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Ces plans fixent les orientations et les objectifs en matire de dveloppement pour une priode de cinq ans et sont prpars sur la base de larges consultations auxquelles participent toutes les composantes de la socit civile au niveau central et rgional: partis politiques, organisations nationales et professionnelles Actuellement le 11me plan touche sa dernire phase de prparation, il dmarrera lanne prochaine dans un environnement de stabilit et de consensus social refltant lindissociabilit des dimensions conomique et sociale du dveloppement. Lobjectif vis par le plan reste la consolidation de la croissance conomique et la distribution quitable des bnfices du dveloppement, tout en exploitant de manire durable les ressources naturelles. En effet, la Tunisie semploie avec rigueur et application difier une socit volue engage dans un dveloppement global intgrant les dimensions conomique et sociale et ce en adoptant des rformes profondes touchant tous les domaines et bnficiant du soutien de lensemble des partenaires nationaux et internationaux. Pour le financement de ses besoins de financement arrts dans les diffrents plans et tout en veillant la prservation des quilibres financiers internes et externes globalement acceptables, la Tunisie compte en premier lieu sur ses propres moyens savoir lpargne nationale qui couvre actuellement 69% de nos besoins de financement, lobjectif tant datteindre 71% au cours de la prochaine quinquennie et 76% la quinquennie suivante. Certes, la Tunisie compte, en premier lieu, sur ses propres moyens pour assurer le financement de son dveloppement, toutefois, elle intgre la coopration financire avec ses partenaires comme levier essentiel permettant dappuyer leffort national et de parfaire son intgration dans lconomie mondiale. Les besoins extrieurs de financement de lconomie sont couverts actuellement comme suit: Dons et crdits publics (37%); crdits auprs du march financier international (34%) et investissements directs trangers (29%). 2- Le rle du systme bancaire dans le financement de lconomie: Le systme bancaire tunisien a t longuement prdomin par les banques de dpt. Avec les rformes introduites ces dernires annes la tendance est la suppression du cloisonnement entre banques de dpt et banques de dveloppement. Dsormais on parle davantage de banques universelles. Ces banques ont adhr aux stratgies de dveloppement arrtes par le gouvernement telles quelles apparaissent dans les plans successifs. Dans les prochaines annes et tant donn que le secteur priv est appel jouer un rle de plus en plus important en tant que principal acteur de la croissance conomique, le systme bancaire est appel davantage adapter ses ressources et ses interventions. A cet effet, un grand chantier est actuellement entrepris afin damliorer le rendement de ce systme. 3- Le secteur agricole: 3-1- La contribution de lagriculture dans lconomie nationale: Lconomie tunisienne se caractrise par la prdominance du secteur tertiaire avec une contribution moyenne de 59% au PIB, 29% pour lindustrie et 12% pour lagriculture. Malgr ce pourcentage du secteur agricole relativement faible par rapport aux autres secteurs de lconomie la place quil occupe dans lconomie tunisienne est trs importante. En effet le secteur agricole emploie plus de 20% de la population active, il contribue environ 8% des exportations. Sur une population totale du pays de 10 millions dhabitants qui crot avec un taux de 1,1%, la population rurale reprsente 30%. Sur une superficie totale de la Tunisie de 164.000 m, les terres cultivables reprsentent 5 millions dhectares. Les crales occupent un tiers de cette superficie cultivable. Les arbres fruitiers, domins par lolivier, occupent un autre tiers et les autres cultures occupent le tiers restant. Les exportations alimentaires reprsentent 80% des importations alimentaires. La Tunisie est autosuffisante dans plusieurs produits de base dont notamment le lait, les fruits et lgumes et la viande. 3-2- La stratgie du gouvernement pour le secteur agricole: Cette stratgie comprend les priorits suivantes: Promouvoir une croissance durable du secteur agricole en sadressant aux problmes fondamentaux de la gestion de leau et des changements climatiques. Continuer la mise en uvre des stratgies en cours pour lirrigation et la conservation des terres et des eaux. Renforcer la scurit alimentaire par laccroissement de la production, lamlioration de la qualit, la stabilisation de loffre et lamlioration de laccs aux aliments des groupes les plus dmunis. Amliorer la comptitivit des productions agricoles tunisiennes sur les marchs mondiaux. Continuer soutenir le dveloppement rural par des programmes dirrigation et de pistes rurales. Continuer lamlioration des niveaux de vie dans les zones rurales (accs llectricit et leau potable, hpitaux, coles) 3-3- Les contraintes spcifiques au secteur agricole: Des ressources naturelles (eau et sols) rares et fragiles. Il est signaler quune bonne partie des investissements publics est affecte des projets de protection de lenvironnement dont les retombes sont trs lointaines. Morcellement des terres agricoles avec un statut foncier gnralement complexe ce qui est de nature ne pas encourager linvestissement et empcher le recours au crdit pour le financement de lactivit agricole. En effet, le secteur agricole na bnfici que de 8% du total des crdits allous lconomie. Ce qui reflte laccs relativement limit au financement bancaire. le secteur agricole fait face des dfis importants dcoulant de ladhsion de la Tunisie lOrganisation mondiale du commerce et de la signature en 2001 de lextension de laccord dassociation avec lUnion Europenne aux produits agricoles et agro-alimentaires. 3-4- Les opportunitsque prsente le secteur agricole : La Tunisie dispose par ailleurs de diverses opportunits: Lconomie se caractrise par une certaine solidit et une diversification ainsi que par la prservation des quilibres globaux. Un consensus social et un environnement stable. Disponibilit de ressources humaines qualifies. Infrastructure de base moderne dans toutes les rgions et particulirement dans le milieu rural avec des taux dlectrification rurale et daccs leau potable en milieu rural qui dpassent 90%. Laccord avec lUnion Europenne constitue une opportunit pour lexportation des produits agricoles. Politique de protection de lenvironnement bien dveloppe. Importance des investissements dans la mobilisation des ressources hydrauliques. 3-5- Linvestissement priv agricole: Le rle du secteur priv ne cesse dvoluer, Ce qui tmoigne du dsengagement progressif de lEtat des activits de production, mais reste en de des attentes avec une part dans linvestissement agricole de 55%. 4 - Le financement de linvestissement priv agricole(mcanismes et institutions de crdits) : Linvestissement priv est financ par des fonds propres hauteur de 59%, des crdits bancaires (20%) et le trsor sous forme de subventions de lEtat concurrence de 20%. 4-1- Le financement par les institutions de crdit: En plus du systme bancaire classique qui exige des garanties pour tous les types de financement, deux structures nexigeant pas des garanties bancaires ont t cres. Outre le financement des investissemets agricoles, il est important de parler des assurances agricoles. 4-1-1- Les institutions bancaires: Ces institutions interviennent dans le financement de lagriculture dans le respect de la rglementation tablie par la Banque Centrale. Ce sont les grandes exploitations, financirement viables, qui sont orientes vers le march libre de crdit. La principale banque qui participe au financement du secteur agricole est la Banque Nationale Agricole (BNA). 4-1-2- La BNA: La BNA, qui est une banque publique, finance actuellement 66% des crdits agricoles contre 80% durant les annes coules. Pour financer ses interventions dans tous les secteurs et notamment dans le secteur agricole, la BNA fait appel ses ressources propres et des fonds quelle mobilise essentiellement travers la coopration internationale dont notamment des lignes de crdit auprs de la BAD. La BNA applique des critres dligibilit bass sur la solvabilit du client, la rentabilit de laction et exige des garanties relles. La BNA gre pour le compte de lEtat, des fonds spciaux appels communment des fonds budgtaires, dans le cadre de programmes spcifiques destins exclusivement ou non au financement des exploitations agricoles. LEtat rmunre la BNA pour cette dernire activit. La BNA dtient une base de donnes sur plusieurs milliers dexploitants agricoles 4-2- Les mcanismes de financement sans garanties: Vu lincapacit de fournir des garanties bancaires et afin de bnficier de crdits bancaires, deux structures de financement ont t cres ces dernires annes savoir la banque tunisienne de solidarit (BTS) qui a t cre en 1997 et les associations de micro-crdit qui ont t autorises par la loi pourvoir des micro-crdit partir de 1999. Lobjectif principal derrire la cration de ces deux structures est la cration dun mode de financement appropri la couche sociale la plus dmunie et qui jusque-l tait exclue des systmes de financement des banques; en effet ces deux instruments font partie des mcanismes mis en place dans le cadre de la politique socioconomique de la Tunisie en matire de lutte contre la pauvret. 4-2-1- La Banque tunisienne de solidarit (BTS): La population cible est constitue essentiellement de promoteurs dpourvus de moyens financiers et de garanties, ce qui entrave leurs accs au systme conventionnel de crdit bancaire. La BTS agit en faveur du financement des petites exploitations agricoles de deux manires: En accordant sur ses fonds propres des crdits court et moyen terme. En assurant la gestion dune ligne de crdit mise la disposition des associations dment autorises pour accorder des micro-crdits. Parmi les critres dligibilit de lexploitant aux crdits de la BTS est dtre dpourvu de moyens financiers suffisants et de garanties matrielles et de disposer dune exprience ou dune qualification confirme dans le domaine de la production agricole. 4-2-2- Les associations de micro-crdit: Loctroi de crdits est confi aux associations remplissant un certains nombres de conditions. Les fonds mis la disposition de ces associations proviennent essentiellement de : La ligne de crdit mise leur disposition par lEtat et administre par la BTS dont les fonds proviennent essentiellement de la journe de solidarit. Les dons et contributions des bailleurs de fonds et des partenaires trangers. Parmi les critres dligibilit de lexploitant ces micro-crdits est de disposer de capacits dexercer une activit et dappartenir aux familles ncessiteuses et aux catgories vulnrables. 4-3-Le financement par le budget de lEtat: Ce financement se fait travers le fonds spcial de dveloppement de lagriculture et de la pche (FOSDAP), qui est gr par la BNA.. Ce fonds accorde des: Crdits dinvestissement et des crdits de campagnes pour les petites exploitations agricoles. Des primes dinvestissement sous forme de subventions non remboursables accordes selon le code des incitations et des encouragements aux investissements aux diffrentes catgories dagriculteurs. Ces subventions sont accordes mme lorsque linvestissement est entirement autofinanc. En effet, au cours de la priode 2003-2005, lappui de ce fonds a touch plus de 55.000 petits agriculteurs en financant 37% de leur investissement global. 4-4-Les assurances agricoles : Deux pricipaux mcanismes existent pour la couverture des risques lis au secteur agricole savoir les produits offerts par les compagnies dassurances et les fonds mis en place par lEtet pour les risques non couverts. 4-4-1- Les compagnies dassurances: Les risques couverts par ces compagnies sont essentiellement: la grle, la mortalit des animaux, lincendie des rcoltes, dommage des engins agricoles. Ces assurances ne couvrent pas des risques tels que la secheresse et le gel. 4-4-2- Les fonds pour les risques non couverts: LEtat a mis en place des fonds pour les risques non couverts, il sagit de: Fonds national de garantie (FNG) qui est destin garantir le dnouement notamment des crdits accords lensemble des agriculteurs contre les risques de secheresse et les micro-crdits accords par les associations. Les ressources deu FNG proviennent dune commission de garantie prleve par les banques sur les dcouverts bancaires et la contribution des bnficiaires des crdits. Fonds de mutualit pour lindmnisation des dommages agricoles dus aux calamits naturelles. Cest un fonds ouvert au budget du Ministre des Finances dont les ressources proviennent des contributions volontaires des agriculteurs et dune contribution de lEtat concurrence du tiers des contributions des agriculteurs.     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