Le HCR continue de transférer les réfugiés qui franchissent la frontière avec le Soudan du Sud vers des zones plus sûres où ils peuvent recevoir l'aide dont ils ont besoin.
Personnes déplacées et réfugiés
Près de 124 000 personnes sont arrivées au Soudan du Sud depuis le Soudan en quête de sécurité
Rahama avait deux choix possibles : donner naissance à son troisième enfant en plein conflit armé qui faisait rage dans la capitale soudanaise de Khartoum ou faire ses valises et se rendre en Éthiopie. « Je pouvais accoucher à tout moment, mais j'ai regardé par la fenêtre et tout ce que je voyais, c'était de la fumée partout et des tirs d'armes à feu de tous les côtés. C'est alors que je me suis dit que mon enfant à naître et le reste de ma famille auraient peut-être de meilleures chances de survie si nous partions », raconte Rahama. À bord d'un bus bondé, la famille a entamé le long et dangereux périple vers l'Éthiopie, emportant avec elle le peu qu'elle avait réussi à emballer.
Le HCR anticipe une augmentation significative des besoins en matière de réinstallation de réfugiés pour l'année prochaine. En effet, selon un rapport sur les projections en matière de réinstallation pour 2024, plus de 2,4 millions de réfugiés auront besoin d'être réinstallés, ce qui représente une augmentation de 20% par rapport à l'année 2023. Face à l'augmentation du nombre de réfugiés et à l'émergence de nouvelles situations de déplacement, il est urgent d'agir pour répondre aux défis croissants auxquels sont confrontés des millions de réfugiés et de personnes déplacées à travers le monde.
En Ouganda, l’agriculture offre aux réfugiés la possibilité de gagner leur vie tout en tissant de nouveaux liens grâce à un projet mis en place par la FAO.
Les ministres et les représentants des gouvernements ont adopté une déclaration politique inédite, la , dans le but de renforcer l’engagement mondial en faveur de l’amélioration de la santé des réfugiés et des migrants. Les pays qui soutiennent cette Déclaration se sont engagés à agir plus rapidement pour améliorer la santé des réfugiés, des migrants et des populations qui les accueillent, s’attaquer aux causes profondes qui ont une incidence négative sur leur santé et s’efforcer d’intégrer dans les politiques nationales relatives aux réfugiés et aux migrants des éléments ayant trait à la santé et à la protection sociale.
Qu'emporteriez-vous si la violence ou la persécution vous forçaient à fuir votre pays ? Le HCR a travaillé avec le photographe Brian Sokol à la réalisation d’une série de portraits de réfugiés appelée « La chose la plus importante ». Au travers de photos et d’entretiens, ces tableaux témoignent des décisions angoissantes que les familles réfugiées doivent prendre quand elles sont forcées de fuir leurs foyers. L'objet le plus important que Dowla a emporté avec elle est le bâton qu’elle équilibrait sur ses épaules pour porter ses six enfants durant leur périple de 1 jours jusqu’au camp de réfugiés de Doro, au Sud-Soudan.
Environ 110 millions de personnes sont déplacées dans le monde. Jamais le nombre de personnes dans ce cas n’a été aussi élevé.
Alors que de nouvelles statistiques font état de l'augmentation la plus importante jamais enregistrée d'une année sur l'autre en matière de déplacement forcé dans le monde, cette série de photos du HCR prises en 2022 met en lumière les principales thématiques et les situations d'urgence qui se cachent derrière ces chiffres.
La migration environnementale
Les changements environnementaux et les catastrophes ont toujours été des facteurs importants de migration. Toutefois, les prévisions relatives aux changements climatiques pour le 21e siècle indiquent un nombre croissant des déplacements.
Garin Kaka est l'un des trois « villages d'opportunités » qui font partie d'une initiative du HCR, en collaboration avec le gouvernement nigérien et les dirigeants locaux, pour offrir aux réfugiés une alternative plus durable à la vie dans les camps. Après avoir été relocalisée à Garin Kaka, Jamilla a rencontré Hamsou après avoir rejoint la coopérative d'huile d'arachide, l'un des nombreux projets générateurs de revenus dans le village que le partenaire du HCR, Action pour le Bien Etre, a aidé à démarrer.
Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, salue l’entrée en vigueur d'une nouvelle loi au Kirghizistan qui garantit que tous les enfants nés dans le pays seront enregistrés à la naissance, même si leurs parents n'ont pas de papiers ou sont apatrides.
Malgré les annonces répétées de cessez-le-feu, les combats entre les deux factions militaires qui ont éclaté à Khartoum le 15 avril dernier, et qui se sont rapidement étendus à d'autres régions du Soudan, se poursuivent. Pour les civils pris au piège des tirs croisés, les conséquences sont dramatiques.
’ a annoncé la nomination de la célèbre actrice, chanteuse et personnalité publique saoudienne, Aseel Omran, en tant qu’Ambassadrice de bonne volonté du HCR, devenant ainsi la première Saoudienne à assumer ce rôle.
Lorsque les combattants sont arrivés dans son village soudanais, Aicha Madar, 50 ans, a fui avec sa fille Fatima, rejoignant des milliers de personnes traversant la frontière vers l'est du Tchad. La plupart se dirigent vers le Soudan du Sud et le Tchad, des pays déjà aux prises avec certains des niveaux de faim les plus élevés au monde. La crise est aggravée par les pluies à venir, la période de soudure et une crise de financement.
L', est très préoccupé par l'escalade de la violence au Soudan alors que les premiers réfugiés fuyant les combats ont trouvé refuge au Tchad. Selon les équipes du HCR présentes à la frontière, entre 10 000 et 20 000 personnes ont fui ces derniers jours le conflit dans la région du Darfour au Soudan pour trouver refuge au Tchad voisin.