51吃瓜

Le Sommet de l鈥檌nformation s鈥檈ngage 脿 aider les pays pauvres

Les d茅l茅gu茅s de 176听pays qui se sont r茅unis au Sommet mondial sur la soci茅t茅 de l鈥檌nformation, 脿 Tunis (Tunisie) en novembre, se sont engag茅s 脿 茅tendre la r茅volution de l鈥檌nformation aux pays pauvres. Le Sommet, qui a rassembl茅 plus de 17听000听participants, a approuv茅 deux documents r茅affirmant les promesses faites au premier sommet, tenu voici deux ans 脿 Gen猫ve, visant 脿 accro卯tre les financements et autres formes d鈥檃ssistance afin que les pays pauvres b茅n茅ficient des technologies de pointe en mati猫re de communication.

鈥淚l est opportun que cette 茅tape de notre voyage se termine ici 脿 Tunis, capitale du pays qui a lanc茅 le processus鈥�, a d茅clar茅 le Secr茅taire g茅n茅ral de l鈥橴nion internationale des t茅l茅communications, Yoshio Utsumi. La tenue de ce sommet en deux moments, d鈥檃bord dans un pays industrialis茅 et ensuite dans un pays en d茅veloppement, a-t-il d茅clar茅, 鈥渁 contribu茅 脿 garantir que tous les aspects de la soci茅t茅 de l鈥檌nformation soient abord茅s, tout en soulignant la n茅cessit茅 absolue de combler le foss茅 num茅rique鈥�.

Un 鈥淔onds de solidarit茅 num茅rique鈥�, lanc茅 en 2005 脿 la demande du Pr茅sident s茅n茅galais Abdoulaye Wade, a 茅t茅 officiellement reconnu par le sommet comme un moyen de financer les technologies de l鈥檌nformation en Afrique. Les financements - des contributions volontaires 鈥� restent insuffisants听: seulement huit听millions d鈥檈uros environ 脿 ce jour. Les organisateurs s鈥檈fforcent d鈥檃ttirer plus de fonds du secteur priv茅.

Le sommet de Tunis est parvenu 脿 un accord sur l鈥櫭﹍argissement des d茅bats relatifs 脿 la r茅glementation de l鈥橧nternet, sujet de discorde entre les pays industrialis茅s et les pays en d茅veloppement. L鈥檃ccord de compromis stipule que tous les gouvernements doivent jouer un r么le 茅gal et avoir une responsabilit茅 茅gale dans la gouvernance de l鈥橧nternet, tout en en garantissant la stabilit茅, la s茅curit茅 et la continuit茅.

Les chefs d鈥橢tat des pays du Nord ont brill茅 par leur absence au Sommet. Sur les 44听chefs d鈥橢tat qui se sont rendus 脿 Tunis, la plupart venaient d鈥橝frique et un seul d鈥檜n pays d茅velopp茅, la Suisse.

Afrique听: 鈥楿ne crise du sida sans pr茅c茅dent鈥�

L鈥橝frique subsaharienne est rest茅e en 2005 au c艙ur de l鈥櫭﹑id茅mie mondiale du VIH/sida, repr茅sentant deux nouveaux cas sur trois d鈥檌nfection, quatre d茅c猫s sur cinq et une proportion accablante (90听%) de tous les d茅c猫s d鈥檈nfants imputables au sida. Malgr茅 une augmentation sensible, durant l鈥檃nn茅e, du nombre d鈥橝fricains b茅n茅ficiant de m茅dicaments antir茅troviraux et le ralentissement apparent des taux de nouvelles infections dans quelques pays (voir page 3), 鈥渓e sida continue de progresser plus vite que les efforts d茅ploy茅s par l鈥橝frique pour le contenir et demeure une menace importante pour les g茅n茅rations futures. La crise du sida reste sans pr茅c茅dent en Afrique鈥�, a d茅clar茅 en d茅cembre le Dr. Peter Piot, Directeur du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA). La r茅gion est la plus pauvre du monde et abrite environ 10听% de la population mondiale.

Les r茅seaux de sciences biologiques du NEPAD se mettent en place

Quatre centres de recherche ont 茅t茅 茅tablis 脿 travers l鈥橝frique pour promouvoir l鈥檃pplication des sciences biologiques 脿 l鈥檃griculture, la sant茅, l鈥檈nvironnement, les industries extractives et l鈥檌ndustrie sur le continent. La cr茅ation de ces centres 鈥� op茅rant 脿 partir d鈥檌nstituts de recherche en Afrique du Sud, en Egypte, au Kenya et au S茅n茅gal 鈥� a 茅t茅 promue par l鈥橝frican Biosciences Initiative, un projet du Nouveau Partenariat pour le d茅veloppement de l鈥橝frique (NEPAD).

Le r茅seau pour l鈥橝frique australe d茅pendra du Conseil pour la recherche scientifique et industrielle en Afrique du Sud. En collaboration avec d鈥檃utres instituts de recherche de la r茅gion, il se concentrera sur la recherche dans les domaines de la sant茅 humaine et animale et de l鈥櫭﹍evage, des biotechnologies v茅g茅tales et de la r茅g茅n茅ration de l鈥檈nvironnement. L鈥橧nternational Livestock Research Institute, situ茅 脿 Nairobi (Kenya), travaillera avec des chercheurs r茅partis 脿 travers l鈥橝frique de l鈥橢st et l鈥橝frique centrale pour am茅liorer divers types de culture, vaccins et tests de diagnostic. L鈥橧nstitut s茅n茅galais de recherche agricole dirigera les travaux sur la recherche agricole dans l鈥檈nsemble des pays de la Communaut茅 茅conomique des 脡tats de l鈥橝frique de l鈥橭uest. Le Centre national de recherche 茅gyptien collabore avec des instituts de recherche situ茅s en Alg茅rie, en Libye, au Tchad et en Tunisie.