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Gita Adikhari a compris que quelque chose avait changé en profondeur quand, dans son exploitation située dans le district de Jhapa, à l’est du Népal, elle a produit près du double de ce qu’elle obtenait d’habitude. Mais sa récolte abondante de pommes de terre n’est pas le fruit du hasard: c’est le résultat de connaissances acquises dans le cadre d’une école pratique d’agriculture mise en place par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et bénéficiant de financements du Fonds vert pour le climat. La région dans laquelle sont concentrées les écoles pratiques d’agriculture est le Churia, bassin versant du pays, où vivent Gita et ses camarades. Cette région est confrontée à de multiples problèmes environnementaux, notamment la déforestation, l’érosion des sols et l’appauvrissement de la biodiversité. Ces défis, conjugués aux incidences de la crise climatique, pèsent lourdement sur les conditions de vie des membres des communautés locales.

En raison de la diminution des pâturages provoquée par l'aggravation de la sécheresse dans le sud de la région de Gobi, les chamelles produisent moins de lait, ce qui pose des problèmes aux éleveurs qui en dépendent pour leurs revenus et leur alimentation. Traditionnellement, les communautés d'éleveurs de Mongolie ne donnent pas d'aliments complémentaires à leurs chameaux et se contentent de les traire à la main. Mais aujourd'hui, grâce aux connaissances et aux ressources d'un projet mis en œuvre par la FAO, les éleveurs de chameaux ont constaté une augmentation de la production de lait à partir d'aliments complémentaires. Les équipements de traite ont également permis d'améliorer la qualité de la production de lait. 

Ces dernières années, le nombre de touristes visitant l’Albanie a plus que doublé. Cet essor a entraîné une hausse de la demande d’aliments locaux de qualité et de services correspondants, offrant ainsi une belle opportunité aux entreprises familiales d’agrotourisme de renforcer leurs capacités à répondre aux demandes croissantes. Un projet de la FAO a dispensé des formations, facilité les dialogues entre les représentants nationaux et locaux et a mis ses compétences techniques au service de parties prenantes de divers secteurs pour renforcer l’agrotourisme et améliorer les moyens de subsistance ruraux.

Célébrez la Journée de la gastronomie durable avec la FAO

Célébrez la gastronomie durable avec la FAO en réfléchissant à ce que vous mangez, à la façon dont les aliments sont préparés et à leur provenance.

Framboise charnue de couleur vive, l’ariljska malina est l’un des joyaux de la Serbie. Souvent qualifiée d’«or rouge», cette baie locale fait le bonheur des gastronomes et fait partie des plus de 9 000 produits au monde qui sont protégés par une indication géographique. La FAO et la BERD ont aidé les producteurs et les transformateurs à définir les critères de production ou faire enregistrer le fruit comme produit d’indication géographique. En plus de ravir nos papilles, cette framboise nous rappelle qu’il est essentiel d’investir et d’agir afin de préserver les traditions pour les futures générations. 

Héros locaux : Des chameaux pour améliorer la nutrition et les moyens de subsistance au Kenya

Les dromadaires ont été identifiés comme une solution pour renforcer la résilience au changement climatique, assurer la sécurité alimentaire et la nutrition, et créer des moyens de subsistance au Kenya. Découvrez comment !

Début 2023, la bouillonnante Abidjan, était dans une situation délicate. Cette ville de Côte d’Ivoire de six millions d’âmes, qui gagne chaque année 187 000 habitants, produisait quotidiennement 4 000 tonnes de déchets organiques. En parallèle, les agriculteurs en zone urbaine et périurbaine dépendaient d’engrais d’importation dont le prix augmentait mois après mois. Un projet mené par la FAO a permis de trouver un moyen de réduire les déchets alimentaires tout en renforçant la résilience agricole locale. Tout repose sur un insecte pas si petit appelé Hermetia illucens ou mouche soldat noire.

Journée internationale de la pomme de terre

La pomme de terre, qui est la troisième culture alimentaire la plus consommée dans le monde, contribue à la sécurité alimentaire, aux moyens de subsistance et à l’emploi des populations rurales et urbaines du monde entier.

Cabo Verde renforce sa résilience face au changement climatique grâce à la coopération

Les changements climatiques et les sécheresses prolongées menacent de plus en plus l’agriculture à Cabo Verde. Dans le cadre du programme de coopération Sud-Sud FAO-Chine, une équipe de spécialistes chinois transmet ses connaissances et son expertise à des agriculteurs et éleveurs caboverdiens.

Au Mexique, les cultures alimentaires et les systèmes agricoles résilients sont le fruit d’une longue tradition qui reflète l’agrobiodiversité du pays. À l’aide du financement du Fonds pour l’environnement mondial, la FAO et la CONABIO font revivre des pratiques traditionnelles afin de favoriser la résilience des moyens de subsistance des agriculteurs et de répondre aux besoins nutritionnels de la population.

L'initiative « Un pays, un produit prioritaire » de la FAO soutient les apiculteurs et les producteurs de miel au Rwanda et au Viet Nam, en encourageant les pratiques écologiques durables visant à réduire la dépendance à l'égard des produits chimiques nocifs et à cultiver un écosystème harmonisé. Parallèlement, des programmes de sensibilisation des communautés encouragent les personnes vivant à proximité des ruches à apprécier l'importance des abeilles et de la pollinisation et les dissuadent d'exterminer les abeilles en tant que nuisibles. 

Waris Ahluwalia sur l'importance du thé

À l'occasion de la Journée internationale du thé, célébrée chaque année le 21 mai, Waris Ahluwalia (acteur et entrepreneur), né au Pendjab, en Inde, échange avec sa mère, Darshan Ahluwalia, sur l'importance du thé dans la lutte contre la faim et la pauvreté.

En Dominique, l’espèce d’algue nommée Gracilaria est généralement cultivée en vue de fabriquer des boissons, de gels et d’autres produits. Cependant, en raison de sa croissance lente, les exploitants ont rencontré des problèmes lors de sa production. La FAO a donc introduit l’espèce Eucheuma cottonii en guise d’alternative, grâce à laquelle ils ne dépendront plus des importations pour satisfaire la demande locale. Le renforcement de la production n’est que la première étape du développement de la filière. À long terme, le projet vise à renforcer les liens entre les secteurs privé et public.

L’outil de la FAO «Data in Emergencies» (DIEM) est un système d’information sur les situations d’urgence permettant une évaluation rapide de l’impact des sinistres et d’orienter aussitôt les équipes d’intervention vers les sites où l’on a le plus besoin d’elles. DIEM, qui a été créé durant la première vague de la pandémie mondiale de Covid-19, a pour objectif d’éclairer les décisions à l’appui des interventions d’urgence destinées à protéger des vies et à préserver les moyens de subsistance agricoles.

À l’école Senkadagala à Kandy, dans le centre de Sri Lanka, les élèves ont déjà commencé leurs cours dans le jardin scolaire. Certains poussent des brouettes, prêts pour la taille, le désherbage et la récolte des fruits et légumes destinés à leur repas. D’autres commencent leur journée dans les pépinières, où des anthuriums et des cactus en pot sont soigneusement entretenus pour être mis en vente, tout comme le sera l’excédent de la récolte des fruits et légumes du jardin scolaire. Ces jardiniers consciencieux sont sont atteints de déficiences visuelles et/ou auditives. L’école Senkadagala est une des 400 écoles sri-lankaises dans lesquelles le programme de jardins scolaires entrepreneuriaux a été mis en place par la FAO.