Le rapport, intitul茅听"Measuring the Economic Impact of Violent Extremism Leading to Terrorism in Africa", estime que 16 des 18 pays cibl茅s - Nig茅ria, Tanzanie, R茅publique centrafricaine, Niger, Ouganda, Kenya, 脡thiopie, S茅n茅gal, Mali, Burkina Faso, Tchad, Cameroun, Tunisie, Maroc, Mauritanie et Libye - ont perdu en moyenne 97 milliards de dollars par an dans l'activit茅 茅conomique informelle depuis 2007. 脌 l'aide de recherches primaires, l'茅tude r茅gionale examine l'impact des attaques sur les infrastructures et les dommages physiques, les 茅conomies formelles et informelles ainsi que l'impact des "d茅penses de s茅curit茅" sur les processus de d茅veloppement. Le rapport a 茅t茅 produit par le PNUD en collaboration avec l'IEP et avec le soutien du gouvernement ainsi que du peuple japonais.
Le rapport, intitul茅 "Measuring the Economic Impact of Violent Extremism Leading to Terrorism in Africa", estime que 16 des 18 pays cibl茅s - Nig茅ria, Tanzanie, R茅publique centrafricaine, Niger, Ouganda, Kenya, 脡thiopie, S茅n茅gal, Mali, Burkina Faso, Tchad, Cameroun, Tunisie, Maroc, Mauritanie et Libye - ont perdu en moyenne 97 milliards de dollars par an dans l'activit茅 茅conomique informelle depuis 2007. 脌 l'aide de recherches primaires, l'茅tude r茅gionale examine l'impact des attaques sur les infrastructures et les dommages physiques, les 茅conomies formelles et informelles ainsi que l'impact des "d茅penses de s茅curit茅" sur les processus de d茅veloppement. Le rapport a 茅t茅 produit par le PNUD en collaboration avec l'IEP et avec le soutien du gouvernement ainsi que du peuple japonais.
Le panel comprenait quatre intervenants : Mallam Bashir Ahmad, secr茅taire du gouvernement de l'脡tat d'Adamawa, Nigeria ; Andrea Abel, chercheur, IEP ; David Hammond, directeur de recherche, IEP ; Ojijo Odhiambo, conseiller 茅conomique r茅gional, PNUD ; et Nirina Kiplagat, responsable du projet de pr茅vention de l'extr茅misme violent (PVE), PNUD.
L'impact 茅conomique mondial du terrorisme entre 2007 et 2018 s'est 茅lev茅 脿 environ 135 milliards de dollars, soit une augmentation de 1700 % depuis 2007. Ce chiffre est en fait une estimation prudente, avec de nombreux co没ts non pris en compte et des retomb茅es dont il est difficile de saisir les effets en termes de dollars. L'extr茅misme violent entra卯ne 脿 la fois des co没ts directs (co没ts des d茅c猫s et des blessures) et des co没ts indirects (perte de productivit茅 et de revenus). Les principales conclusions de l'茅tude ont r茅v茅l茅 que听l鈥櫭﹙olution des comportements suscite la peur et r茅duit la prise de risque. Une tendance 脿 l'informalisation accrue de l'茅conomie contraint le commerce transfrontalier 脿 se clandestiniser et 脿 changer les co没ts des entreprises dus aux investissements dans la s茅curit茅 et la reconstruction apr猫s la perte d'infrastructures publiques.
L'impact 茅conomique mondial du terrorisme entre 2007 et 2018 s'est 茅lev茅 脿 environ 135 milliards de dollars, soit une augmentation de 1700 % depuis 2007.听
Offrant une perspective unique de l'脡tat d'Adamawa, dans le nord-est du Nig茅ria, M. Bashiru a rappel茅 que les environnements touch茅s par l'extr茅misme violent n茅cessitent un effort de reconstruction dans tous leurs aspects, des 茅coles, des h么pitaux aux routes et aux infrastructures s茅curis茅es. Si les gouvernements ne sont souvent pas en mesure de financer le red茅marrage du secteur informel, ils peuvent apporter leur soutien sous forme de subventions et d'investissements dans des mesures de protection sociale.
L'une des principales conclusions du rapport est que les femmes dans l鈥櫭ヽonomie informelle sont particuli猫rement affect茅es par l'extr茅misme violent, a indiqu茅 Mme Abel. Comme les jeunes hommes sont plus susceptibles d'锚tre recrut茅s ou enlev茅s de force par les extr茅mistes, la charge qui p猫se sur les femmes devient plus lourde en termes de moyens de subsistance et de soins 脿 apporter 脿 leur famille. Si l'on ajoute 脿 cela les effets de la COVID-19, on constate un double impact pour les femmes qui doivent assumer des responsabilit茅s encore plus importantes. Par cons茅quent, il est essentiel de soutenir les organisations de femmes pour permettre aux femmes de r茅pondre 脿 ces besoins sociaux et 茅conomiques accrus.
Le contexte actuel de la COVID-19 exige des approches technologiques et innovantes pour r茅soudre l'extr茅misme violent, a sugg茅r茅 M. Ojiambo. L'am茅lioration de la connectivit茅 physique et un meilleur acc猫s 脿 Internet renforcera le commerce transfrontalier et contribuera 脿 stabiliser les march茅s et la s茅curit茅 alimentaire. En outre, des donn茅es et des analyses fiables aident 脿 informer la prise de d茅cision.
Des donn茅es compl猫tes sur les causes profondes de l'extr茅misme permettront 茅galement d鈥檌dentifier les populations les plus touch茅es et de garantir que les investissements sont cibl茅s sur les bons groupes. En outre, les pays devraient reconstruire mieux, plus efficacement et plus durablement en int茅grant ces principes dans leurs politiques et leurs programmes.
Dans son discours, Mme Kiplagat a d茅clar茅 que le rapport conforte les arguments en faveur d'une approche de d茅veloppement pour lutter contre l'extr茅misme violent en mettant l'accent sur la pr茅vention. Investir massivement dans des mesures de s茅curit茅 d茅tourne des fonds de secteurs cl茅s tels que la sant茅 et l'茅ducation. Des recherches ant茅rieures fond茅es sur des donn茅es probantes, en particulier sur la voie menant 脿 l'extr茅misme, , ont r茅v茅l茅 que le statut professionnel et le niveau d'茅ducation avaient un impact sur la vuln茅rabilit茅 des personnes face au recrutement par les groupes extr茅mistes. La prise en compte de la pr茅vention dans la planification du d茅veloppement et de son ex茅cution permettra de r茅pondre aux griefs sous-jacents et aux sentiments de marginalisation, qu'ils soient r茅els ou per莽us.
Les conclusions du rapport visent 脿 donner aux principaux acteurs et aux d茅cideurs politiques les moyens de prendre des d茅cisions et de faire des choix fond茅s sur des donn茅es factuelles pour lutter contre l'extr茅misme violent du point de vue du d茅veloppement durable et de soutien aux moyens de subsistance inclusifs.
Lire le rapport .
