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Selon l鈥橭rganisation mondiale de la sant茅 (OMS), plus d鈥檜n million de personnes re莽oivent aujourd鈥檋ui en Afrique subsaharienne ces m茅dicaments salvateurs contre le VIH/sida, soit dix fois plus qu鈥檌l y a trois ans. Dans les pays en d茅veloppement, seuls 400 000 personnes y avaient acc猫s en 2003. L鈥橭MS a annonc茅, au cours de la Conf茅rence internationale sur le sida tenue en ao没t 脿 Toronto (Canada), que fin juin ce chiffre avait atteint 1,65 million, soit 24 % du nombre estimatif total de personnes en ayant besoin.

L鈥檕rganisation rappelle cependant que la grande majorit茅 de ceux qui ont besoin d鈥檃ntir茅troviraux n鈥檡 ont toujours pas acc猫s. Environ 39 millions de personnes dans le monde sont s茅ropositives. Parmi elles, 7 millions d鈥檋abitants des pays 脿 bas ou moyen revenu requi猫rent un traitement antir茅troviral. De plus, les enfants ont jusqu鈥檌ci 茅t茅 鈥渘茅glig茅s鈥�, d茅clare le Directeur du programme anti-sida de l鈥橭MS, M. Kevin De Cock. On estime que 800 000 enfants de 15 ans et moins ont besoin d鈥檃ntir茅troviraux. Bien qu鈥檌ls repr茅sentent 14 % des d茅c猫s annuels caus茅s par le sida, ils ne comptent que pour 6 % des b茅n茅ficiaires de cette th茅rapie.

R茅duction du nombre de voix de l鈥橝frique au FMI

A la r茅union annuelle de son conseil d鈥檃dministration en septembre, le Fond mon茅taire international (FMI) a officiellement approuv茅 un projet visant 脿 accro卯tre le nombre de voix accord茅 脿 quatre pays 脿 revenu moyen 鈥� Chine, Mexique, Turquie et Cor茅e du Sud. Cette d茅cision a cependant pour effet de r茅duire de moiti茅 le nombre de voix d茅tenues collectivement par les pays d鈥橝frique subsaharienne.

Le FMI explique que cette mesure fait partie d鈥檜n processus de r茅forme en deux 茅tapes de son syst猫me de quota, afin de donner aux pays membres un pouvoir de d茅cision correspondant 脿 leur 鈥減osition relative dans l鈥櫭ヽonomie mondiale鈥�. Le syst猫me actuel remonte 脿 la cr茅ation du FMI 脿 la fin de la Seconde Guerre mondiale et sa derni猫re r茅vision date de 1999.

Les repr茅sentants africains ne se sont pas oppos茅s 脿 cette augmentation du nombre de voix accord茅 脿 d鈥檃utres pays, mais ils ont soulign茅 que cela ne devait pas se faire 脿 leurs d茅pends, 茅tant donn茅 l鈥檌mportance des activit茅s du FMI sur leur continent et le nombre de pr锚ts qu鈥檌l y accorde. Les Etats-Unis sont, avec 17 % des quotes-parts, l鈥檃ctionnaire principal du FMI. Leur quote-part n鈥檃 pas 茅t茅 modifi茅e par la d茅cision de septembre, les 47 pays membres du FMI situ茅s en Afrique subsaharienne ont par contre vu leur participation diminuer de 5 脿 2,5 %.

Un appel 脿 la protection des femmes migrantes

Bien qu鈥檈lles repr茅sentent la moiti茅 des migrants dans le monde et que leur contribution en esp猫ces et en services se chiffre en milliards de dollars, on n茅glige ou ignore souvent les besoins des femmes, affirme le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) dans son rapport publi茅 en septembre, L鈥櫭﹖at de la population mondiale 2006.

Ce rapport 鈥渄emande aux gouvernements et aux particuliers de reconna卯tre et d鈥檃ppr茅cier 脿 sa juste valeur la contribution des migrantes, ainsi que de promouvoir et d茅fendre leurs droits鈥�, explique Thoraya Ahmed Obaid, Directrice g茅n茅rale du FNUAP. Les femmes repr茅sentent 95 des 191 millions de migrants recens茅s dans le monde et contribuent pour beaucoup aux transferts de fonds envoy茅s par les migrants dans leur pays d鈥檕rigine (230 milliards de dollars en 2005). En Afrique, les femmes repr茅sentent 47 % des 17 millions de migrants, dont beaucoup ne quittent pas le continent tandis que d鈥檃utres partent pour l鈥橢urope et l鈥橝m茅rique du Nord.

Am茅lioration rapide du climat des affaires en Afrique

Selon la Banque mondiale et son organisme de financement du secteur priv茅, la Soci茅t茅 financi猫re internationale (SFI), la r茅forme des conditions offertes aux entreprises progresse de fa莽on satisfaisante en Afrique. Le continent se r茅forme d鈥檃illeurs plus rapidement que l鈥橝sie, l鈥橝m茅rique latine ou le Moyen Orient, d鈥檃pr猫s un rapport des deux institutions publi茅 en septembre, Doing Business 2007 : How to reform. A cet 茅gard, l鈥橝frique n鈥檈st d茅pass茅e que par deux autres groupements r茅gionaux : Europe de l鈥橢st/Asie Centrale et Organisation de coop茅ration et de d茅veloppement 茅conomiques (OCDE), qui regroupe les riches pays industrialis茅s.

Le rapport classe les r茅glementations de 175 pays s鈥檃ppliquant aux entreprises, en prenant en consid茅ration 10 dimensions, dont : fondation d鈥檜ne entreprise, obtention d鈥檃utorisation, inscription sur les registres et protection des investissements. Deux tiers des pays africains ont appliqu茅 au moins une r茅forme en 2005/2006, le Ghana et la Tanzanie se classant parmi les dix premiers. La C么te d鈥橧voire a r茅duit de 397 脿 32 le nombre de jours n茅cessaire 脿 l鈥檌nscription des biens. Le nombre de d茅marches n茅cessaires 脿 la cr茅ation d鈥檜ne entreprise au Burkina Faso est pass茅 de 12 脿 8, et le nombre de jours requis de 45 脿 34. La Tanzanie a r茅duit de 40 % les frais d鈥檌nscription d鈥檜ne nouvelle entreprise et le Kenya a 茅limin茅 les documents papier de son administration des douanes au profit d鈥檜n syst猫me de bases de donn茅es 茅lectroniques.

M. Michael Klein, Economiste en chef de la SFI et l鈥檜n des vice-pr茅sidents de la Banque mondiale, note qu鈥檈n d茅pit de ces progr猫s, les pays africains ont encore la r茅glementation la plus complexe dans le domaine des affaires. 鈥淚ls b茅n茅ficieraient consid茅rablement des nouvelles entreprises et des nouveaux emplois que peuvent contribuer 脿 cr茅er une r茅glementation plus favorable. De grands progr猫s sont encore possibles.鈥�