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L’évolution de la menace posée par les groupes terroristes et extrémistes violents nécessite des approches à multiples facettes, agiles, collaboratives et innovantes de la part des parties prenantes aux niveaux international, national et local. Le dialogue avec des partenaires divers et l’ouverture à une multitude de perspectives est fondamental pour répondre aux défis complexes que posent le terrorisme et l’extrémisme violent. La Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, les résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité et les Principes directeurs relatifs aux combattants terroristes étrangers encouragent l’engagement entre les ?tats Membres et les ONG, la société civile et le secteur privé.

Entreprises technologiques

Les ?tats Membres sont conscients du r?le important que joue le secteur privé dans la lutte contre le terrorisme et la prévention et la répression de l’extrémisme violent. Ils ont exprimé leur vive inquiétude quant à l’exploitation des nouvelles technologies et des médias sociaux par les groupes terroristes pour diffuser leur doctrine de haine, recruter des adeptes et renforcer leurs capacités opérationnelles. Les gouvernements ont préconisé une action plus concertée de la part des entreprises de médias sociaux pour s’attaquer au problème des contenus terroristes et extrémistes violents en ligne. Compte tenu de leur énorme portée, les entreprises technologiques sont un élément clef de la solution, non seulement pour empêcher l’exploitation de leurs technologies, mais aussi pour mobiliser leur savoir-faire afin de concevoir de nouvelles solutions. 

Milieu universitaire

Les universités, groupes de réflexion et chercheurs indépendants ont un r?le politique important à jouer et sont particulièrement bien placés pour poser des questions précises et mener des travaux de recherche rigoureux. La recherche universitaire et politique peut contribuer à la collecte et à l’analyse de données, à la détection de modèles et de tendances et à la construction de bases de connaissances comparatives, régionales et thématiques approfondies.

Les partenariats solides et efficaces avec le secteur privé, les universités, les organisations de la société civile et d’autres acteurs non étatiques tels que les fondations, les réseaux et les associations contribueront à la compréhension et à la connaissance fondées sur des informations factuelles, à l’approfondissement du débat pédagogique et politique et à l’évaluation de l’impact et des résultats de différentes interventions. 

Ces partenariats seront également un moteur d’innovation et renforceront la conception, l’élaboration et la mise en ?uvre d’idées, de projets et de solutions innovantes pour lutter contre le terrorisme et pour prévenir et réprimer l’extrémisme violent.