18 avril 2013

COOP?RATION TRANSFRONTALI?RE ET GESTION INT?GR?E DES RESSOURCES EN EAU ¨C DEUX FACTEURS CL?S POUR LA GESTION DES RESSOURCES EN EAU EN AFRIQUE

Les 63 bassins fluviaux transfrontaliers d¡¯Afrique couvrent environ 64 % de la surface terrestre du continent, compar¨¦s ¨¤ 47 % au niveau mondial. Dans la r¨¦gion de l¡¯Afrique australe, d¨¦finie par les fronti¨¨res des ?tats Membres de la Communaut¨¦ de d¨¦veloppement de l¡¯Afrique australe (SACD), 16 bassins transfrontaliers fournissent pr¨¨s de 80 % des ressources en eau disponibles de la r¨¦gion. Les bassins fluviaux transfrontaliers couvrent 50 % de la superficie de tous ces pays, sauf un. Dans certains pays, plus de 50 % de l¡¯eau utilis¨¦e pour satisfaire les besoins a sa source situ¨¦e hors de leurs fronti¨¨res. Dans ce contexte, la coop¨¦ration dans le domaine de l¡¯eau a constitu¨¦ un probl¨¨me s¨¦rieux pour de nombreux pays africains tout au long de leur histoire et continue de l¡¯¨ºtre alors que leur ¨¦conomie se d¨¦veloppe et devient de plus en plus int¨¦gr¨¦e.

R¨¦cemment, la demande de plus en plus importante en eau caus¨¦e par la croissance d¨¦mographique et le d¨¦veloppement industriel et agricole a eu un impact sur les bassins fluviaux dans toute l¡¯Afrique. Les climats semi-arides ¨¤ tr¨¨s arides de l¡¯Afrique australe ont conduit ¨¤ une variabilit¨¦ ¨¦lev¨¦e de la disponibilit¨¦ en eau dans le temps et dans l¡¯espace. Seulement 10 % des eaux de pluie sont disponibles compar¨¦es ¨¤ 30 % pour la moyenne mondiale. Avec les effets du changement climatique, la pression sur les ressources en eau exacerbera la variabilit¨¦ naturelle d¨¦j¨¤ ¨¦lev¨¦e. Dans ce contexte, la coop¨¦ration et une gestion efficace de l¡¯eau ne sont pas simplement un choix, mais un devoir.

Dans une r¨¦gion aride, la demande en eau pour la consommation humaine et le d¨¦veloppement ¨¦conomique est en concurrence avec le besoin pour assurer la sant¨¦ des ¨¦cosyst¨¨mes. La Gestion int¨¦gr¨¦e des ressources en eau (IWRM) vise ¨¤ ¨¦quilibrer la demande pour le d¨¦veloppement ¨¦conomique et social et les besoins pour la sant¨¦ de l¡¯environnement et des ¨¦cosyst¨¨mes. Son approche est particuli¨¨rement importante en Afrique o¨´ la majorit¨¦ des moyens de subsistance des populations sont directement li¨¦s ¨¤ la sant¨¦ des ¨¦cosyst¨¨mes et aux services qu¡¯ils fournissent et influent directement sur eux. La surexploitation de l¡¯eau pour les activit¨¦s ¨¦conomiques peut avoir des effets n¨¦gatifs importants sur les autres activit¨¦s ¨¦co- nomiques ou sociales qui d¨¦pendent de la sant¨¦ des ¨¦cosyst¨¨mes.

LE SUCC?S DE L¡¯APPROCHE IWRM : L¡¯AUTONOMISATION DES POPULATIONS ET UNE GOUVERNANCE PLUS FORTE ? TOUS LES NIVEAUX

La pauvret¨¦ est souvent une cause profonde de la mauvaise gestion des ressources naturelles et de la d¨¦gradation des ¨¦co-syst¨¨mes qui en r¨¦sulte. Les pratiques de l¡¯IWRM ne seront pas durables si elles sont impos¨¦es ¨¤ des populations qui disposent de modes de subsistance alternatifs limit¨¦s, voire inexistants. Pour assurer l¡¯efficacit¨¦ de l¡¯IWRM, les populations devraient non seulement participer aux pratiques locales, mais aussi ¨ºtre responsabilis¨¦es. Les ¨¦tudes de cas suivantes montrent comment de meilleures pratiques de gestion des aires d¡¯alimentation par les villageois peuvent conduire ¨¤ leur autonomisation.

? Mpulungu, en Zambie, sur les rives du lac Tanganyika, la s¨¦dimentation et la surp¨ºche sont consid¨¦r¨¦es comme un probl¨¨me majeur pour l¡¯¨¦cosyst¨¨me du lac. La diminution des prises de buka buka (Lates stappersii), constat¨¦e de la moiti¨¦ des ann¨¦es 1990 jusqu¡¯¨¤ nos jours, a clairement indiqu¨¦ un changement alarmant dans l¡¯¨¦cosyst¨¨me, ce qui a affect¨¦ la vie des p¨ºcheurs. Mais ils n¡¯avaient pas d¡¯autres choix que de continuer de p¨ºcher, risquant parfois leur propre vie en allant chercher le poisson loin des rives afin d¡¯¨¦viter les zones touch¨¦es par la s¨¦dimentation. ? Mpulungu, le revenu moyen des p¨ºcheurs qui ¨¦tait de 517 dollars par an, tr¨¨s inf¨¦rieur au revenu moyen par habitant en Zambie de 1 160 dollars1, baissait. En 2009, un fonds de rotation consacr¨¦ ¨¤ la gestion environnementale et ¨¦conomique du lac Tanganyika a ¨¦t¨¦ cr¨¦¨¦ par un projet mis en ?uvre par le Programme des Nations Unies pour le d¨¦veloppement (PNUD) et financ¨¦ par le Fonds pour l¡¯environnement mondial (FEM). Une formation ¨¤ des activit¨¦s g¨¦n¨¦ratrices de revenu ainsi qu¡¯¨¤ la gestion durable des aires d¡¯alimentation a ¨¦t¨¦ offerte ¨¤ 11 communaut¨¦s cibl¨¦es afin de r¨¦duire la pression exerc¨¦e sur les terres et la p¨ºche. Sebi Nafukwe, l¡¯une des 700 femmes qui a b¨¦n¨¦fici¨¦ de la formation, s¡¯est lanc¨¦e dans la culture du riz avec un petit cr¨¦dit de 60 dollars. Elle gagne aujourd¡¯hui 279 dollars par an de la vente du riz. Avec ce nouveau revenu, elle et les autres femmes b¨¦n¨¦ficiant du fonds de rotation satisfont maintenant aux besoins nutritionnels de leur famille et envoient leurs enfants ¨¤ l¡¯¨¦cole. Un p¨ºcheur local, John Simwligua, qui a commenc¨¦ un ¨¦levage de poisson dans un ¨¦tang avec un cr¨¦dit de 1 300 dollars, gagne aujourd¡¯hui 1 900 dollars tous les six mois. Non seulement il gagne plus, mais il jouit aussi d¡¯une plus grande stabilit¨¦ ¨¦conomique. Les comit¨¦s de d¨¦veloppement des communaut¨¦s, cr¨¦¨¦s lorsque le fonds de rotation a ¨¦t¨¦ ¨¦tabli, ont jou¨¦ un r?le crucial en mettant la pression sur les membres pour qu¡¯ils remboursent la totalit¨¦ de leur pr¨ºt. Pour obtenir un pr¨ºt, les b¨¦n¨¦ficiaires doivent ¨ºtre des membres actifs et responsables de la communaut¨¦ et ne pas avoir d¡¯ant¨¦c¨¦dents de violence familiale. Willies Simfukwe, Commissaire de district de Mpulungu et Pr¨¦sident du comit¨¦ de coordination du d¨¦veloppement du district, explique que les gains ¨¦conomiques n¡¯ont pas seulement contribu¨¦ ¨¤ atteindre l¡¯objectif principal du projet ¨C r¨¦duire la s¨¦dimentation et la surp¨ºche ¨C mais ont aussi chang¨¦ les comportements parmi les populations qui ont pris l¡¯habitude d¡¯¨¦pargner. Responsabilis¨¦s, les membres des communaut¨¦s ont activement particip¨¦ aux activit¨¦s de lutte contre l¡¯¨¦rosion, pleinement conscients des interactions entre leurs moyens de subsistance et l¡¯¨¦cosyst¨¨me. Dans le plus grand des quatre fleuves qui se jettent dans le lac, les charges de s¨¦diments ont ¨¦t¨¦ r¨¦duites de 158,99 ¨¤ 114,76 tonnes par jour gr?ce ¨¤ la plantation d¡¯arbres et d¡¯autres mesures de lutte contre l¡¯¨¦rosion pratiqu¨¦es par les villageois.

Uvira, une ville tr¨¨s pauvre de la province du Sud-Kivu, en R¨¦publique d¨¦mocratique du Congo (RDC), un autre site situ¨¦ pr¨¨s du lac Tanganyika, a beaucoup souffert de l¡¯¨¦rosion. Les charges de s¨¦diments ¨¦lev¨¦es ont endommag¨¦ l¡¯¨¦cosyst¨¨me aquatique du lac, tandis que les montagnes d¨¦nud¨¦es expos¨¦es aux glissements de terrain et la productivit¨¦ faible constituent un probl¨¨me pour les communaut¨¦s locales. Les conflits violents dans la r¨¦gion ont aussi eu un impact n¨¦gatif sur les populations et l¡¯¨¦cosyst¨¨me. Des groupes arm¨¦s coupaient des arbres pour du charbon de bois et du bois de chauffage. Les populations locales, en particulier les femmes, avaient peur d¡¯aller travailler dans les champs craignant d¡¯¨ºtre tu¨¦es ou viol¨¦es2. Le projet PNUD-FEM a travaill¨¦ avec 27 communaut¨¦s de la r¨¦gion et 5 associations locales, notamment une association de femmes, afin de promouvoir des mesures de lutte contre l¡¯¨¦rosion et d¡¯am¨¦liorer les pratiques de gestion des aires d¡¯alimentation. Sept p¨¦pini¨¨res ont ¨¦t¨¦ cr¨¦¨¦es en collaboration avec des organisations communautaires locales, produisant pr¨¨s de 2 millions de jeunes plants d¡¯une vari¨¦t¨¦ d¡¯arbres autochtones. Pr¨¨s d¡¯un million d¡¯arbres ont ¨¦t¨¦ plant¨¦s de mars 2011 ¨¤ novembre 2102. Au total 832 arbres ont ¨¦t¨¦ plant¨¦s et 167 remis sur pied. De nombreux arbres fruitiers ont ¨¦t¨¦ plant¨¦s pour compl¨¦ter les besoins nutritionnels des communaut¨¦s locales. Des arbres au bois pr¨¦cieux comme le Haegenia abyssinica et le Hkaya anthoteca ont ¨¦t¨¦ plant¨¦s pour la g¨¦n¨¦ration future. Pour r¨¦duire la consommation de bois de chauffage, 30 personnes ont suivi une formation ¨¤ la production de fourneaux ¨¤ efficacit¨¦ ¨¦nerg¨¦tique. Plus de 2 700 fourneaux ont ensuite ¨¦t¨¦ produits localement et vendus 5 dollars pi¨¨ce. Leur vente a permis de r¨¦duire la consommation de bois de chauffage et a engendr¨¦ un profit de 10 000 dollars pour les communaut¨¦s locales qui ont ¨¦t¨¦ r¨¦investis dans la production de fourneaux, ce qui est devenu une entreprise lucrative. Les communaut¨¦s se sont senties non seulement responsables, mais aussi, peut-¨ºtre pour la premi¨¨re fois, en mesure de s¡¯occuper de leur famille, de leurs terres et de leurs ressources.

Les cas ci-dessus pr¨¦sentent plusieurs points communs :

1. apr¨¨s les interventions, les moyens d¡¯existence des communaut¨¦s ont ¨¦t¨¦ renforc¨¦s et les personnes ont eu une meilleure emprise sur leur vie;

2. gr?ce aux interventions, les populations ont pris davantage conscience des interactions entre leurs activit¨¦s et les ¨¦cosyst¨¨mes qu¡¯elles utilisent et ont ¨¦t¨¦ form¨¦es ¨¤ les utiliser de mani¨¨re durable;

3.? les actions ont renforc¨¦ la gouvernance environnementale au niveau local;

4.? ces interventions au niveau local ont fait partie d¡¯interventions plus vastes ¨¤ l¡¯¨¦chelle des bassins, produisant donc un dialogue qui permettra ¨¤ l¡¯avenir d¡¯influencer la planification et les processus d¡¯investissements sur une plus grande ¨¦chelle.

PNUD ET FEM

Au cours des vingt derni¨¨res ann¨¦es, le PNUD, en partenariat avec le FEM, a contribu¨¦ ¨¤ la gestion d¡¯un certain nombre de bassins fluviaux et de lacs transfrontaliers en Afrique sub-saharienne. L¡¯appui financier fourni par le FEM a permis de r¨¦aliser des ¨¦valuations transfrontali¨¨res qui ont combl¨¦ le d¨¦ficit de connaissances et encourag¨¦ la coop¨¦ration entre les pays, aucun gouvernement ne disposant d¡¯un budget ad¨¦quat pour le faire. Am¨¦liorer les connaissances d¡¯un bassin et assurer l¡¯¨¦galit¨¦ d¡¯acc¨¨s de tous les ?tats d¡¯un bassin ¨¤ l¡¯information et aux donn¨¦es du bassin ont contribu¨¦ de mani¨¨re significative ¨¤ instaurer la confiance entre eux. En tant que tierce partie, le PNUD est consid¨¦r¨¦ comme un partenaire id¨¦al pour aider les pays ¨¤ n¨¦gocier entre eux en vue de cr¨¦er un plan de gestion commun, un cadre l¨¦gal et/ou une commission mixte. Il a apport¨¦ son appui ¨¤ la cr¨¦ation de l¡¯Autorit¨¦ du Lac Tanganyika (ALT) et l¡¯a aid¨¦e ¨¤ renforcer ses capacit¨¦s institutionnelles r¨¦gionales avec des interventions concr¨¨tes de l¡¯IRWM dans les bassins du lac Tchad, des fleuves Okavango, Orange-Senqu et Pangani. Il a ¨¦galement entrepris un nouveau projet qui vise ¨¤ renforcer la capacit¨¦ de l¡¯IRWM de cinq petits ?tats insulaires en d¨¦veloppement (Cap-Vert, Comores, Maurice, Sao Tom¨¦-et-Principe et Seychelles). Toutes les interventions visent ¨¤ renforcer la coop¨¦ration transfrontali¨¨re et/ou intersectorielle n¨¦cessaire pour r¨¦aliser l¡¯IRWM.

Par ces programmes, l¡¯objectif du PNUD est d¡¯aider les pays ¨¤ s¡¯engager sur une voie de d¨¦veloppement durable pour realizer pleinement leur potentiel de d¨¦veloppement. Dans de nombreux pays sub-africains, le manque de ressources en eau constitue un obstacle ¨¤ leur potentiel de d¨¦veloppement. Par un usage attentif et efficace des ressources en eau et des ¨¦cosyst¨¨mes qui y sont associ¨¦s, il est possible d¡¯assurer un d¨¦veloppement socio-¨¦conomique durable d¡¯un bassin ou d¡¯une nation donn¨¦e. Les projets PNUD-FEM encouragent les r¨¦formes politiques aux niveaux national et r¨¦gional pour mettre en place une meilleure gouvernance de l¡¯eau et de l¡¯environnement aux niveaux local, national et r¨¦gional. Un bon dosage de r¨¦formes politiques peut pallier ou ¨¦viter les ¨¦checs du march¨¦ qui engendrent un certain nombre de probl¨¨mes environnementaux en veillant ¨¤ ce que les externalit¨¦s environnementales soient internalis¨¦es; peut r¨¦orienter les subventions allou¨¦es ¨¤ des pratiques non durables et orienter les futurs investissements ¨¤ la fois publics et priv¨¦s dans la protection des ¨¦cosyst¨¨mes et l¡¯am¨¦lioration des divers services que ces ¨¦cosyst¨¨mes peuvent fournir aux populations et ¨¤ la soci¨¦t¨¦; et peut encourager l¡¯utilisation durable des ressources. Les interventions du projet PNUD-FEM sont con?ues ¨¤ tous les niveaux de la gouvernance de l¡¯eau. Tout en aidant les pays ¨¤ n¨¦gocier des protocoles ou des conventions nationales, le PNUD aide aussi les pays ¨¤ r¨¦aliser des activit¨¦s au niveau local pour mieux utiliser les ressources en eau et apporte son appui ¨¤ l¡¯am¨¦lioration des moyens de subsistance en visant ¨¤ ce que les gouvernements nationaux ou locaux soient en mesure de reproduire ces pratiques lorsqu¡¯elles auront prouv¨¦ leur efficacit¨¦.

La coop¨¦ration transfrontali¨¨re ainsi que la gestion int¨¦gr¨¦e des ressources en eau sont n¨¦cessaires pour que l¡¯Afrique sub-saharienne r¨¦alise son potentiel de d¨¦veloppement ¨¦cono- mique tout en maintenant l¡¯int¨¦grit¨¦ de l¡¯¨¦cosyst¨¨me. Le maintien de l¡¯int¨¦grit¨¦ de l¡¯¨¦cosyst¨¨me de l'Afrique et son potential ¨¦conomique vont de pair. Ces approches deviennent m¨ºme plus essentielles lorsque des solutions techniques et des projets d¡¯infrastructure, qui jouent ¨¦galement un r?le crucial dans le d¨¦veloppement, sont inclus dans la planification ¨¤ l¡¯¨¦chelle des bassins.

La r¨¦duction de la pauvret¨¦, l¡¯autonomisation des femmes, la s¨¦curit¨¦ alimentaire et l¡¯¨¦ducation font partie des nombreux avantages socio-¨¦conomiques que les interventions du projet ont permis de r¨¦aliser dans les communaut¨¦s pilotes, en plus de la viabilit¨¦ de l¡¯environnement. Lorsque les interventions de l¡¯IRWM permettent aux communaut¨¦s de se prendre en charge, les activit¨¦s mises en place par un soutien externe seront plus susceptibles de continuer une fois que ce soutien sera retir¨¦. Les communaut¨¦s autonomes peuvent mieux s¡¯organiser pour faire entendre leur voix aux niveau subnational, national et international, et leur demande pour une meilleure gouvernance et responsabilit¨¦ environnementale ¨¤ tous les niveaux renforcera les pratiques de l¡¯IRWM. Les interventions du PNUD visent ¨¤ cr¨¦er et ¨¤ soutenir cette spirale positive.

Notes

1??? ?Revenu moyen national par habitant, selon la Banque mondiale ().

2???? Commodities of War: Communities speak out on the true cost of conflict in the eastern DRC (document d¡¯information 164 d¡¯Oxfam, novembre 2012).

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