19 mars 2018

L¡¯eau est distribu¨¦e par un contingent rwandais de l¡¯op¨¦ration hybride de l¡¯Union africaine et des Nations Unies au Darfour (MINUAD) ¨¤ Tora, au nord du Darfour. La source d¡¯eau la plus proche est ¨¤ 1,5 heure et des ?nes sont r¨¦guli¨¨rement utilis¨¦s pour transporter l¡¯eau jusqu¡¯au village. 29 juillet 2009.? ???UN PHOTO/ OLIVER CHASSOT?

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Introduction

L¡¯eau douce est une ressource essentielle ¨¤ la sant¨¦ humaine, ¨¤ la prosp¨¦rit¨¦ et ¨¤ la s¨¦curit¨¦. Elle est aussi essentielle ¨¤ l'¨¦radication de la pauvret¨¦, ¨¤ l¡¯¨¦galit¨¦ des sexes, ¨¤ la s¨¦curit¨¦ alimentaire et ¨¤ la pr¨¦servation des ¨¦cosyst¨¨mes. Pourtant, les ressources hydriques sont soumises ¨¤ des pressions de plus en plus fortes dues ¨¤ des facteurs comme la croissance d¨¦mographique, la variabilit¨¦ du climat et le changement climatique. Alors qu¡¯elle est limit¨¦e, l¡¯eau est de plus en plus sollicit¨¦e par une population croissante et des usages de plus en plus nombreux.

L¡¯Organisation internationale pour les migrations reconna?t que le changement climatique et la migration sont les questions politiques les plus urgentes de notre ¨¦poque. En effet, la communaut¨¦ internationale reconna?t la relation entre la variabilit¨¦ du climat et la disponibilit¨¦ des ressources en eau qui a des incidences n¨¦gatives sur la s¨¦curit¨¦ alimentaire et la stabilit¨¦ sociale et donne lieu ¨¤ des mouvements migratoires dans le monde qui ne cessent d¡¯augmenter. Dans ce contexte, il est crucial que la communaut¨¦ internationale r¨¦unisse des connaissances scientifiques solides afin d¡¯aider les pays ¨¤ mieux g¨¦rer leurs ressources en eau et ¨¤ mieux r¨¦pondre aux d¨¦fis li¨¦s ¨¤ l¡¯eau afin d¡¯assurer la s¨¦curit¨¦ de l¡¯approvisionnement en eau en mettant en ?uvre l¡¯objectif de d¨¦veloppement durable (ODD) 6.

L¡¯Organisation des Nations Unies pour l¡¯¨¦ducation, la science et la culture (UNESCO) ?uvre ¨¤ cette fin depuis 40 ans par le biais de sa Division des sciences de l¡¯eau et, plus pr¨¦cis¨¦ment, des ?tats Membres du Programme hydrologique international (PHI), le seul programme intergouvernemental du syst¨¨me des Nations Unies consacr¨¦ ¨¤ la recherche dans le domaine de l¡¯eau ainsi qu¡¯¨¤ la gestion des ressources en eau, ¨¤ l¡¯¨¦ducation et au renforcement des capacit¨¦s. Initialement un programme sur la recherche hydrologique coordonn¨¦ ¨¤ l¡¯¨¦chelle internationale, il constitue aujourd¡¯hui une approche globale visant ¨¤ faciliter l¡¯¨¦ducation et ¨¤ am¨¦liorer la gestion et la gouvernance des ressources en eau. La Division des sciences de l¡¯eau de l¡¯UNESCO offre un cadre qui r¨¦unit les chercheurs scientifiques et les d¨¦cideurs, b¨¦n¨¦ficiant du r¨¦seau ¨¦tendu de la famille de l¡¯eau qui comprend le PHI, le Programme mondial pour l¡¯¨¦valuation des ressources en eau (WWAP) ainsi que les centres et les chaires de l¡¯Unesco relatifs ¨¤ l'eau.

La cr¨¦ation des soci¨¦t¨¦s du savoir par l¡¯UNESCO est bas¨¦e sur le principe que l¡¯acc¨¨s de tous ¨¤ l¡¯information et au savoir est essentiel pour construire la paix, promouvoir le d¨¦veloppement ¨¦conomique durable et offrir des approches adapt¨¦es aux diff¨¦rentes cultures et tenant compte des disparit¨¦s entre les sexes afin de r¨¦pondre aux d¨¦fis li¨¦s ¨¤ l¡¯eau.

PARTIE I?: r¨¦pondre aux besoins des ¨¦tats membres

? tous les niveaux, l¡¯¨¦ducation relative ¨¤ l¡¯eau doit ¨ºtre am¨¦lior¨¦e si nous voulons r¨¦pondre aux d¨¦fis mondiaux. Elle d¨¦bute d¨¨s le plus jeune ?ge, ¨¤ l¡¯¨¦cole, afin de faire ¨¦voluer les mentalit¨¦s vers la reconnaissance de l¡¯importance de cette ressource vitale. Au niveau local, les strat¨¦gies d¡¯¨¦ducation peuvent promouvoir la conservation de l¡¯eau ¨¤ l¡¯¨¦chelle de la communaut¨¦ et am¨¦liorer les comp¨¦tences dans le domaine de la cogestion des ressources en eau. La participation des jeunes peut jouer un r?le important en sensibilisant les autres membres de la communaut¨¦. Les objectifs vis¨¦s comprennent aussi le renforcement des capacit¨¦s dans l¡¯¨¦ducation relative ¨¤ l¡¯eau au niveau tertiaire, en particulier dans les pays en d¨¦veloppement. Toutefois, cette ¨¦ducation va au-del¨¤ de l¡¯enseignement des sciences hydrologiques. L¡¯UNESCO sollicite aussi la participation des professionnels des m¨¦dias pour communiquer des informations pr¨¦cises et d¨¦taill¨¦es sur les questions li¨¦es ¨¤ l¡¯eau. La collaboration entre les diff¨¦rents domaines de l¡¯¨¦ducation est essentielle pour d¨¦velopper des outils, des directives, des documents d¡¯information, des programmes de d¨¦veloppement professionnel et des ¨¦tudes de cas.

L¡¯¨¦ducation relative ¨¤ l¡¯eau comprend aussi la n¨¦cessit¨¦ de d¨¦velopper des connaissances scientifiques par le biais de la formation de sp¨¦cialistes. La formation professionnelle continue des parties prenantes, par exemple, dans le cadre de l¡¯Institut pour l¡¯¨¦ducation relative ¨¤ l¡¯eau de cat¨¦gorie 2 (IHE Delft) de l¡¯UNESCO, h¨¦berg¨¦ aux Pays-Bas, permet d¡¯accro?tre les connaissances sur les ressources en eau et les questions li¨¦es ¨¤ l¡¯eau et d¡¯assurer la mise en ?uvre de projets et de politiques qui appliquent les concepts scientifiques d'une gestion durable.

Dans le cadre de cette initiative, la coop¨¦ration entre les organisations internationales, les professionnels et les chercheurs joue un r?le crucial dans le d¨¦veloppement durable et le renforcement des connaissances scientifiques dans le domaine de l¡¯eau. En effet, ces r¨¦seaux permettent de rem¨¦dier ¨¤ l¡¯insuffisance des connaissances en facilitant le transfert, l¡¯¨¦change et le partage de l¡¯expertise entre les institutions, les universit¨¦s, la soci¨¦t¨¦ civile, les communaut¨¦s locales, les chercheurs et les d¨¦cideurs. Ces processus de coop¨¦ration encouragent aussi la coop¨¦ration Nord-Sud et Sud-Sud. Les r¨¦seaux, comme la famille de l¡¯eau de l¡¯UNESCO, compos¨¦e de 48 chaires et de 36 centres et instituts relatifs ¨¤ l¡¯eau, se penchent sur la s¨¦curit¨¦ de l¡¯approvisionnement en eau ainsi que sur d¡¯autres d¨¦fis li¨¦s ¨¤ l¡¯eau en d¨¦veloppant de nouvelles connaissances, des technologies innovantes, des programmes de recherche scientifique collaborative interdisciplinaire, des r¨¦seaux, la formation et des capacit¨¦s. Dans les domaines o¨´ l¡¯expertise fait d¨¦faut, les chaires et les centres sont devenus des p?les d¡¯excellence et d¡¯innovation contribuant ¨¤ d¨¦velopper des atouts r¨¦gionaux.?

PARTIE II?: importance de l¡¯acc¨¨s de tous ¨¤ l¡¯information

L¡¯acc¨¨s ¨¤ l¡¯eau potable saine, salubre, ¨¤ un prix abordable, et ¨¤ l¡¯assainissement est reconnu comme un droit de l¡¯homme, mais les moyens et la gouvernance varient selon les pays et les continents. Les connaissances et l¡¯information ont une incidence importante sur la gestion des ressources en eau et donc sur la vie des populations. L¡¯acc¨¨s de tous ¨¤ l¡¯information est une condition fondamentale pour construire des soci¨¦t¨¦s pacifiques, d¨¦mocratiques et inclusives, ce qui est au c?ur du mandat de l¡¯UNESCO. Pour r¨¦aliser l¡¯objectif 6 au niveau mondial, il est absolument n¨¦cessaire d¡¯am¨¦liorer l¡¯acc¨¨s aux donn¨¦es et d'encourager la diffusion des connaissances. Le partage des contenus, des technologies et des processus par le biais de la sensibilisation, la formulation de politiques et le renforcement des capacit¨¦s permet d¡¯¨¦largir l¡¯acc¨¨s ¨¤ l¡¯information. Cela permet aux parties prenantes, aux chercheurs, aux ¨¦tudiants et aux ¨¦ducateurs du monde entier d¡¯avoir un acc¨¨s sans pr¨¦c¨¦dent aux connaissances, ¨¤ l¡¯information et aux technologies.

Le manque d¡¯informations d¨¦taill¨¦es, d¡¯indicateurs appropri¨¦s et de capacit¨¦s repr¨¦sente un d¨¦fi important pour les pays. En effet, sans la possibilit¨¦ de traiter les donn¨¦es brutes, de les analyser et de les transformer en informations et en connaissances sous une forme qui peut ¨ºtre comprise et utilis¨¦e par les d¨¦cideurs, l¡¯acc¨¨s aux donn¨¦es ne servira pas ¨¤ grand-chose, m¨ºme si celles-ci sont tr¨¨s nombreuses. Fournir des outils en libre acc¨¨s, comme le Syst¨¨me de r¨¦seau d¡¯information sur l¡¯eau PHI-WINS ou le portail de donn¨¦es oc¨¦anographiques1, qui offrent tous les deux des donn¨¦es g¨¦ospatiales, permet le partage d¡¯informations claires et directes et cr¨¦e une base solide ¨¤ la prise de d¨¦cision. Par exemple, en 2008, le BGR et UNESCO-PHI ont publi¨¦ la premi¨¨re carte mondiale des 273 aquif¨¨res transfronti¨¨res partag¨¦s. Lorsqu¡¯elle a ¨¦t¨¦ mise ¨¤ jour en 2015, il n¡¯en restait que 592. Cette information est disponible gr?ce au PHI-WINS.

Face ¨¤ la n¨¦cessit¨¦ de disposer d¡¯informations fiables pour traiter efficacement la question complexe de la gestion des ressources hydriques, un certain nombre d¡¯outils et de m¨¦thodologies ont ¨¦t¨¦ d¨¦velopp¨¦s. Ils combinent diff¨¦rents types de donn¨¦es qui tirent parti des technologies de l¡¯information et de la communication (TIC)?et fournissent des mod¨¨les pour r¨¦pondre aux d¨¦fis pos¨¦s par la s¨¦curit¨¦ de l¡¯approvisionnement en eau. La Division des sciences de l¡¯eau de l¡¯UNESCO encourage l¡¯utilisation de ces technologies dans diverses activit¨¦s comme, par exemple, la mise en place de syst¨¨mes de surveillance du climat en Am¨¦rique latine et en Afrique, le renforcement des capacit¨¦s des ?tats Membres ¨¤ mettre en place des alertes en cas d¡¯inondation en Asie du Sud et ¨¤ les g¨¦rer ainsi que le d¨¦veloppement de la gestion des risques climatiques dans les zones urbaines.

Associant le libre acc¨¨s et les TIC, le mod¨¨le de logiciel libre et gratuit (FOOS) fournit des outils et des processus int¨¦ressants pour cr¨¦er, ¨¦changer, partager et exploiter efficacement le logiciel et les connaissances pour la gestion des ressources en eau. Outil pratique pour le d¨¦veloppement, FOSS peut jouer un r?le important, car ses caract¨¦ristiques en font un instrument utile pour r¨¦duire l¡¯¨¦cart entre les pays industrialis¨¦s et ceux des ¨¦conomies ¨¦mergentes.

Les connaissances li¨¦es ¨¤ la gestion de l¡¯eau ne sont pas limit¨¦es aux informations scientifiques. Dans les communaut¨¦s rurales et autochtones, le savoir local est ¨¤ la base des d¨¦cisions et d'une gestion des ressources en eau adapt¨¦es aux besoins locaux. Alors qu¡¯elles ¨¦taient jusqu¡¯alors consid¨¦r¨¦es comme des utilisatrices des ressources, les populations autochtones sont aujourd¡¯hui reconnues comme des partenaires essentiels dans la gestion de l¡¯eau. Ainsi, le programme des Syst¨¨mes de savoirs locaux et autochtones (LINKS)2 offre une initiative interdisciplinaire afin que les communaut¨¦s locales jouent un r?le actif et ¨¦quitable dans la gestion des ressources, surmontant les obstacles cr¨¦¨¦s par les diff¨¦rences entre les points de vue scientifiques et autochtones.

La diffusion des connaissances et l¡¯¨¦change des meilleures pratiques sont importants pour faciliter la communication entre les sp¨¦cialistes, les professionnels locaux et les d¨¦cideurs. Le Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau est un bon exemple. Il vise ¨¤ fournir aux d¨¦cideurs des outils pour mettre en ?uvre une utilisation durable de l¡¯eau et ¨¤ pr¨¦senter les meilleures pratiques ainsi que des analyses th¨¦oriques approfondies afin d¡¯encourager les id¨¦es et les initiatives pour am¨¦liorer la gestion du secteur de l¡¯eau. Coordonn¨¦ par le WWAP de l¡¯UNESCO, le Rapport est un effort commun des institutions des Nations Unies et des entit¨¦s qui sont membres du Groupe de travail ONU-Eau en partenariat avec des gouvernements, des organisations internationales, des organisations non gouvernementales et d¡¯autres parties prenantes.

PARTIE III?: renforcer les connaissances par le biais du programme 2030 et des objectifs de d¨¦veloppement durable

Le renforcement des connaissances scientifiques li¨¦es aux ressources en eau d¨¦pend aussi de la capacit¨¦ des professionnels de l¡¯eau ¨¤ ¨¦tablir des liens, ¨¤ coop¨¦rer et ¨¤ ?uvrer ¨¤ la r¨¦alisation d¡¯objectifs communs. C¡¯est d¡¯ailleurs m¨ºme plus important, puisque l¡¯acc¨¨s de tous ¨¤ l¡¯eau ainsi qu'une gestion saine sont essentielles ¨¤ la r¨¦alisation de plusieurs objectifs et cibles des ODD. Ces connaissances peuvent donc contribuer ¨¤ mettre en ?uvre le Programme 2030.

Le Rapport mondial des Nations Unies sur la valorisation de l¡¯eau 2016 a fait valoir que trois emplois sur quatre dans le monde sont d¨¦pendants de l¡¯eau et que les p¨¦nuries d¡¯eau ainsi que le manque d¡¯acc¨¨s ¨¤ l¡¯eau peuvent limiter la croissance ¨¦conomique dans les ann¨¦es ¨¤ venir3. La gestion durable des ressources en eau et la fourniture de services li¨¦s ¨¤ l¡¯eau peuvent donc avoir une incidence positive sur la croissance de l¡¯emploi et la qualit¨¦ des emplois. En r¨¦sum¨¦, r¨¦duire le ch?mage des jeunes, l¡¯inad¨¦quation des comp¨¦tences et les in¨¦galit¨¦s entre les sexes dans le secteur de l¡¯eau peut contribuer ¨¤ assurer la s¨¦curit¨¦ de l¡¯approvisionnement en eau au niveau mondial. Il est possible de relever ces d¨¦fis en renfor?ant l¡¯¨¦ducation et les capacit¨¦s ¨¤ tous les niveaux. Cet objectif int¨¨gre les aspects ¨¦conomiques, sociaux et environnementaux et reconna?t la relation ¨¦troite entre l¡¯eau (ODD 6), l¡¯¨¦ducation (ODD 4) et l¡¯emploi (ODD 8) dans la r¨¦alisation du d¨¦veloppement pour tous.

Le Programme 2030 offre une base au renforcement des connaissances scientifiques dans certains domaines li¨¦s ¨¤ l¡¯eau. Par exemple, avec les connaissances fiables des eaux de surface, la premi¨¨re phase du suivi de l¡¯indicateur 6.5.2 des ODD sur la coop¨¦ration transfronti¨¨re, dont l¡¯UNESCO est coresponsable, mettra probablement l¡¯accent sur les d¨¦fis que les pays rencontrent dus aux lacunes dans les connaissances relatives aux eaux souterraines. L¡¯absence de coop¨¦ration officielle, op¨¦rationnelle en mati¨¨re de ressources en eaux souterraines vient en partie des connaissances scientifiques et techniques limit¨¦es concernant l¡¯emplacement des aquif¨¨res transfronti¨¨res, leur ¨¦tendue et d¡¯autres caract¨¦ristiques physiques. En ce sens, le Programme 2030 est une occasion unique pour l¡¯UNESCO-PHI et les organismes des Nations Unies de continuer ¨¤ d¨¦velopper les connaissances scientifiques concernant la gestion des eaux souterraines aux niveaux national, mondial et transfronti¨¨re.

Afin de sensibiliser les pays aux progr¨¨s r¨¦alis¨¦s dans la r¨¦alisation de l¡¯ODD 6 et de les aider ¨¤ ¨¦laborer une feuille de route vers un d¨¦veloppement plus durable, une ¨¦quipe sp¨¦ciale dirig¨¦e par le WWAP de l¡¯UNESCO a ¨¦t¨¦ nomm¨¦e pour produire le Rapport de synth¨¨se sur l¡¯ODD 6 relatif ¨¤ l¡¯eau et ¨¤ l¡¯assainissement 20184afin de donner un aper?u de la mise en ?uvre de l¡¯ODD 6 aux niveaux mondial et r¨¦gional. Au cours de ce processus, la technologie et l¡¯innovation devraient permettre d¡¯am¨¦liorer la base de connaissances g¨¦n¨¦rales sur les ressources en eau.

De plus, il est crucial d¡¯¨¦laborer des initiatives communes r¨¦unissant la communaut¨¦ internationale et de fournir un cadre qui permet de communiquer les informations et de r¨¦pondre aux probl¨¨mes et aux besoins. C¡¯est l¡¯objectif de la D¨¦cennie internationale d¡¯action ??L¡¯eau et le d¨¦veloppement durable?? 2018-2028, qui r¨¦unit les partenaires de l¡¯eau en vue de promouvoir la coop¨¦ration et de sensibiliser les pays ¨¤ la gestion durable des ressources en eau.

Conclusion

C¡¯est gr?ce ¨¤ la recherche scientifique et ¨¤ la coop¨¦ration que nous pourrons rem¨¦dier ¨¤ l¡¯insuffisance des connaissances qui nous emp¨ºche de trouver des solutions durables pour la s¨¦curit¨¦ de l¡¯approvisionnement en eau. Dans ce contexte, il est essentiel pour l¡¯UNESCO de continuer ¨¤ d¨¦velopper des connaissances scientifiques solides afin d¡¯aider les pays ¨¤ mieux g¨¦rer leurs ressources en eau. Dans cette initiative, l¡¯UNESCO s¡¯emploie ¨¤ cr¨¦er des soci¨¦t¨¦s de savoir ouvertes en permettant aux communaut¨¦s locales d¡¯acc¨¦der ¨¤ l¡¯information ainsi qu¡¯en pr¨¦servant les donn¨¦es et en les partageant pour assurer une meilleure gestion des ressources en eau. Pour que ces investissements soient enti¨¨rement utilis¨¦s, l¡¯Organisation encourage une culture de partage des connaissances en cr¨¦ant des cadres principalement r¨¦els, mais aussi virtuels, et en soutenant les r¨¦seaux et les communaut¨¦s.

Les r¨¦seaux de coop¨¦ration de l¡¯UNESCO sont un facteur d¨¦terminant pour la cr¨¦ation et le d¨¦veloppement de ces connaissances. Promouvoir le libre acc¨¨s des contenus, des technologies et des processus peut ¨¦largir l¡¯acc¨¨s au savoir et r¨¦aliser l¡¯acc¨¨s universel ¨¤ l¡¯information, donc ¨¤ l¡¯eau.

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Notes

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1 Pour plus d¡¯information, voir and http://.

2 Pour plus d¡¯information, voir .

3 Programme mondial des Nations Unies pour l¡¯¨¦valuation des ressources en eau, Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur de l¡¯eau 2016?: eau et emplois (Organisation des Nations Unies pour l¡¯¨¦ducation, la science et la culture) (UNESCO), Paris, 2016, p. 38.

4 ONU-Eau et Programme mondial des Nations Unies pour l¡¯¨¦valuation des ressources en eau (WWAP ¨CUNESCO),?ODD 6¡ªRapport de synth¨¨se 2018 sur l¡¯eau et l¡¯assainissement dans le Programme 2030 ?(¨¤ para?tre).

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