C'est le quatri猫me volet de notre campagne d'un mois visant 脿 c茅l茅brer les femmes soldats de la paix. Le 29 mai est la Journ茅e internationale des soldats de la paix des Nations unies - une journ茅e pour rendre hommage 脿 notre personnel civil et en uniforme. Alors que nous comm茅morons le 20e anniversaire de la r茅solution 1325 du Conseil de s茅curit茅 des Nations unies sur les femmes, la paix et la s茅curit茅, nous dressons le profil de femmes soldats de la paix et les 茅coutons raconter leur propre histoire.
Pouvez-vous nous parler un peu de vous ?
Je suis le Major Nargis Parvin, de l'arm茅e du Bangladesh. Je suis soldat depuis 16 ans maintenant, et je me concentre sur la formation, la communication et la collecte de renseignements. J'ai 茅galement servi deux fois aux Nations Unies (ONU), d'abord dans la Mission des Nations Unies en Libye (MINUL) de 2008 脿 2009 et je suis actuellement dans la Mission de stabilisation de l'Organisation des Nations Unies en R茅publique d茅mocratique du Congo (MONUSCO).
Quelles sont vos responsabilit茅s au sein de la mission et quelle est votre journ茅e type ?
Actuellement, je suis l'officier d'茅tat-major 脿 la section DDR/RR-CVR (D茅sarmement, D茅mobilisation, Rapatriement, R茅int茅gration et R茅installation - R茅duction de la violence communautaire) du bureau ext茅rieur de Bunia. Ce travail n'est pas comme les activit茅s militaires habituelles et c'est un d茅fi. Je travaille avec diff茅rents groupes arm茅s, tant locaux qu'茅trangers, pour leur reddition.
Depuis combien de temps 锚tes-vous un soldat de la paix des Nations Unies et comment 锚tes-vous devenu un soldat de la paix ?
J'ai servi en Libye pendant un an et maintenant je vais 锚tre en RDC pendant un an 茅galement. Comment suis-je entr茅 脿 l'ONU ? Je suis pass茅 par une proc茅dure de s茅lection dans l'arm茅e du Bangladesh pour des p茅riodes de service en dehors de l'arm茅e, y compris dans des missions des Nations Unies. J鈥檃i 茅t茅 s茅lectionn茅 sur la base de mes ant茅c茅dents professionnels, de ma bonne r茅putation, de mon anciennet茅, de mes comp茅tences et de mon exp茅rience professionnelle. J鈥檃i 茅galement suivi la formation n茅cessaire pour cette t芒che.
Qu鈥檕nt pens茅 votre famille et vos amis dans votre pays d鈥檕rigine de votre d茅cision de quitter votre pays et de travailler pour une mission de maintien de la paix des Nations unies ?
Mes amis et les membres de ma famille sont fiers de moi. Ils disent que je fais un excellent travail aux Nations Unies en aidant le pays h么te et sa population 脿 parvenir 脿 une paix durable. J'ai tout le soutien de ma famille, ils sont ma force.
Quelles sont les trois choses que vous aimez le plus dans la mission et le pays ?
J'aime le fait que la situation s茅curitaire en RDC s'am茅liore, avec l'aide de la MONUSCO. Le processus de d茅sarmement est en cours. A part cela, j'aime la beaut茅 naturelle du pays. C'est incroyable.
Quelle partie de votre travail vous semble la plus difficile et pourquoi ?
Travailler avec les combattants est la partie la plus difficile de mon travail, mais c'est en m锚me temps passionnant. Les combattants peuvent 锚tre agressifs et si vous travailler avec eux, vous devez suivre la proc茅dure, 锚tre prudent et attentionn茅, en gardant 脿 l'esprit que nous sommes des gardiens de la paix.
Pensez-vous que les femmes soldats de la paix servent de mod猫les pour la population locale ?
Un grand oui ! Et ce, non seulement pour la population, mais aussi au sein des Nations Unies. Pourquoi est-ce que je dis cela ? Il y a certaines t芒ches que seules les femmes peuvent accomplir. Par exemple, lors du d茅sarmement, seul le personnel f茅minin peut s'occuper des combattantes ou de celles qui se rendent.
Que diriez-vous aux femmes soldats qui envisagent une carri猫re dans le maintien de la paix ?
Je dirais f茅licitations car elles font d茅j脿 un excellent travail pour l'humanit茅. Elles m茅ritent d'锚tre salu茅es ! Nous avons besoin d'un personnel 茅quilibr茅 en termes de genre pour 锚tre plus efficace dans la mise en 艙uvre du mandat des Nations Unies. Un jour, j'aimerais voir un ratio homme/femme de 50:50.
