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Libye : le Conseil de sécurité demande un cessez-le-feu immédiat et sans condition

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Libye : le Conseil de sécurité demande un cessez-le-feu immédiat et sans condition

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Bernardino Leon, lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée aux pourparlers de paix inter-libyens, le 26 août 2015.
Photo : ONU/Rick Bajornas
Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Bernardino Leon, lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée aux pourparlers de paix inter-libyens, le 26 août 2015. Photo : ONU/Rick Bajornas

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté jeudi une résolution dans laquelle il demande un cessez-le-feu immédiat et sans condition en Libye et proroge le mandat de la Mission d'appui des Nations Unies dans ce pays (MANUL) jusqu'au 15 mars 2016.

Dans cette résolution, les membres du Conseil de sécurité exhortent aussi toutes les parties en présence en Libye à s'associer de façon constructive aux efforts de la MANUL et du Représentant spécial du Secrétaire général, Bernardino Leon, en vue de finaliser l'Accord politique libyen.

Ils demandent également la formation immédiate d'un gouvernement d'entente nationale et la conclusion, dans le cadre du dialogue politique libyen facilité par l'Organisation des Nations Unies, d'un accord sur les dispositions de sécurité transitoires nécessaires à la stabilisation de la Libye.

La résolution encourage les États Membres de l'ONU, en particulier ceux de la région, à continuer « de presser toutes les parties libyennes de participer de manière constructive au dialogue engagé sous les auspices de l'Organisation des Nations Unies, à agir vite et à réussir dans leur entreprise ».

Les membres du Conseil de sécurité se sont déclarés profondément préoccupés par l'augmentation des tensions et la multiplication des déplacements de civils sous l'effet de la violence entre groupes armés, notamment dans le sud de la Libye, et ont prié instamment tous les groupes de faire preuve de retenue et de poser des jalons pour permettre à des initiatives de réconciliation locales et nationales de voir le jour.

Ils ont exhorté le gouvernement libyen à promouvoir et protéger les droits de l'homme et à respecter les obligations que lui fait le droit international. Ils ont demandé que les personnes responsables de violations du droit international humanitaire et de violations des droits de l'homme ou d'atteintes à ces droits, y compris les violences sexuelles, soient amenées à répondre de leurs actes.

Dans sa résolution, le Conseil a enfin prorogé jusqu'au 15 mars 2016 le mandat de la MANUL.

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