51吃瓜

"Ces temps ont 茅t茅 茅prouvants pour nous tous 脿 diff茅rents niveaux, presque comme un changement sismique dans la direction de notre travail, mais nous avons pris la d茅cision de ne pas oublier tout le reste, m锚me si nous nous concentrons sur la COVID-19.

Notre travail consiste 脿 fournir des conseils techniques et 脿 contribuer aux plans d'intervention, aux appels humanitaires, aux plans de d茅veloppement, ainsi qu'aux analyses socio-茅conomiques de l'impact de COVID-19, en coordination avec d'autres bureaux des Nations Unies en Afrique de l'Est.

Nous fournissons des conseils pour la pr茅vention de la stigmatisation et de la discrimination, en particulier en ce qui concerne l'acc猫s aux soins de sant茅 et aux tests pour les personnes soup莽onn茅es d'avoir des sympt么mes de la COVID-19, et nous organisons des s茅minaires en ligne avec des d茅fenseurs des droits de l'homme - y compris des femmes d茅fendeurs des droits de l'homme - sur l'impact de la pand茅mie sur leur travail et sur les soins auto-administr茅s.

Et nous surveillons les d茅clarations d'茅tat d'urgence dans la r茅gion de l'Afrique de l'Est, pour nous assurer qu'elles ne portent pas atteinte 脿 des droits tels que la libert茅 de mouvement, la libert茅 d'association et de parole, le droit 脿 la vie, le droit au meilleur 茅tat de sant茅 possible et le droit 脿 l'茅ducation.

D茅fis et enseignements tir茅s

Je me suis dit que cette pand茅mie me rappelle le dicton "l'homme pr茅voit et Dieu rit" : nous continuerons 脿 planifier, mais nous devons 锚tre agiles. Nous avons d没 pivoter imm茅diatement, pour pouvoir r茅pondre aux besoins des personnes que nous servons.

Le travail que nous avons tous effectu茅 sur l'analyse socio-茅conomique m'a ouvert les yeux sur le fait qu'il nous faut encore beaucoup plus, en particulier en Afrique, pour amener les organisations de la soci茅t茅 civile 脿 consid茅rer le tableau plus large des droits : la plupart des organisations se concentrent uniquement sur les droits civils et politiques, ce qui est vital, mais il y a une place pour ces organisations, et les institutions nationales des droits de l'homme, pour promouvoir et prot茅ger 茅galement les droits 茅conomiques, sociaux et culturels.

Une fois que cette pand茅mie a commenc茅, elle a exacerb茅 tous les probl猫mes que nous avions soulign茅s avant qu'elle ne commence, comme la pauvret茅, le manque d'acc猫s 脿 une 茅ducation de qualit茅 et le manque d'acc猫s aux services de sant茅. Mais elle a 茅galement contribu茅 脿 confirmer la raison d'锚tre des Nations Unies : montrer aux gouvernements comment mieux faire pour ceux qui pourraient 茅ventuellement passer entre les mailles du filet.

Plus de donn茅es, pour une meilleure protection

L'ONU a une id茅e standard de la vuln茅rabilit茅 : femmes, enfants, personnes d茅plac茅es, migrants, r茅fugi茅s et personnes 芒g茅es. Cependant, m锚me pour les personnes 芒g茅es, nous ne disposons pas de donn茅es en Afrique. Depuis longtemps, nous menons des recherches sur les personnes handicap茅es, mais je n'ai pas encore vu une analyse correcte des donn茅es sur le handicap en Afrique non plus, et il y a des groupes de personnes sur lesquels nous ne recueillons jamais de donn茅es en Afrique, comme les sans-abri.

Nous n'avons pas non plus de cat茅gories distinctes pour les pauvres des zones urbaines, m锚me si les personnes que j'ai 茅num茅r茅es sont celles qui sont les plus sujettes 脿 l'infection par la COVID-19, en raison de leurs conditions de vie. Nous devons 茅largir notre d茅finition de la vuln茅rabilit茅 et produire des donn茅es plus compl猫tes.

Je ne peux pas penser 脿 un meilleur exemple que cette pand茅mie pour nous montrer pourquoi il est important de d茅fendre les droits de chacun. Et nous devons nous efforcer de mettre fin 脿 la pand茅mie en tant que collectif : si nous ne le faisons pas, il est plus probable qu'elle se reproduira