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Hommage mondial à Nelson Mandela
Africa Renewal
Afrique Renouveau: 
Nelson Mandela speaking at the UN General Assembly in 1994.Allocution de Nelson Mandela à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU en 1994, peu de temps après son élection historique à la présidence de l'Afrique du Sud lors du premier scrutin démocratique et multiracial du pays.
Photo: Photo ONU / Evan Schneider

La Journée internationale Nelson Mandela a été commémorée pour la première fois dans le monde le 18 juillet avec des films, des conférences, des concerts et des activités caritatives organisées dans des dizaines de pays et de collectivités. Le Siège des Nations Unies à New York a accueilli le 15 juillet environ 600 personnes qui ont visionné le documentaire Nelson Mandela : Son of Africa, Father of a Nation, présenté par ses réalisateurs Jonathan Demme et Peter Saraf. Le lendemain, l'Assemblée générale a consacré une séance informelle au dirigeant africain. Le Président de l'Assemblée, Ali Treki, a qualifié M. Mandela de "héros international" pour son rôle dans l'élimination de l'apartheid. Il a affirmé que la décision de l'Assemblée générale d'instituer la Journée internationale Nelson Mandela "est un appel à l'action pour améliorer le monde, un jour à la fois".

En Israël, des membres de la communauté africaine et des militants des droits civils et des droits de l'homme se sont réunis à Tel Aviv pour une soirée de musique, de présentations vidéo et de discours. Des étudiants et des enseignants de la Richmond Vale Academy se sont réunis sur l'île de St. Vincent et les Grenadines, dans les Caraïbes, pour marquer la journée avec des conférences, des spectacles musicaux, des manifestations sportives et des activités de services communautaires. De nombreuses manifestations commémoratives ont eu lieu en Afrique, en Asie, en Europe et en Amérique latine.

En Afrique du Sud, la journée a été marquée par un appel à 67 minutes d'actions caritatives en faveur des indigents, soit une minute pour chaque année de services rendus par M. Mandela aux autres. a rapporté toute une gamme d'activités, de la distribution de repas aux sans-abri à la réhabilitation et au nettoyage d'écoles dans les communautés pauvres. M. Mandela a passé la journée de son 92e anniversaire chez lui entouré des membres de sa famille et d'enfants de son village natal.

Disparition
Le journaliste Pius Njawé meurt dans un accident de la circulation

Pius Njawé, journaliste militant et défenseur des médias camerounais, a trouvé la mort le 12 juillet dernier dans un accident de la circulation aux États-Unis. Âgé de 53 ans, M. Njawé était directeur du principal journal indépendant du Cameroun, Le Messager, qu'il avait fondé en 1979, à l'âge de 22 ans. Il défendait inlassablement les droits des médias en Afrique.

D'après les informations publiées dans la presse, il se trouvait aux États-Unis pour participer à une réunion pro-démocratique à Washington. Sa défense de la liberté de la presse et son opposition à la censure lui avaient valu des dizaines d'arrestations depuis le début de sa carrière en 1972.

"Les médias africains ont perdu une personnalité courageuse dont la vaillance face aux intimidations des autorités a été une source d'inspiration pour d'autres journalistes dans des situations analogues sur le continent", a déclaré le directeur de l'Institut international de la presse, David Dadge. L'organisation l'avait nommé en 2000 Héros de la liberté de la presse mondiale.

Pour sa part, Mohamed Keita, directeur des campagnes de mobilisation du Comité pour la protection des journalistes installé à New York, a qualifié la mort de M. Njawé de "grande perte pour la presse indépendante du Cameroun". En 1991, le comité avait décerné son prix de la Liberté de la presse internationale à M. Njawé.

Maintien de la paix
Nouveau nom et nouveau mandat pour la mission de l'ONU au Congo

Depuis le 1er juillet la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) est devenue la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et son mandat met désormais l'accent sur "la stabilisation et la consolidation de la paix". Ce changement, a affirmé le Secrétaire général Ban Ki-moon dans la capitale de la RDC, Kinshasa, consacre l'évolution positive de la situation politique et sécuritaire dans le pays plus de 10 ans après l'arrivée des premiers soldats de la paix. "Ces progrès doivent se refléter dans un changement stratégique en termes de soutien accordé par l'ONU", a-t-il déclaré.

La décision du Conseil de sécurité, adoptée fin mai sur recommandation de M. Ban, continue d'autoriser la mission à recourir à la force pour protéger les populations civiles, le personnel et les installations de l'ONU, mais prévoit le retrait de 2 000 soldats de la paix des régions où la sécurité s'est améliorée. L'effectif optimal de la MONUSCO est comparable à celui de la MONUC — un peu plus de 20 000 soldats, policiers et instructeurs, sans compter les plusieurs milliers de personnels civils. Toutefois, l'insécurité et les attaques contre les civils prévalent encore dans les régions de l'est du pays malgré plusieurs offensives menées par les forces de l'ONU et gouvernementales.

M. Ban se trouvait en RDC pour participer au 50e anniversaire de l'indépendance du pays de la Belgique et pour mener des entretiens avec les dirigeants congolais et régionaux. Il s'est engagé à ce que de nouveaux retraits de troupes se fassent en consultation étroite avec les autorités de la RDC, et se déroulent "de manière à ne pas compromettre les avancées réalisées par ce pays". Lors de l'inauguration d'une plaque rendant hommage aux 157 membres de la MONUC tués sur le terrain, M. Ban a réaffirmé l'engagement de l'ONU à aider le gouvernement congolais à "renforcer la stabilité dont le pays a besoin pour développer ses grandes capacités".

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Un progrès décisif ravive l'espoir d'un vaccin contre le sida

Des scientifiques des National Institutes of Health (NIH) (Instituts nationaux de la santé des États-Unis) ont annoncé début juillet avoir fait une découverte susceptible d'aboutir à la fabrication du premier vaccin efficace contre le sida. Les chercheurs ont rapporté avoir dépisté deux anticorps qui empêchent la propagation de l'infection aux autres cellules.

Le docteur Anthony S. Fauci, directeur de l'Institut national des allergies et maladies infectieuses, a qualifié ces découvertes de "progrès passionnants qui permettront d'accélérer nos efforts en vue de trouver un vaccin préventif du VIH qui soit universel". Les anticorps, découverts dans une seule personne infectée du VIH, s'attachent à un endroit vulnérable de la surface du virus, qui attaque les défenses naturelles du corps contre l'infection. Les anticorps rendent le VIH bénin, et sont efficaces dans 91 % des souches connues de ce virus en mutation rapide.

Le docteur Gary Nabel, chef de l'équipe de chercheurs des Instituts nationaux de la santé, a toutefois prévenu qu'il faudrait des années avant qu'un vaccin, s'il est réalisable, ne soit prêt.

Nominations

Valerie AmosPhoto: Photo ONU / Mark Garten

Le Secrétaire général de l'ONU a nommé Valerie Amos (R-U.) Secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires et Coordinatrice des secours d'urgence. Elle succède à Sir John Holmes. Née en Guyana, Mme Amos a occupé, entre autres fonctions, celles de Ministre du R-U. pour l'Afrique de 2001 à 2003 et de Représentante spéciale de l'Union européenne auprès de l'Union africaine. La baronne Amos a également été chef de la Chambre des Lords, présidente de la Royal African Society du R-U. et Secrétaire d'État au développement international. A ce titre, elle a participé aux pourparlers sur les conflits en République démocratique du Congo, au Soudan, au Zimbabwe, en Sierra Leone, au Libéria et dans d'autres régions du monde. Au moment de sa nomination, elle était Haut-Commissaire britannique en Australie.

Tayé-Brook ZerihounPhoto: Photo ONU

Tayé-Brook Zerihoun (Éthiopie) a été nommé Sous-Secrétaire général aux affaires politiques à l'ONU à New York, en remplacement de Haile Menkerios (Afrique du Sud) qui s'est vu confier la direction de la représentation de l'ONU au Soudan. Avant sa nomination, M. Zerihoun a eu une vaste expérience avec l'ONU, ayant travaillé sur des questions comme la décolonisation, la prévention des conflits et la consolidation de la paix. Il a été Représentant spécial par intérim de la Mission des Nations Unies au Soudan (MINUS) de 2006 à 2007, et préalablement médiateur aux pourparlers de paix sur le Darfour.

Augustine P. MahigaPhoto: Photo ONU / Joao Castellano

Augustine P. Mahiga (Tanzanie) a été nommé Représentant spécial pour la Somalie et chef du Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie. Avant cette nomination, M. Mahiga a été Représentant permanent de son pays auprès de l'ONU. A ce titre, il a participé activement à de nombreuses initiatives de réforme de l'Organisation, ainsi qu'aux négociations qui ont permis d'établir en 2005 la Commission de consolidation de la paix. M. Mahiga remplace dans ses nouvelles fonctions Ahmedou Ould-Abdallah (Mauritanie).

Youssef MahmoudPhoto: Photo ONU / Jenny Rockett

Le Secrétaire général a nommé Youssef Mahmoud (Tunisie) son Représentant spécial pour la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) à compter du 1er juin 2010. M. Mahmoud est arrivé en mars au Tchad pour diriger une délégation de l'ONU dans les entretiens avec le Gouvernement tchadien sur l'avenir de la MINURCAT. Avant cette nomination, M. Mahmoud a été chef du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB).

Charles PetriePhoto: Photo ONU / Evan Schneider

Charles Petrie (R-U. et France) a été nommé nouveau chef du Bureau intégré des Nations Unies au Burundi (BINUB), en remplacement de Youssef Mahmoud. M. Petrie sera également Coordonnateur résident et Coordonnateur humanitaire de l'ONU. Au moment de sa nomination, il était Représentant spécial adjoint du Secrétaire général pour la Somalie. Il a une expérience de 20 ans avec les Nations Unies, notamment en matière de prévention des conflits, de rétablissement et de consolidation de la paix ainsi que d'action humanitaire.

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