À l’occasion de la Journée internationale de la fille, célébrée le 11 octobre, deux programmes recevront le Prix pour l’éducation des filles et des femmes 2022, un an Tanzanie et l'autre au Cambodge.
Femmes et égalité femmes-hommes
En théorie, les villes offrent des chances égales à tous. En réalité, la plupart des villes ont été construites par des hommes pour des hommes, sans grande considération des besoins, des aspirations et de la sécurité des femmes et des filles.
Dans les pays en développement, près d’un tiers des femmes ont eu leur premier enfant lorsqu’elles étaient encore adolescentes, ; Les inégalités de revenus et celles basées sur le genre sont pointées comme facteur clé des grossesses adolescentes.
Selon un récent du Secrétaire général des Nations Unies, la violence sexuelle dans les situations de conflit reste répandue et systématique. La violence sexuelle liée aux conflits - qui comprend les agressions, le viol, le mariage forcé, la traite, l'esclavage sexuel, la stérilisation forcée, l'avortement forcé et d'autres formes de coercition sexuelle - est utilisée pour instiller la peur, la douleur, la souffrance et la censure chez ses cibles.
Les femmes journalistes sont particulièrement vulnérable à la violence en ligne et leurs agresseurs ne sont pas simplement des détracteurs présentant des points de vue différents, selon un récent .
La menstruation n'est pas seulement une question de santé, d'hygiène et de dignité, mais aussi une question d'.
Près de la moitié des grossesses ne sont pas délibérément choisies par les femmes et les filles. La crise négligée des grossesses non intentionnelles est le sujet du phare de l’sur l’état de la population mondiale 2022, récemment publié.
Le centre médical Karibuni Wa Mama (Bienvenue aux mères) aide de nombreux survivants à guérir de nombreuses blessures, physiques et psychologiques, et va encore plus loin dans la guérison des survivants. Le centre est géré par l'ONG Solidarité féminine pour la paix et le développement intégral (SOFEPADI), fondée il y a 20 ans par 24 femmes à Bunia, République démocratique du Congo pour faire campagne pour la paix et promouvoir l'autonomisation des femmes et les droits humains.
La Journée internationale des femmes, le 8 mars 2022, s’inscrit sous le thème de « » - en reconnaissance de la contribution des femmes et des filles du monde entier qui mènent l’offensive face aux changements climatiques et travaillent à la construction d’un avenir plus durable pour tous.
L’initiative du , lancée en octobre 2021, a pour objectifs d’éliminer la pratique dégradante et dangereuse du nettoyage manuel des égouts publics, et d’aider les femmes membres du programme à devenir financièrement indépendantes.
L'internet peut être un lieu haineux et hostile, en particulier pour les femmes, les jeunes filles, les minorités raciales et ethniques, les personnes LGBTQ+ et les autres communautés marginalisées, qui sont davantage susceptibles de voir leur image exploitée en ligne. La misogynie et la violence en ligne constituent une violation fréquente des droits humains. C’est pourquoi le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) lance « bodyright », un nouveau copyright pour le corps humain. Il exige que les images de notre corps bénéficient du même respect et de la même protection en ligne que les droits d’auteur accordés à la musique, aux films et même aux logos des entreprises.
Avant la COVID-19, une autre pandémie menaçait déjà la vie et le bien-être des personnes dans le monde : la violence à l’égard des femmes, qui touche au moins 1 femme et fille sur 3. Dès les premiers jours de confinement, les organisations de femmes ont observé une augmentation significative des signalements de cas de violence à l’égard des femmes. Cependant, la collecte de données exhaustives sur ce problème s’est avérée difficile en raison de la sensibilité, de la stigmatisation et de la honte autour de ce sujet, ainsi que des contraintes imposées par la pandémie. Désormais, un nouveau rapport d’ONU Femmes confirme la gravité du problème.
Tout comme la violence basée sur le genre, la violence numérique basée sur le genre prend de nombreuses formes insidieuses : les abus basés sur l’image, à savoir le partage non consensuel de photos intimes ou « porno-vengeance », le cyberharcèlement, la sextorsion, le harcèlement en ligne, la traite d’êtres humains en ligne et la divulgation de données personnelles. Les auteurs de ces actes peuvent vivre sur un autre continent ou dans le même quartier que leur cible. Leur stratégie consiste à exploiter la sexualité de leur victime, faisant de la technologie une véritable arme. La violence reste de la violence. Les abus restent des abus. Les femmes et les filles ont le droit de se sentir en sécurité absolument partout.
Les Nations Unies célèbrent les 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, du 25 novembre au 10 décembre, sous le thème mondial : « Oranger le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes ! »
Dans le monde plus de 217 millions de femmes et de filles ne souhaitant pas tomber enceintes n’utilisent pas une méthode de contraception efficace. Le aide les pays à améliorer l’accès à la planification familiale volontaire.