La violence à l'égard des femmes et des filles compte parmi les violations des droits de la personne les plus odieuses, les plus persistantes et les plus dévastatrices. Cette année, le thème de la est « Orangez le monde : la Génération Égalité s’oppose au viol ». Au cours des deux prochaines années, la campagne du Secrétaire général de l’ONU mettra aussi l’accent sur la question du viol. Comme les années précédentes, la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes marque le début de 16 jours d’activisme à travers le monde, et ce, jusqu’au 10 décembre 2019, date de la Journée des droits de l'homme.
Femmes et égalité femmes-hommes
Nous pouvons chaque jour analyser nos comportements et nos croyances afin de déceler les préjugés qui permettent à la culture du viol de perdurer. Voici 16 moyens de le faire.
Ajna est née d’un viol qui s’est produit pendant la guerre en Bosnie. C’était il y a 26 ans mais sa mère et elle continuent d’en subir la stigmatisation.
La du Conseil de sécurité, adoptée en 2000, a été la première résolution à reconnaître l’impact disproportionné et singulier des conflits armés sur les femmes et les filles, à reconnaître la contribution des femmes et des filles dans la prévention des conflits, le maintien de la paix, la résolution des conflits et la consolidation de la paix, et à souligner l’importance de leur participation pleine et égale en tant qu’actrices de la paix et de la sécurité. Depuis lors, le Conseil de sécurité se réunit chaque année le 31 octobre, date anniversaire de l'adoption de cette résolution, pour avancer sur l’ensemble de ces questions.
2019 marque le dixième anniversaire de l’établissement du mandat du Bureau de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit. Au cours de la dernière décennie, il y a eu une évolution dans la compréhension du fléau de la violence sexuelle liée aux conflits et de ses conséquences sur la paix et la sécurité internationales. La nécessité de prévenir de tels crimes de droit international a été reconnue. Malgré cela, il faut continuer à combattre les inégalités entre les sexes en tant que cause fondamentale de la violence sexuelle.
Pour , l’autonomisation des femmes rurales et les moyens de subsistance durables sont deux éléments étroitement liés. Les femmes rurales possèdent un savoir, des compétences et des expériences uniques qui sont essentielles pour promouvoir des pratiques durables et lutter contre les effets négatifs du changement climatique. Et la réussite de ces femmes n'est pas un phénomène isolé.
Cette année, nous célébrons le 40e anniversaire de la , ratifiée à ce jour par 189 pays. Il s’agit d’un instrument international essentiel, visant toute distinction, exclusion ou restriction fondée sur le sexe qui a pour effet de compromettre l'exercice par les femmes de leurs droits et de leurs libertés fondamentales. Un , composé de 23 expertes et experts internationaux sur les droits des femmes dans le monde veille à la mise en œuvre de cette Convention. Il se réunit du 21 octobre au 8 novembre à Genève, en Suisse.
À l'échelle mondiale, une femme active sur trois travaille dans l'agriculture. Les femmes et les filles des zones rurales sont en première ligne lorsque les ressources naturelles et l'agriculture sont menacées par les changements climatiques. L’édition 2019 de la Journée internationale de la femme rurale nous rappelle combien il est important de combattre les inégalités entre les sexes pour faire avancer la lutte contre les changements climatiques.
Depuis 2012, la Journée internationale de la fille est célébrée chaque année le 11 octobre. Elle vise à mettre en lumière les besoins des filles et à répondre aux défis auxquels elles sont confrontées. Cette Journée promeut également leur autonomie et l'exercice de leurs droits fondamentaux. Cette année, autour du thème « Les filles : une force libre et inarrêtable », nous célébrerons les réalisations accomplies par, avec et pour les filles depuis l’adoption de la , par 189 pays lors de la quatrième (1995).
16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes | Des communautés du monde entier se sont engagées dans 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes.
Les femmes et les filles représentent la moitié de la population mondiale et donc la moitié de son potentiel.