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Les PMA bénéficient de plafonds, de remises ou d’autres conditions favorables concernant leurs cotisations aux budgets des entités du système des Nations Unies. Ces prestations sont déterminées selon les deux méthodes principales qui s’appliquent à tous les ?tats membres :

a. La plupart des budgets du système des Nations Unies sont basés sur le ?  barème des quotes-parts ? (c’est-à-dire les pourcentages du budget dont chaque pays est responsable) utilisé pour le budget ordinaire des Nations Unies. Le barème est déterminé en fonction de la capacité de paiement qui est calculée sur la base d’indicateurs tels que le RNB, le poids de la dette et le revenu par habitant, entre autres. Les PMA, exclusivement, bénéficient d’un taux maximum (actuellement 0,01 % du budget). Dans la pratique, cependant, le taux de cotisation de la plupart des PMA est inférieur à 0,01 % du budget, en raison de leur revenu et d’autres critères affectant le calcul des taux de contribution ;

b. Un petit nombre d’organismes (UIT, Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, Union postale universelle) utilisent un système basé sur des classes de cotisations. Chaque classe de cotisation correspond à une certaine part (ou multiple) d’une unité de cotisation prédéterminée. Les pays décident de la classe à laquelle ils appartiennent (et donc du montant de leur cotisation), mais seuls les PMA peuvent choisir de cotiser aux niveaux les plus bas.

Des dispositions similaires existent pour les secrétariats des conventions internationales. Dans le cas du secrétariat de la CCNUCC, aucune cotisation d’un PMA ne peut dépasser 0,01 % du total tandis que, pour les autres pays, le plafond applicable est de 25,00 %. Les cotisations aux fonds et programmes, tels que l’UNICEF et le PNUD, sont volontaires. Les cotisations à l’OMC sont déterminées en fonction des parts du commerce international des membres, sans aucune concession propre pour les PMA. Le tableau ci-dessous résume le système de détermination des cotisations des PMA et les concessions propres aux PMA, ainsi que les effets du retrait de la catégorie des PMA. Certaines organisations et conventions accordent également une plus grande flexibilité aux PMA en retard dans le paiement de leurs cotisations. Dans le cadre de la Convention de Rotterdam sur la procédure de consentement préalable en connaissance de cause applicable à certains produits chimiques et pesticides dangereux qui font l’objet d’un commerce international et de la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants, les PMA sont exemptés de l’interdiction d’admissibilité au Bureau concerné de la Conférence des Parties et des organes subsidiaires pour les pays ayant des arriérés de paiement depuis deux ans ou plus.