Des dizaines de jeunes activistes africains pour le climat sont arriv茅s 脿 Sharm El Sheikh, en 脡gypte, pour participer aux 茅v茅nements de la CdP27 qui se d茅roulent du 6 au 18 novembre.听
Afrique Renouveau s'est entretenu avec certains de ces jeunes Africains sur ce qu'ils esp猫rent voir sortir de la conf茅rence climatique de haut niveau.
Yoanna Milad, 21 ans, originaire d'脡gypte, dit qu'elle veut vivre dans un environnement propre et s没r. "Notre plan猫te est en difficult茅, et c'est nous, les jeunes, qui en souffrirons si aucune mesure n'est prise pour la sauver. Je veux que la COP27 aboutisse 脿 un accord sur la mani猫re et le moment exacts o霉 nous arr锚terons d'utiliser les combustibles fossiles, et sur la mani猫re dont nous aurons des bus 茅lectriques sur les routes. Que les pays nous disent non seulement ce qu'ils veulent faire, mais aussi ce qu'ils ont fait jusqu'脿 pr茅sent."
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Salma Salah, 21 ans, compatriote de Yoanna, abonde dans le m锚me sens. En outre, Salma souhaiterait que les jeunes Africains soient 脿 l'avant-garde de la recherche de solutions 脿 la crise climatique. "Nous esp茅rons qu'au cours de leurs d茅lib茅rations, ils 茅couteront nos voix et nos pr茅occupations, afin que tout accord issu de la COP27 b茅n茅ficie d'un large soutien."
L'impact d茅vastateur du changement climatique est la principale motivation de Sharon Gakii, une militante k茅nyane de 24 ans. Pour elle, c'est personnel. "Je viens du comt茅 de Kajiado, une r茅gion semi-aride du Kenya. Mes parents ont perdu au moins 100 t锚tes de b茅tail 脿 cause de la s茅cheresse, et en ce moment, ils n'ont pas assez d'argent pour payer les frais de scolarit茅 de mes jeunes fr猫res et s艙urs.
"Je suis ici pour faire entendre ma voix. Je suis ici pour faire savoir 脿 tout le monde qu'il est grand temps que les pays respectent leurs engagements climatiques. Par exemple, les 100 milliards de dollars promis par les nations riches il y a plus de dix ans pour aider les pays pauvres en mati猫re d'adaptation et d'att茅nuation n'ont toujours pas 茅t茅 vers茅s. Nous sommes en 2022. Pourquoi ?" demande-t-elle de mani猫re rh茅torique.
All solutions?
Tous les jeunes Africains ne pensent pas que les solutions doivent venir des pays riches. Dahiru Mohammad Hashim, un m茅decin nig茅rian de 29 ans qui a quitt茅 son cabinet pour se consacrer 脿 la plantation d'arbres, affirme que "la solution mondiale est la solution locale". Il pense que c'est aux gouvernements nationaux qu'il incombe de mener la charge.
"Nos gouvernements doivent nous montrer comment ils ont respect茅 leurs听Contributions d茅termin茅es au niveau national (NDCs)", dit-il. "Les inondations perp茅tuelles dans son pays et la s茅cheresse ont conduit 脿 une ins茅curit茅 croissante".
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Solani Mhango, un Malawite travaillant au Mozambique avec l'organisation non gouvernementale World Wide Fund for Nature (WWF), dit qu'il aimerait en savoir plus sur les pertes et dommages.
"Je veux qu'une facilit茅 financi猫re soit mise 脿 disposition pour les pertes et dommages en Afrique, car l'Afrique a des besoins et des circonstances sp茅cifiques. Nous ne pouvons pas souffrir d'une situation que nous n'avons pas cr茅茅e."
Solani d茅plore les cyclones fr茅quents qui ravagent le Mozambique. "Il ne fait aucun doute que nous sommes en difficult茅. Des cyclones comme Idai [en 2019] d茅truisent nos terres, et il est n茅cessaire que les grandes nations riches et tr猫s polluantes respectent leurs promesses de 100 milliards de dollars pour l'att茅nuation et l'adaptation."
