Expositions
Les ¨¦quipes du Programme d¡¯action ¨¦ducative sur la traite transatlantique des esclaves et l¡¯esclavage facilitent chaque ann¨¦e l¡¯organisation d¡¯expositions ¨¦ph¨¦m¨¨res sur des questions li¨¦es durant la semaine du 25 mars, qui marque la Journ¨¦e internationale de comm¨¦moration des victimes de l¡¯esclavage et de la traite transatlantique des esclaves.
2020 2019 2018 2017 2016 2015 2014 2013 2012
2020 - 2022
<<Nous et les autres : des pr¨¦jug¨¦s au racisme>>
Les Nations Unies accueillent une exposition sur le racisme et la traite transatlantique des esclaves
Une exposition intitul¨¦e ¡°Us and Them: From Prejudice to Racism¡± (Nous et eux : Du pr¨¦jug¨¦ au racisme) a ¨¦t¨¦ pr¨¦sent¨¦e dans le hall des visiteurs de l'ONU ¨¤ New York du 21 f¨¦vrier au 4 mai 2020 et r¨¦-expos¨¦e au si¨¨ge de l'ONU ¨¤ New York du 16 f¨¦vrier au 5 avril 2022.
L'exposition a soulign¨¦ la Journ¨¦e internationale de comm¨¦moration des victimes de l'esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, qui est c¨¦l¨¦br¨¦e chaque ann¨¦e le 25 mars.
L'exposition a examin¨¦ la science qui sous-tend le concept de race ; elle a montr¨¦ comment le racisme s'est d¨¦velopp¨¦ pendant la p¨¦riode transatlantique de la traite des esclaves et continue de diviser les soci¨¦t¨¦s aujourd'hui ; et enseign¨¦ que le racisme est une construction sociale qui n'est pas in¨¦vitable et peut ¨ºtre combattu ¨¤ plusieurs niveaux.
Produit par le Mus¨¦e national fran?ais d'histoire naturelle en coop¨¦ration avec le Programme des Nations Unies pour l'¨¦ducation, l'Organisation des Nations Unies pour l'?ducation, la Science et la Culture (UNESCO), l'exposition fait appel ¨¤ l'anthropologie, la biologie, l'¨¦conomie, l'histoire et la sociologie pour explorer ce sujet pertinent et d'actualit¨¦.
Outre la pr¨¦sentation de l'exposition en anglais au si¨¨ge des Nations Unies, le programme de sensibilisation des Nations Unies sur la traite transatlantique des esclaves et l'esclavage a cr¨¦¨¦ des versions itin¨¦rantes en arabe, fran?ais, kiswahili, portugais, russe et espagnol, ¨¤ l'usage du r¨¦seau mondial des centres d'information des Nations unies et des bureaux des coordonnateurs r¨¦sidents dans le cadre de leurs activit¨¦s de comm¨¦moration de la Journ¨¦e internationale.
Photo : Martin Luther King III, d¨¦fenseur des droits de l'homme et fils du leader am¨¦ricain des droits civiques Martin Luther King, Jr, a visit¨¦ l'exposition le 4 mars 2020, avec sa femme, Arndrea Waters King, et sa fille, Yolanda Renee.
2019
? De l¡¯Afrique au Nouveau Monde : l¡¯esclavage ¨¤ New York ?
Le programme ? En m¨¦moire de l¡¯esclavage ? des Nations Unies inaugure l¡¯exposition L¡¯esclavage ¨¤ New York
Cr¨¦dit photo : ONU/Loey Felipe
De gauche ¨¤ droite : Dominique Jean-Louis, conservatrice de la New-York Historical Society ; Alison Smale, Secr¨¦taire g¨¦n¨¦rale adjointe des Nations Unies pour la communication globale ; Louise Bailey, haute responsable politique de la Mission de l¡¯Union africaine aupr¨¨s des Nations Unies ; Michael Frazier, historien au Monument national African Burial Ground
21 mars 2019 ¨C Les diplomates, les visiteurs des Nations Unies et les membres du personnel se sont r¨¦unis aujourd¡¯hui dans le hall des visiteurs du b?timent du Secr¨¦tariat au Si¨¨ge de l¡¯Organisation des Nations Unies pour l¡¯inauguration de l¡¯exposition De l¡¯Afrique au Nouveau Monde : l¡¯esclavage ¨¤ New York. Il s¡¯agissait de l¡¯une des nombreuses activit¨¦s organis¨¦es par le programme des Nations Unies ? En m¨¦moire de l¡¯esclavage ? pour c¨¦l¨¦brer la Journ¨¦e internationale de comm¨¦moration des victimes de l¡¯esclavage et de la traite transatlantique des esclaves. Le th¨¨me de la comm¨¦moration de cette ann¨¦e est ? M¨¦moire de l¡¯esclavage : le pouvoir des arts pour la justice ?.
³¢¡¯±ð³æ±è´Ç²õ¾±³Ù¾±´Ç²Ô a ¨¦t¨¦ inaugur¨¦e par Alison Smale, Secr¨¦taire g¨¦n¨¦rale adjointe des Nations Unies ¨¤ la communication globale, qui a soulign¨¦ que la traite transatlantique des esclaves ¨¦tait l¡¯un des crimes les plus graves jamais commis. ? Du d¨¦but des ann¨¦es 1400 au milieu des ann¨¦es 1800, on estime que 17 millions d¡¯Africains ont ¨¦t¨¦ d¨¦plac¨¦s de force d¡¯Afrique vers les Am¨¦riques ?, a-t-elle d¨¦clar¨¦. ? Le racisme est un h¨¦ritage de cette ¨¦poque honteuse et continue de nuire ¨¤ nos soci¨¦t¨¦s aujourd¡¯hui. ?
Louise Bailey, sp¨¦cialiste des questions politiques, s¡¯est exprim¨¦e au nom de la Mission permanente de l¡¯Union africaine aupr¨¨s des Nations Unies. Elle a fait remarquer que l¡¯exposition ¨¦tait tr¨¨s opportune, car le premier esclave Africain avait mis les pieds en Virginie il y avait 400 ans. Elle a ajout¨¦ : ? La diaspora africaine vivant dans les cinq arrondissements continue de jouer un r?le important dans la croissance et le d¨¦veloppement de New York ?.
L¡¯esclavage ¨¤ New York est un chapitre peu connu de la sombre saga de la traite transatlantique des esclaves. Les affranchis et les esclaves vivaient c?te ¨¤ c?te, dans des circonstances uniques qui ont permis ¨¤ la communaut¨¦ africaine de faire pression pour la libert¨¦.
La red¨¦couverte du cimeti¨¨re africain a chang¨¦ le paradigme intellectuel de l¡¯esclavage ¨¤ New York. S¡¯exprimant au nom du Monument national African Burial Ground, l¡¯historien Michael Frazier a d¨¦clar¨¦ : ? En 1703, New York comptait la plus grande population d¡¯esclaves coloniaux en dehors de Charleston, en Caroline du Sud, et en 1756, les Africains repr¨¦sentaient 25 % de la population de la ville ?. Le Monument national contient des restes de squelettes humains qui datent de 1627 ¨¤ 1790, et constitue la derni¨¨re demeure de 10 ¨¤ 15 000 d¨¦pouilles. Chaque tombe raconte une histoire int¨¦ressante.
Il est not¨¦ dans l¡¯exposition que le cimeti¨¨re africain ¨¦tait l¡¯un des rares endroits o¨´ les esclaves pouvaient trouver la tranquillit¨¦. La communaut¨¦ africaine vivant ¨¤ New York ¨¦tait autoris¨¦e ¨¤ y pratiquer les c¨¦r¨¦monies fun¨¦raires africaines traditionnelles. C¡¯¨¦tait l¡¯un des rares endroits o¨´ ils pouvaient ¨¦chapper ¨¤ la surveillance, car les Blancs ne s¡¯y aventureraient jamais.
³¢¡¯±ð³æ±è´Ç²õ¾±³Ù¾±´Ç²Ô a ¨¦t¨¦ cr¨¦¨¦e par la New-York Historical Society. Dominique Jean-Louis, repr¨¦sentant le mus¨¦e, a d¨¦clar¨¦ que la New-York Historical Society raconte l¡¯histoire de la ville depuis 1804. Elle a ajout¨¦ : ? Parmi toutes les histoires, celle de l¡¯esclavage ¨¤ New York se d¨¦marque ?. Peu de gens savent que 42 % des habitants de New York poss¨¦daient des esclaves, ou que Wall Street porte le nom d¡¯un mur construit en 1703 par des Africains r¨¦duits en esclavage. Et de conclure : ? New York a ¨¦t¨¦ fa?onn¨¦e par les r¨¦alit¨¦s brutales de la traite des esclaves. Esp¨¦rons que la justice viendra avec la confrontation d¡¯un pass¨¦ difficile. ?
De gauche ¨¤ droite : Maher Nasser, Directeur de la Division de la sensibilisation du public au D¨¦partement de la communication globale des Nations Unies ; Dominique Jean-Louis, conservatrice de la New-York Historical Society ; Michael Frazier, historien au Monument national African Burial Ground ; Alison Smale, Secr¨¦taire g¨¦n¨¦rale adjointe des Nations Unies pour la communication globale ;Louise Bailey, haute responsable politique de la Mission de l¡¯Union africaine aupr¨¨s des Nations Unies ? Bo Li
De gauche ¨¤ droite : Dominique Jean-Louis, conservatrice de la New-York Historical Society ; Alison Smale, Secr¨¦taire g¨¦n¨¦rale adjointe des Nations Unies pour la communication globale ;Michael Frazier, historien au Monument national African Burial Ground ; S. E. A. Missouri Sherman-Peter, Observatrice permanente de la Communaut¨¦ des Cara?bes (CARICOM) aupr¨¨s des Nations Unies ? Bo Li
Cr¨¦dit photo : ONU/Loey Felipe
2018
? En m¨¦moire de l¡¯esclavage : criez-le fort ?
Une exposition intitul¨¦e En m¨¦moire de l¡¯esclavage : criez-le fort a ¨¦t¨¦ montr¨¦e du 5 au 28 mars 2018 dans le hall des visiteurs du Si¨¨ge de l¡¯Organisation des Nations Unies ¨¤ New York.
Pr¨¦sent¨¦e en collaboration avec la National Organization of Minority Architects, l¡¯exposition a mis en lumi¨¨re le travail de 10 hommes et 11 femmes architectes issus de la diaspora africaine qui, gr?ce ¨¤ leur pers¨¦v¨¦rance et ¨¤ leur talent cr¨¦atif, ont acquis une reconnaissance dans cette profession d¡¯¨¦lite. Leur point de vue unique leur a permis d¡¯avoir une voix et une incidence sur la mani¨¨re dont les espaces publics sont pr¨¦sent¨¦s et utilis¨¦s.
³¢¡¯±ð³æ±è´Ç²õ¾±³Ù¾±´Ç²Ô a ¨¦t¨¦ organis¨¦e dans le cadre de la c¨¦l¨¦bration de la Journ¨¦e internationale de comm¨¦moration des victimes de l¡¯esclavage et de la traite transatlantique des esclaves de 2018, sur le th¨¨me ? M¨¦moire de l¡¯esclavage : triomphes et luttes pour la libert¨¦ et l¡¯¨¦galit¨¦ ?. Le th¨¨me c¨¦l¨¦brait les acquis des personnes d¡¯origine africaine depuis l¡¯esclavage jusqu¡¯¨¤ nos jours. Elle a ¨¦galement reconnu les succ¨¨s qui ont ¨¦t¨¦ obtenus dans le cadre du mouvement pour la libert¨¦ et l¡¯¨¦galit¨¦ dans toutes les professions.
2017
? H¨¦ritage des exploits noirs ?
Une exposition intitul¨¦e H¨¦ritage des exploits noirs a ¨¦t¨¦ pr¨¦sent¨¦e dans le hall des visiteurs du Si¨¨ge de l¡¯Organisation Nations Unies ¨¤ New York du 8 au 29 mars 2017.
Produite par le Mus¨¦e international de l¡¯esclavage ¨¤ Liverpool, au Royaume-Uni, et adapt¨¦e de la galerie Black Achievers Wall de cette institution, l¡¯exposition a mis en sc¨¨ne 21 personnalit¨¦s remarquables de diverses origines, ¨¦poques, r¨¦gions et disciplines qui ont ouvert la voie aux droits civils et humains, ainsi qu¡¯¨¤ la reconnaissance et ¨¤ la justice pour les personnes d¡¯origine africaine en Afrique, en Europe, en Am¨¦rique et dans le monde entier.
H¨¦ritage des exploits noirs a ¨¦t¨¦ pr¨¦sent¨¦e en partenariat avec le programme ? En m¨¦moire de l¡¯esclavage ? du D¨¦partement de l¡¯information des Nations Unies et a ¨¦t¨¦ montr¨¦e lors des manifestations comm¨¦moratives associ¨¦es ¨¤ la Journ¨¦e internationale de comm¨¦moration des victimes de l¡¯esclavage et de la traite transatlantique des esclaves. ? Cette exposition s¡¯inscrit parfaitement dans le cadre du th¨¨me de la Journ¨¦e internationale de comm¨¦moration des victimes de l¡¯esclavage et de la traite transatlantique des esclaves de 2017, qui est "M¨¦moire de l¡¯esclavage : reconna?tre l¡¯h¨¦ritage et les contributions des personnes d¡¯ascendance africaine" ?, a d¨¦clar¨¦ Maher Nasser, Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral adjoint par int¨¦rim des Nations Unies pour la communication globale. ? Cela nous rappelle la mani¨¨re dont les peuples d¡¯Afrique et leurs descendants ont contribu¨¦ ¨¤ fa?onner les soci¨¦t¨¦s du monde entier ?, a-t-il ajout¨¦. ? Dans un monde o¨´ le racisme et les pr¨¦jug¨¦s n¡¯ont pas encore ¨¦t¨¦ ¨¦radiqu¨¦s, il est crucial que nous nous souvenions de ces contributions et que nous les honorions. ?
Richard Benjamin, Directeur du Mus¨¦e international de l¡¯esclavage, a d¨¦clar¨¦ : ? Le Mus¨¦e international de l¡¯esclavage est incroyablement heureux de cette collaboration avec les Nations Unies et le programme "En m¨¦moire de l¡¯esclavage" pour cette merveilleuse exposition qui arrive ¨¤ point nomm¨¦. Le Black Achievers Wall ¨¤ Liverpool est l¡¯une de nos expositions les plus importantes, car elle met en lumi¨¨re les nombreuses formes de r¨¦ussite ¨C souvent face ¨¤ de grandes adversit¨¦s et difficult¨¦s ¨C qui ont eu lieu ¨¤ la fois pendant et depuis l¡¯¨¦poque de la traite transatlantique des esclaves. Ces exploits remarquables ont un effet extr¨ºmement positif sur les visiteurs du mus¨¦e, en particulier sur les jeunes, et je suis s?r que ce sera ¨¦galement le cas ¨¤ New York. ?
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2016
? Africains en Inde : d¡¯esclaves ¨¤ g¨¦n¨¦raux et dirigeants ?
Photo : Exposition : ? Africains en Inde : D¡¯esclaves ¨¤ g¨¦n¨¦raux et dirigeants ? ¨C Inauguration de l¡¯exposition, mars 2016
³¢¡¯±ð³æ±è´Ç²õ¾±³Ù¾±´Ç²Ô a ¨¦t¨¦ pr¨¦sent¨¦e au Si¨¨ge de l¡¯Organisation Nations Unies ¨¤ New York du 8 f¨¦vrier au 30 mars 2016. Elle a ¨¦t¨¦ ¨¦labor¨¦e par le Schomburg Center for Research in Black Culture de la New York Public Library. Ses conservateurs sont le Dr. Sylviane A. Diouf, Directrice du Centre Lapidus pour l¡¯analyse historique de l¡¯esclavage transatlantique au Centre Schomburg, et le Dr. Kenneth X. Robbins, collectionneur et expert en art indien.
³¢¡¯±ð³æ±è´Ç²õ¾±³Ù¾±´Ç²Ô retrace l¡¯histoire fascinante d¡¯esclaves est-africains en Inde, connus sous les noms de Sidis et de Habshis, qui ont acquis des positions d¡¯autorit¨¦ militaire et politique. Au moyen de photographies en couleur et de textes, l¡¯exposition montre que leur succ¨¨s a ¨¦galement t¨¦moign¨¦ de l¡¯ouverture d¡¯esprit de la soci¨¦t¨¦ indienne, dans laquelle ils constituaient une petite minorit¨¦ religieuse et ethnique, ¨¤ l¡¯origine de statut inf¨¦rieur. ³¢¡¯±ð³æ±è´Ç²õ¾±³Ù¾±´Ç²Ô fait ¨¦galement la lumi¨¨re sur la traite des esclaves dans l¡¯oc¨¦an Indien et sur l¡¯histoire de l¡¯Afrique et de sa diaspora en Inde.
Le programme ? En m¨¦moire de l¡¯esclavage ? a produit des versions itin¨¦rantes de l¡¯exposition en anglais, arabe, espagnol, fran?ais, hindi, n¨¦erlandais et portugais, qui sera pr¨¦sent¨¦e par les Centres d¡¯information des Nations Unies dans le monde entier ¨¤ l¡¯occasion de la Journ¨¦e internationale de comm¨¦moration des victimes de l¡¯esclavage et de la traite transatlantique des esclaves.
Au total, l¡¯exposition a ¨¦t¨¦ pr¨¦sent¨¦e dans 19 pays.
2015
? Les femmes et l¡¯esclavage : raconter leurs histoires ?
³¢¡¯±ð³æ±è´Ç²õ¾±³Ù¾±´Ç²Ô Les femmes et l¡¯esclavage : raconter leurs histoires, organis¨¦e ¨¤ l¡¯occasion de la Journ¨¦e internationale de comm¨¦moration des victimes de l¡¯esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, a ¨¦t¨¦ pr¨¦sent¨¦e dans le hall des visiteurs du Si¨¨ge de l¡¯Organisation des Nations Unies ¨¤ New York du 12 mars au 9 avril 2015.
³¢¡¯±ð³æ±è´Ç²õ¾±³Ù¾±´Ç²Ô retrace les histoires de femmes esclaves qui ont endur¨¦ les ¨¦prouvantes conditions du travail forc¨¦ et de l¡¯exploitation sexuelle, mais qui ont trouv¨¦ le courage de se battre pour la libert¨¦. Ces femmes ont ¨¦galement r¨¦ussi ¨¤ transmettre leur culture et leur h¨¦ritage africain ¨¤ leurs descendants, malgr¨¦ les nombreuses violences qu¡¯elles ont d? subir. En outre, elle met en lumi¨¨re les femmes libres qui ont lutt¨¦ pour l¡¯abolition du syst¨¨me esclavagiste.
Cette exposition a ¨¦t¨¦ produite par le programme ? En m¨¦moire de l¡¯esclavage ? en partenariat avec le M¨¦morial de l¡¯abolition de l¡¯esclavage ¨¤ Nantes, en France, qui a publi¨¦ un vaste compte-rendu sur les femmes et l¡¯esclavage dans son exposition Dix femmes puissantes.
Les femmes et l¡¯esclavage : raconter leurs histoires a ¨¦t¨¦ produite en anglais, fran?ais, portugais et espagnol, et pr¨¦sent¨¦e dans 12 pays par les Centres d¡¯information des Nations Unies.
2014
? Victoire sur l¡¯esclavage : Ha?ti et au-del¨¤ ?
Photo : Inauguration de l¡¯exposition-photos ? Victoire sur l¡¯esclavage : Ha?ti et au-del¨¤ ?
³¢¡¯±ð³æ±è´Ç²õ¾±³Ù¾±´Ç²Ô ? Victoire sur l¡¯esclavage : Ha?ti et au-del¨¤ ? est au Si¨¨ge des Nations Unies, ¨¤ New York, jusqu¡¯en septembre 2014.
Prenant comme toile de fond la traite transatlantique des esclaves, l¡¯exposition se concentre sur la lutte des esclaves pour l¡¯ind¨¦pendance d¡¯Ha?ti. Outre mener ¨¤ l¡¯ind¨¦pendance d¡¯Ha?ti, leur courage et leurs sacrifices virent l¡¯av¨¨nement de la premi¨¨re nation fond¨¦e gr?ce au soul¨¨vement d¡¯hommes et de femmes r¨¦duits en esclavage, en 1804.
³¢¡¯±ð³æ±è´Ç²õ¾±³Ù¾±´Ç²Ô inclut ¨¦galement la maquette du M¨¦morial permanent en l¡¯honneur des victimes de l¡¯esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, qui sera ¨¦rig¨¦ au Si¨¨ge de l¡¯Organisation des Nations Unies, ¨¤ New York, d¨¦but 2015. Il servira ¨¤ rappeler en permanence le courage des esclaves, des abolitionnistes et des h¨¦ros inconnus qui contribu¨¨rent ¨¤ mettre un terme ¨¤ l¡¯esclavage.
Cette maquette est pr¨¦sent¨¦e par le Programme d¡¯action ¨¦ducative des Nations Unies sur la traite transatlantique des esclaves et l¡¯esclavage (Division de la sensibilisation du public, D¨¦partement de la communication globale) en partenariat avec le M¨¦morial de l¡¯abolition de l¡¯esclavage de Nantes, en France, et l¡¯architecte Rodney Leon, auteur du M¨¦morial permanent en l¡¯honneur des victimes de l¡¯esclavage et de la traite transatlantique des esclaves.
Elle restera expos¨¦e dans le Hall des visiteurs du Si¨¨ge de l¡¯Organisation des Nations Unies, ¨¤ New York, jusqu¡¯au 14 septembre 2014. En semaine, il est n¨¦cessaire de pr¨¦senter un billet pour la visite guid¨¦e du Si¨¨ge pour acc¨¦der ¨¤ l¡¯exposition. Le week-end, l¡¯acc¨¨s est libre.
2013
? Libres ¨¤ jamais : c¨¦l¨¦bration de l¡¯¨¦mancipation ?
Exemplaire original sign¨¦ de la Proclamation d¡¯¨¦mancipation destin¨¦ ¨¤ l¡¯exposition sur l¡¯esclavage au Si¨¨ge de l¡¯Organisation des Nations Unies
³¢¡¯±ð³æ±è´Ç²õ¾±³Ù¾±´Ç²Ô ? Libres ¨¤ jamais : c¨¦l¨¦bration de l¡¯¨¦mancipation ? se compose de panneaux retra?ant l¡¯histoire de la traite transatlantique des esclaves, les destins divers de h¨¦ros et de militants, la lutte pour l¡¯¨¦mancipation et les s¨¦quelles qu¡¯a laiss¨¦ l¡¯esclavage aujourd¡¯hui. Elle a ¨¦t¨¦ organis¨¦e dans le cadre de la Journ¨¦e internationale de comm¨¦moration des victimes de l¡¯esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, le 25 mars, conform¨¦ment ¨¤ la r¨¦solution 62/122 de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale du 17 d¨¦cembre 2007.
Un exemplaire de la Proclamation d¡¯¨¦mancipation, sign¨¦e du Pr¨¦sident Abraham Lincoln et du Secr¨¦taire d¡¯?tat William Seward, ainsi qu¡¯un exemplaire sign¨¦ du Treizi¨¨me amendement de la Constitution des ?tats-Unis, ont en outre ¨¦t¨¦ expos¨¦s pendant la semaine comm¨¦morative, du 18 au 25 mars.
2012
? Honorer les h¨¦ros, les r¨¦sistants et les survivants ?
Photo : inauguration de l¡¯exposition multim¨¦dias consacr¨¦e ¨¤ la traite transatlantique des esclaves, Si¨¨ge de l¡¯Organisation des Nations Unies
³¢¡¯±ð³æ±è´Ç²õ¾±³Ù¾±´Ç²Ô ? Honorer les h¨¦ros, les r¨¦sistants et les survivants ? a pu ¨ºtre organis¨¦e gr?ce aux personnes et entit¨¦s suivantes : Alex Locadia, la collection Earl Pinto, le Schomburg Center for Research in Black Culture, l¡¯UNESCO, la maison d¡¯¨¦dition Yale University Press et la radio des Nations Unies. Elle comprenait des portraits et dessins de h¨¦ros et militants, des documents originaux, des revues historiques illustr¨¦es, des artefacts d¡¯une collection priv¨¦e du XIXe si¨¨cle, l¡¯installation ? Pour qui sonne le glas ?, des cartes et des entretiens radiophoniques.
³¢¡¯±ð³æ±è´Ç²õ¾±³Ù¾±´Ç²Ô, inaugur¨¦e le mardi 27 mars 2012, se tenait dans la Galerie principale, Hall des visiteurs, Si¨¨ge de l¡¯Organisation des Nations Unies, New York.