51³Ô¹Ï

³§¨¦°ù¾±±ð de films

 

L¡¯objectif de la projection du film est de fournir un forum de discussion aux ?tats membres et aux partenaires de la soci¨¦t¨¦ civile, et de sensibiliser ¨¤ l¡¯histoire de la traite transatlantique des esclaves et au racisme que celle-ci nous a laiss¨¦ en h¨¦ritage.

 

 2020   2019  2018   2017   2016   2015   2014   2013   2012   2011   2010


La s¨¦rie documentaire ??Esclaves??

De mars ¨¤ ao?t?2021, dans le cadre du programme d¡¯action ¨¦ducative, ont ¨¦t¨¦ projet¨¦s les six ¨¦pisodes de la s¨¦rie documentaire ??Esclaves?? (Enslaved: The Lost History of the Transatlantic Slave Trade), pr¨¦sent¨¦s par M.?Samuel L.?Jackson, Mme?Afua Hirsch et M.?Simcha Jacobovici.

Photo: Fremantle



2020

L¡¯ONU montre le pouvoir des monuments lors de la projection d¡¯un film sur le M¨¦morial de Gor¨¦e au S¨¦n¨¦gal

 

28 f¨¦vrier 2020 ¨C Le programme des Nations Unies ? En m¨¦moire de l¡¯esclavage ? s¡¯est associ¨¦ ¨¤ la Fondation mondiale pour le M¨¦morial et la sauvegarde de Gor¨¦e lors d¡¯une projection de film organis¨¦e par la Mission permanente du S¨¦n¨¦gal.

Le film, intitul¨¦ ³Ò´Ç°ù¨¦±ð-´¡±ô³¾²¹»å¾±±ð²õ&²Ô²ú²õ±è;: Recognizing Transatlanticity, a pr¨¦sent¨¦ le projet de m¨¦morial port¨¦ par le S¨¦n¨¦gal pour honorer l¡¯Afrique, la diaspora africaine mondiale et les victimes de la traite transatlantique des esclaves, et a embarqu¨¦ les spectateurs dans la transformation de cette vision en une r¨¦alit¨¦.

Dans son allocution inaugurale, Maha El-Bahrawi, Directrice adjointe de la Division de la sensibilisation du public au D¨¦partement de la communication globale des Nations Unies, a d¨¦clar¨¦ que, bien que la traite transatlantique des esclaves ait pris fin au XIX{s+}e{e+} si¨¨cle, ses funestes h¨¦ritages sont toujours pr¨¦sents aujourd'hui, notamment le racisme.

Notant que l'histoire de l'?le de Gor¨¦e au S¨¦n¨¦gal ¨¦tait li¨¦e ¨¤ la traite transatlantique des esclaves, elle a d¨¦clar¨¦ : ? Ce n'est qu'en nous rappelant et en reconnaissant le pass¨¦ que nous pouvons esp¨¦rer nous attaquer aux obstacles qui freinent encore nos soci¨¦t¨¦s. Et c'est ¨¤ cela que servent les m¨¦moriaux. Les monuments et les m¨¦moriaux jouent un r?le crucial dans la pr¨¦servation et la gestion de la m¨¦moire. ?

?voquant le M¨¦morial permanent des Nations Unies en hommage aux victimes de l'esclavage et de la traite transatlantique des esclaves, connu sous le nom de l'Arche du retour, elle a d¨¦clar¨¦ : ? Nos soci¨¦t¨¦s ont besoin de m¨¦moriaux. Ce ne sont pas seulement des ?uvres d'art. Ils sont de puissants rappels de qui nous sommes, de ce dont nous sommes capables et de ce ¨¤ quoi nous devrions aspirer en tant que communaut¨¦ mondiale. ?

Elle a ajout¨¦ : ? En b?tissant, en entretenant et en promouvant des monuments ¨C avec l¡¯aide de nos partenaires ¨C nous fournirons des espaces de r¨¦flexion. Nous ferons en sorte que la m¨¦moire de nos anc¨ºtres soit partag¨¦e avec les g¨¦n¨¦rations ¨¤ venir. ?

Se sont ¨¦galement exprim¨¦s : Saliou Niang Dieng, Ministre conseiller et charg¨¦ d'affaires de la mission permanente du S¨¦n¨¦gal ; Malick Kane, Coordinateur du projet du M¨¦morial de Gor¨¦e et r¨¦alisateur du film ; Sheila Walker, Directrice g¨¦n¨¦rale d'Afrodiaspora, Inc ; et Peggy King Jorde, ancienne Directrice de la comm¨¦moration au monument national African Burial Ground.

La manifestation a ¨¦t¨¦ programm¨¦e pour co?ncider avec le Mois de l'histoire des Noirs et a expos¨¦ des collections de mode d'Afrique et de la diaspora africaine.

 

  

Photo DGC/Benjamin Rubin  


2019

¡°Bigger Than Africa¡±

 

Plus de 500 personnes de la communaut¨¦ internationale et de la soci¨¦t¨¦ civile ont rempli la salle du Conseil ¨¦conomique et social des Nations Unies (ECOSOC) le 2 octobre 2019 pour regarder le documentaire Bigger Than Africa et participer ¨¤ une . La manifestation a ¨¦t¨¦ organis¨¦e par le D¨¦partement de la communication globale des Nations Unies en coop¨¦ration avec une organisation non gouvernementale appel¨¦e The Most Influential People of African Descent (MIPAD).

Le film a montr¨¦ aux participants la mani¨¨re dont la culture yoruba d¡¯Afrique de l¡¯Ouest a r¨¦ussi ¨¤ survivre ¨¤ la traite transatlantique des esclaves et continue d¡¯influencer les soci¨¦t¨¦s dans toutes les Am¨¦riques. Il utilise une grande vari¨¦t¨¦ d¡¯exemples, notamment au Br¨¦sil, ¨¤ Cuba, ¨¤ Trinit¨¦-et-Tobago et aux ?tats-Unis.

La manifestation a ¨¦t¨¦ ouverte par Melissa Fleming, Secr¨¦taire g¨¦n¨¦rale adjointe ¨¤ la communication globale ; S. E. M. Tijjani Muhammad-Bande, Pr¨¦sident de la 74{s+}e{e+} session de l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale ; Kamil Olufowobi, Directeur g¨¦n¨¦ral du MIPAD ; et le metteur en sc¨¨ne d¡¯origine nig¨¦riane, Toyin Ibrahim Adekeye.

Dans son allocution d¡¯ouverture, Muhammad-Bande a d¨¦clar¨¦ : ? Les Nations Unies ont pris la question de l¡¯Afrique tr¨¨s au s¨¦rieux, en particulier celle de l¡¯esclavage et de ce qu¡¯il a fait et continue de faire aux populations du monde entier. ?

En pr¨¦sentant le film, M. Adekeye a d¨¦clar¨¦ : ? En tant que personnes d¡¯origine africaine, nous voyons le plus souvent nos diff¨¦rences, plut?t que nos similitudes. Bigger Than Africa raconte l¡¯histoire de nos points communs. ?

La projection a ¨¦t¨¦ suivie d¡¯une discussion stimulante anim¨¦e par Nanette Braun, Responsable du Service des campagnes de communication. Parmi les intervenants figuraient M. Adekeye ; Jacob K. Olupona, professeur de traditions religieuses africaines et professeur d¡¯¨¦tudes africaines et afro-am¨¦ricaines ¨¤ la Harvard Divinity School ; et Avery Ammon, Directeur de l¡¯Afrika House, une organisation de Trinit¨¦-et-Tobago qui se consacre ¨¤ la promotion de la mode et des livres africains.

En r¨¦ponse ¨¤ une question sur la raison pour laquelle il a produit ce documentaire, M. Adekeye a d¨¦clar¨¦ qu¡¯il avait ¨¦t¨¦ inspir¨¦ par une visite dans le village africain d¡¯Oyotunji en Caroline du Sud, o¨´ la culture yoruba a ¨¦t¨¦ pr¨¦serv¨¦e. Il s¡¯est demand¨¦ : ? Si la culture yoruba existe ici, alors o¨´ d¡¯autre encore ? ? Il a d¨¦couvert qu¡¯elle ¨¦tait ¨¦vidente partout o¨´ les Africains avaient d¨¦barqu¨¦ pendant la traite transatlantique des esclaves.

On a demand¨¦ au professeur Olupona ce qui avait diff¨¦renci¨¦ le peuple Yoruba, lui permettant de s¡¯¨¦panouir dans le Nouveau Monde. Il a expliqu¨¦ que l¡¯esclavage ayant dur¨¦ si longtemps, les Am¨¦riques ont re?u de multiples vagues du peuple Yoruba. La culture yoruba a ainsi ¨¦t¨¦ continuellement renforc¨¦e. Il a ajout¨¦ : ? J¡¯esp¨¨re que, lorsque les Africains verront ce film, cela entra?nera un renouveau culturel et fera prendre conscience aux Africains de ce qu¡¯ils ont perdu. ?

Pour sa part, M. Ammon a soulign¨¦ le r?le des bals masqu¨¦s, appel¨¦s mas, ¨¤ Trinit¨¦-et-Tobago. Ces c¨¦l¨¦brations ont mis en valeur des traditions africaines, telles que la marche sur ¨¦chasses et le combat au b?ton.

L¡¯¨¦v¨¦nement ¨¦tait co-organis¨¦ par le programme des Nations Unies ? En m¨¦moire de l¡¯esclavage ? et la D¨¦cennie internationale des personnes d¡¯ascendance africaine (2015-2024).

 

Group photo at screening

De gauche ¨¤ droite : Jacob K. Olupona, professeur de traditions religieuses africaines,
Harvard Divinity School ; Avery Ammon, Directeur de l¡¯Afrika House, Trinit¨¦-et-Tobago ;
Toyin Ibrahim Adekeye, r¨¦alisateur de Bigger Than Africa ;
Melissa Fleming, Secr¨¦taire g¨¦n¨¦rale adjointe des Nations Unies ¨¤ la communication globale ;
S. E. M. Tijjani Muhammad-Bande, Pr¨¦sident de la 74{s+}e{e+} session de
l¡¯Assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale ; Kamil Olufowobi, PDG de Most Influential People of African Descent (MIPAD) ;
Nanette Braun, Division de la mobilisation du public
au D¨¦partement de la communication des Nations Unies Photo ONU : Evan Schneider


2018
?
?Visages familiers/Lieux inattendus?: la diaspora africaine dans le monde?
 

Les contributions des personnes d¡¯origine africaine ont fait l¡¯objet d¡¯une discussion et de la projection du film Familiar Faces/Unxpected Places ¨C A Global African Diaspora, qui a eu lieu le jeudi 8 f¨¦vrier 2018 au Si¨¨ge de l¡¯Organisation des Nations Unies ¨¤ New York, pour c¨¦l¨¦brer le Mois de l¡¯histoire des Noirs. La manifestation ¨¦tait organis¨¦e par le programme des Nations Unies ? En m¨¦moire de l¡¯esclavage ? et la D¨¦cennie internationale des populations d¡¯ascendance africaine 2015-2024. (.)

La Secr¨¦taire g¨¦n¨¦rale adjointe ¨¤ la communication mondiale, Alison Smale, a ouvert la manifestation en d¨¦clarant que le D¨¦partement de l¡¯information s¡¯engageait ¨¤ soutenir la D¨¦cennie internationale pour les personnes d¡¯ascendance africaine 2015-2024. Elle a ajout¨¦ que ? par l¡¯interm¨¦diaire du programme "En m¨¦moire de l¡¯esclavage", nous nous effor?ons de c¨¦l¨¦brer les succ¨¨s des personnes d¡¯origine africaine depuis l¡¯esclavage jusqu¡¯¨¤ aujourd¡¯hui, tout en reconnaissant les d¨¦fis actuels sur leur chemin vers la libert¨¦ et l¡¯¨¦galit¨¦ ¨C notre chemin commun ?.

S. E. M. Mauro Viera, Repr¨¦sentant permanent du Br¨¦sil aupr¨¨s des Nations Unies, a ¨¦galement particip¨¦ ¨¤ la discussion d¡¯ouverture et a soulign¨¦ la contribution des personnes d¡¯origine africaine dans son pays. ? La moiti¨¦ des 210 millions d¡¯habitants du Br¨¦sil sont d¡¯origine africaine ?, a-t-il d¨¦clar¨¦ aux participants. ? Le Br¨¦sil est une nation profond¨¦ment ¨¦prise de libert¨¦, qui s¡¯est construite sur un socle de diversit¨¦ dans lequel nous puisons notre force en tant que nation. ?

Le film documentaire, produit par Sheila Walker, nous fait voyager de l¡¯Am¨¦rique vers la Turquie, l¡¯Inde et d¡¯autres lieux, et explore les riches cultures et les nombreuses contributions des descendants africains. Des th¨¨mes tels que la continuit¨¦ de la culture africaine, la compr¨¦hension de l¡¯¨¦volution de la diaspora mondiale africaine, l¡¯oppression raciale et les progr¨¨s r¨¦alis¨¦s par les descendants africains ces derni¨¨res ann¨¦es ont ¨¦t¨¦ abord¨¦s lors d¡¯une conversation stimulante qui a suivi la projection.

? Si nous ne connaissons pas les contributions des descendants africains dans la cr¨¦ation des Am¨¦riques, nous ne savons pas grand-chose des Am¨¦riques ni du monde atlantique. Et si nous ne connaissons pas le monde atlantique, alors nous ne savons pas grand chose des ¨ºtres humains ?, a d¨¦clar¨¦ M{s+}me{e+} Walker en pr¨¦sentant son film. ? Nous devons conna?tre tous les peuples du monde, voil¨¤ ce qui est riche. La rencontre culturelle de tous les peuples du monde nous rend tous fascinants. ?

Ont particip¨¦ ¨¤ la discussion Gloria Browne Marshall, membre du Conseil d¡¯administration de l¡¯Association pour l¡¯¨¦tude de la vie et de l¡¯histoire afro-am¨¦ricaines, Omar Ali, Doyen de l¡¯Universit¨¦ de Caroline du Nord ¨¤ Greensboro et professeur d¡¯histoire de la diaspora africaine, et Jazmin Graves, chercheuse au D¨¦partement des langues et civilisations sud-asiatiques de l¡¯Universit¨¦ de Chicago. La discussion a ¨¦t¨¦ anim¨¦e par Ramu Damodaran, Responsable de la Section de l¡¯impact universitaire des Nations Unies.

 

Panellists

Intervenants (de gauche ¨¤ droite) : Ramu Damodaran, animateur, Directeur adjoint de la Division des partenariats et de
la mobilisation du public, D¨¦partement de l¡¯information des Nations Unies ; Jazmin Graves,
D¨¦partement des langues et civilisations sud-asiatiques de l¡¯Universit¨¦ de Chicago ;
Omar Ali, professeur d¡¯histoire globale et comparative de la diaspora africaine ¨¤
l¡¯Universit¨¦ de Caroline du Nord ; Sheila S. Walker, Docteure, metteuse en sc¨¨ne, anthropologue culturelle
et Directrice ex¨¦cutive d¡¯Afrodiaspora, Inc ; Gloria Browne-Marshall, membre
du Conseil ex¨¦cutif de l¡¯Association pour l¡¯¨¦tude de la vie et de l¡¯histoire afro-am¨¦ricaines ;
Alison Smale, Secr¨¦taire g¨¦n¨¦rale adjointe des Nations Unies ¨¤ la communication globale ;
S. E. l¡¯ambassadeur Mauro Vieira, Repr¨¦sentant permanent du Br¨¦sil aupr¨¨s de l¡¯ONU.

Photo: DGC


2017
Maya Angelou: Pourtant je m'¨¦l¨¨ve?
 

Le 18 f¨¦vrier 2017, le programme ? En m¨¦moire de l¡¯esclavage ? du D¨¦partement de l¡¯information des Nations Unies s¡¯est associ¨¦ au Monument national African Burial Ground pour accueillir deux projections du film Maya Angelou : And Still I Rise ¨¤ New York. Ce premier documentaire sur M{s+}me{e+} Angelou est une c¨¦l¨¦bration de sa vie d¡¯¨¦crivaine, d¡¯artiste et de militante de renom. Il met en lumi¨¨re des facettes de sa vie ¨¤ plusieurs moments d¨¦terminants de l¡¯histoire des ?tats-Unis tout en montrant la port¨¦e internationale de sa vision et de son travail.

Les projections ¨¦taient suivies d¡¯une discussion avec la co-r¨¦alisatrice et productrice du film, Rita Coburn Whack, laquelle a partag¨¦ ses exp¨¦riences personnelles avec le public, en parlant de la premi¨¨re fois qu¡¯elle a lu l¡¯autographie de Maya Angelou, Je sais pourquoi chante l¡¯oiseau en cage, sa premi¨¨re interview avec l¡¯¨¦crivaine pour la radio publique et son r?le d¡¯ancienne productrice de son talk show sur Oprah Radio. L¡¯hommage ¨¦mouvant rendu ¨¤ l¡¯h¨¦ritage de Maya Angelou a suscit¨¦ ¨¤ la fois des rires et des larmes dans le public.

La manifestation gratuite ¨¦tait ouverte au public, au sein duquel figuraient des membres du corps diplomatique, du personnel des Nations Unies, des universitaires, des parents et des ¨¦tudiants. Le film a ¨¦t¨¦ montr¨¦ pour la premi¨¨re fois le 21 f¨¦vrier 2017 sur le Public Broadcasting Service (PBS) aux ?tats-Unis, dans le cadre du Mois de l¡¯histoire des Noirs de la cha?ne, dans sa s¨¦rie American Masters.

Les participants ¨¤ la projection du film (de gauche ¨¤ droite) : S. E. M{s+}me{e+} A. Missouri Sherman-Peter, ambassadrice et Observatrice permanente de la Communaut¨¦ des Cara?bes (CARICOM) aupr¨¨s des Nations Unies ; Rita Coburn Whack, co-r¨¦alisatrice et productrice de Maya Angelou : And Still I Rise ; et Omyma David, interlocutrice pour le programme des Nations Unies ? En m¨¦moire de l¡¯esclavage ?


2016

? M¨¦moire de l¡¯esclavage : c¨¦l¨¦brons le patrimoine et la culture de la diaspora africaine et ses racines ?

 

Le 16&²Ô²ú²õ±è;´Ú¨¦±¹°ù¾±±ð°ù&²Ô²ú²õ±è;2016, la Commission Amistad du New Jersey, les d¨¦partements de l¡¯¨¦ducation du New Jersey et de New York et Focus Features ont organis¨¦ pour des ¨¦ducateurs une projection priv¨¦e de RACE au AMC Loews Theatre, situ¨¦ sur la 34rue ¨¤ New York. RACE, un film sur l¡¯athl¨¨te olympique Jesse Owens, met en lumi¨¨re les comportements racistes qui pr¨¦valaient au XX{s+}e{e+} si¨¨cle et remet en question les attitudes discriminatoires qui sont encore omnipr¨¦sentes aujourd¡¯hui. R¨¦alis¨¦ par Stephen Hopkins, RACE est un film passionnant sur le courage, la d¨¦termination, la tol¨¦rance et l¡¯amiti¨¦, et un drame inspirant sur le combat d¡¯un homme pour devenir une l¨¦gende olympique.  Ce drame sportif biographique est tir¨¦ de l¡¯incroyable histoire vraie de Jesse Owens, le sportif l¨¦gendaire dont la qu¨ºte pour devenir le plus grand champion d¡¯athl¨¦tisme de l¡¯histoire le propulse sur le devant de la sc¨¨ne mondiale aux Jeux Olympiques de 1936, o¨´ il affronte Adolf Hitler et l¡¯id¨¦e du parti nazi de la supr¨¦matie blanche sur les Juifs, les Noirs et les autres minorit¨¦s. La projection a ¨¦t¨¦ suivie d¡¯une discussion sur le film et d¡¯une distribution de ressources ¨¦ducatives.  Un guide p¨¦dagogique sur le film a ensuite ¨¦t¨¦ mis ¨¤ la disposition des ¨¦ducateurs sur BazanED.com. Des membres de l¡¯¨¦quipe ? En m¨¦moire de l¡¯esclavage ? des Nations Unies ont assist¨¦ ¨¤ la projection.


2015

? Les femmes et l¡¯esclavage ?

 

Le 7 janvier 2015, la Commission Amistad du New Jersey, Paramount Pictures et le programme ? En m¨¦moire de l¡¯esclavage ? des Nations Unies ont organis¨¦ pour des ¨¦ducateurs une projection gratuite en avant-premi¨¨re du film SELMA ,au AMC Loews Theatre, situ¨¦ sur la 34rue ¨¤ New York. Selma raconte l¡¯histoire de la lutte historique de Martin Luther King, Jr. pour garantir le droit de vote ¨¤ chacun ¨C une campagne dont le point culminant a ¨¦t¨¦ la marche sensationnelle qui a reli¨¦ Selma ¨¤ Montgomery, en Alabama, et qui a conduit le Pr¨¦sident Johnson ¨¤ signer le Voting Rights Act de 1965. Le Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral des Nations Unies, Ban Ki-moon, ¨¦tait pr¨¦sent et a rencontr¨¦ la r¨¦alisatrice, Ava DuVernay, ainsi qu¡¯un repr¨¦sentant de Paramount Pictures.

SELMA a ¨¦galement ¨¦t¨¦ projet¨¦ au Si¨¨ge de l¡¯ONU pour le corps diplomatique, les membres du personnel et des ¨¦tudiants le 23 avril 2015. Une discussion avec le directeur a ¨¦t¨¦ anim¨¦e par Michele Norris, journaliste ¨¤ la National Public Radio (NPR). La manifestation ¨¦tait coparrain¨¦e par la Mission des ?tats-Unis aupr¨¨s de l¡¯ONU et organis¨¦ en partenariat avec Paramount Pictures et le projet ? Selma4Students ?.  La projection a ¨¦t¨¦ suivie d¡¯une discussion avec la r¨¦alisatrice du film, Ava DuVernay, et Maher Nasser, Directeur de la Division de la sensibilisation au D¨¦partement de l¡¯information des Nations Unies, qui ¨¦tait anim¨¦e par Michele Norris, h?te et correspondante sp¨¦ciale de la NPR. Un groupe de 50 ¨¦l¨¨ves repr¨¦sentant des ¨¦coles de New York et du New Jersey a ¨¦galement eu l¡¯occasion de rencontrer M{s+}me{e+} DuVernay.

Le 11&²Ô²ú²õ±è;´Ú¨¦±¹°ù¾±±ð°ù&²Ô²ú²õ±è;2015, une pr¨¦-projection de l¡¯¨¦pisode 4 de la mini-s¨¦rie THE BOOK OF NEGROES, a ¨¦t¨¦ organis¨¦e au Si¨¨ge de l¡¯ONU ¨¤ l¡¯occasion du Mois de l¡¯histoire des Noirs aux ?tats-Unis. La manifestation a ¨¦t¨¦ organis¨¦e par le D¨¦partement de l¡¯information des Nations Unies en partenariat avec Black Entertainment Television (BET) et coparrain¨¦e par la Mission permanente du Canada aupr¨¨s des Nations Unies. The Book of Negroes est un documentaire historique pr¨¦sentant les noms et les descriptions de 3 000 esclaves afro-am¨¦ricains qui ont d? servir l¡¯arm¨¦e britannique pendant la R¨¦volution am¨¦ricaine afin de gagner leur libert¨¦ avant d¡¯¨ºtre ¨¦vacu¨¦s sur un navire britannique vers la Nouvelle-?cosse.  La mini-s¨¦rie a ¨¦t¨¦ diffus¨¦e du 16 au 18 f¨¦vrier 2015 sur BET. La manifestation comprenait ¨¦galement une discussion avec le r¨¦alisateur et producteur ex¨¦cutif Clement Virgo, et les acteurs Aunjanue Ellis et Louis Gossett, Jr.

La de QUEEN NANNY : LEGENDARY MAROON CHIEFTAINESS a ¨¦t¨¦ accueillie au Si¨¨ge de l¡¯ONU le 19 octobre 2015, en partenariat avec la Mission permanente de la Jama?que et la Mission permanente de la R¨¦publique de Trinit¨¦-et-Tobago aupr¨¨s des Nations Unies. Queen Nanny : Legendary Maroon Chieftainess est un film documentaire d¡¯une heure qui rappelle ¨¤ notre souvenir et examine le myst¨¦rieux personnage de Nanny des Marrons, seule h¨¦ro?ne nationale f¨¦minine de la Jama?que, et l¡¯une des figures les plus c¨¦l¨¨bres de l¡¯histoire de la r¨¦sistance dans le Nouveau Monde.  Le film documente la lutte pour la libert¨¦ des Marrons jama?cains, men¨¦s par la reine Nanny.  Ce film se penche ¨¦galement sur l¡¯h¨¦ritage de la reine Nanny et son influence sur les femmes contemporaines en g¨¦n¨¦ral, avec les apparitions de la Premi¨¨re Ministre jama?caine, Portia Simpson-Miller, de la double championne olympique de sprint Shelly Ann Fraser-Pryce, de la ? reine du reggae ? Rita Marley, de la professeure d¡¯universit¨¦ Verene Shepherd et de bien d¡¯autres. La projection a ¨¦t¨¦ suivie d¡¯une discussion anim¨¦e par Cristina Gallach, Secr¨¦taire g¨¦n¨¦rale adjointe des Nations Unies ¨¤ la communication et ¨¤ l¡¯information.  Parmi les intervenants, on pouvait compter : Roy Anderson, r¨¦alisateur, producteur et sc¨¦nariste du film ; Harcourt Fuller, producteur et historien sur l¡¯Afrique et la diaspora africaine ¨¤ l¡¯Universit¨¦ d¡¯?tat de G¨¦orgie ; Gloria Simms, actrice principale ; et Gaynel Curry, Conseill¨¨re en genre et droits des femmes pour le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l¡¯homme. En 2016, le programme des Nations Unies ? En m¨¦moire de l¡¯esclavage ? a sous-titr¨¦ le film en fran?ais, en espagnol et en portugais afin de le montrer ¨¤ un plus large public.

 

group photo at film screening

Photo: DGC


2014

? Victoire sur l¡¯esclavage : Ha?ti et au-del¨¤ ?

 

Reconnaissant l¡¯efficacit¨¦ du film comme outil ¨¦ducatif, le D¨¦partement de l¡¯information des Nations Unies a organis¨¦ en 2014 un festival de films multilingues pr¨¦sentant des ?uvres li¨¦es ¨¤ l¡¯esclavage et ¨¤ son h¨¦ritage. Pour ce faire, le D¨¦partement a collabor¨¦ avec un certain nombre de partenaires, notamment le monument national African Burial Ground, le Festival du film africain de New York, le Mus¨¦e des arts du Bronx et l¡¯Organisation internationale de la Francophonie. Des projections et des discussions ont eu lieu au Si¨¨ge de l¡¯ONU, dans d¡¯autres sites ¨¤ New York ainsi que dans plusieurs Centres d¡¯information des Nations Unies, avec le parrainage d¡¯un certain nombre de missions permanentes aupr¨¨s des Nations Unies. Les films ¨¦taient disponibles en plusieurs langues, dont l¡¯anglais, le fran?ais, l¡¯espagnol et le wolof, et des discussions en anglais et en fran?ais ont suivi leur projection

12 YEARS A SLAVE a ¨¦t¨¦ projet¨¦ au Si¨¨ge de l¡¯ONU le 26&²Ô²ú²õ±è;´Ú¨¦±¹°ù¾±±ð°ù&²Ô²ú²õ±è;2014, en pr¨¦sence du Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral.  Ensuite, Lawrence O¡¯Donnell de MSNBC a anim¨¦ une discussion avec le r¨¦alisateur britannique, Steve McQueen. 12 Years a Slave, qui a remport¨¦ le prix du meilleur film de l¡¯ann¨¦e, ainsi que celui de la meilleure actrice dans un second r?le et du meilleur sc¨¦nario adapt¨¦ aux Oscars de 2014, d¨¦peint l¡¯histoire d¨¦chirante d¡¯un Noir libre n¨¦ dans l¡¯?tat de New York, enlev¨¦ ¨¤ Washington en 1841 et vendu comme esclave.  Il est distribu¨¦ par Fox Searchlight Pictures (?tats-Unis) et Lionsgate (reste du monde).

En partenariat avec le Service des parcs nationaux des ?tats-Unis, TOUSSAINT LOUVERTURE a ¨¦t¨¦ projet¨¦ le 8 mars 2014 ¨¤ l¡¯African Burial Ground de New York. R¨¦alis¨¦e par le metteur en sc¨¨ne franco-s¨¦n¨¦galais Philippe Niang, cette production prim¨¦e raconte l¡¯histoire de l¡¯homme qui a men¨¦ la r¨¦volte des esclaves ayant abouti ¨¤ l¡¯ind¨¦pendance d¡¯Ha?ti. La projection a ¨¦t¨¦ suivie d¡¯une discussion avec M. Jacques Antoine Dorcely, auteur de Toussaint Louverture : A Missing Hero from American History. Gratuite, la projection a ¨¦t¨¦ organis¨¦e en collaboration avec le Service des parcs nationaux, qui g¨¨re le monument national African Burial Ground, et le programme des Nations Unies ? En m¨¦moire de l¡¯esclavage ?. Elle a ¨¦t¨¦ parrain¨¦e par la Mission permanente d¡¯Ha?ti aupr¨¨s des Nations Unies et l¡¯Organisation internationale de la Francophonie dans le cadre des c¨¦l¨¦brations du ? Mois de la Francophonie ?. Le film est distribu¨¦ par France 2.

En partenariat avec la Mission permanente du Royaume-Uni, le film BELLE a ¨¦t¨¦ projet¨¦ au Si¨¨ge de l¡¯ONU le 2 avril 2014. Il est inspir¨¦ de l¡¯histoire vraie de Dido Elizabeth Belle (Gugu Mbatha-Raw), la fille m¨¦tisse ill¨¦gitime d¡¯un capitaine de la Royal Navy. ?lev¨¦e par son grand-oncle aristocrate Lord Mansfield (Tom Wilkinson) et sa femme (Emily Watson), la lign¨¦e de Belle lui conf¨¨re certains privil¨¨ges, mais la couleur de sa peau l¡¯emp¨ºche de prendre pleinement part aux traditions de son statut social. Alors qu¡¯elle doutait de jamais trouver l¡¯amour, Belle est s¨¦duite par un jeune fils de vicaire id¨¦aliste et ouvert au changement qui, avec son aide, d¨¦terminera le r?le de Lord Mansfield, alors Lord Pr¨¦sident du Banc, dans l¡¯abolition de l¡¯esclavage en Angleterre. La projection a ¨¦t¨¦ suivie d¡¯une discussion anim¨¦e par T. J. Holmes de MSNBC, avec la r¨¦alisatrice britannique du film Amma Asante et l¡¯actrice principale Gugu Mbatha-Raw. Le film est distribu¨¦ par Fox Searchlight Pictures.

En partenariat avec le Festival du film africain de New York, SARRAOUNIA a ¨¦t¨¦ projet¨¦ le 13 mai 2014 au Lincoln Center, ¨¤ New York. Il s¡¯agit d¡¯un film dramatique historique de 1986, ¨¦crit et r¨¦alis¨¦ par Med Hondo. Tir¨¦ de r¨¦cits historiques sur la reine Sarraounia, qui mena les Azans dans la bataille contre les troupes coloniales fran?aises au d¨¦but du XX{s+}e{e+} si¨¨cle, le film de Med Hondo est une vaste ¨¦pop¨¦e. Brillante strat¨¨ge et meneuse ¨¦nergique, la reine inspire le respect aux hommes qu¡¯elle guide au combat et une profonde loyaut¨¦ ¨¤ son peuple. Hondo met en contraste les fortes alliances qui se forment entre les communaut¨¦s africaines et les Europ¨¦ens ¨¦go?stes et offre une perspective historique africaine bien n¨¦cessaire. Sarraounia n¡¯est pas seulement le r¨¦cit captivant de la bravoure d¡¯une femme remarquable, mais aussi une ¨¦tude fascinante de la r¨¦volte contre l¡¯esclavage et de la lutte pour la paix et la libert¨¦.

C?UR DE LION, du r¨¦alisateur burkinab¨¦ Boubakar Diallo, a ¨¦t¨¦ projet¨¦ le 14 mai 2014, en partenariat avec la Mission permanente du Burkina Faso, l¡¯Organisation internationale de la Francophonie et le Festival du film africain de New York.  Il s¡¯agit d¡¯un film burkinab¨¦ de 2008 dans lequel un lion fait des ravages parmi le b¨¦tail et plusieurs personnes disparaissent. Voyant que le chef du village ne r¨¦agit pas, un jeune berger, Samba, d¨¦cide de suivre seul les traces du lion.
La projection a ¨¦t¨¦ suivie d¡¯une discussion avec l¡¯acteur principal Mahamadi Nana, Mamadou Diouf, de l¡¯Universit¨¦ de Columbia, et Zeba Blay, critique de cin¨¦ma pour le Huffington Post. Des projections ont ¨¦galement eu lieu dans les Centres d¡¯information des Nations Unies ¨¤ Antananarivo, Brazzaville, Bujumbura, Ouagadougou et Tunis.

En partenariat avec le Festival du film africain de New York et le Mus¨¦e des arts du Bronx,
THEY ARE WE, de la r¨¦alisatrice australienne Emma Christopher, a ¨¦t¨¦ projet¨¦ le 11 juillet 2014 au Joyce Kilmer Park, ¨¤ New York.  Une repr¨¦sentation en direct de The Miguelo Valdes Project et de DJ Asho a ¨¦galement ¨¦t¨¦ organis¨¦e.  Ce film de 90 minutes raconte l¡¯histoire de la survie contre vents et mar¨¦es, et de la mani¨¨re dont la d¨¦termination et l¡¯humanit¨¦ partag¨¦e peuvent triompher de la plus sombre des histoires. ? Perico, ¨¤ Cuba, un groupe afro-cubain a gard¨¦ en vie les chants et les danses emmen¨¦s ¨¤ bord d¡¯un bateau d¡¯esclaves par leur anc¨ºtre, dont le seul nom connu est Josefa. Ils les ont fi¨¨rement pr¨¦serv¨¦s malgr¨¦ l¡¯esclavage, la pauvret¨¦ et la r¨¦pression. Pendant des ann¨¦es de recherche, la cin¨¦aste Emma Christopher a tent¨¦ de retrouver leurs origines. Puis, dans un village isol¨¦ de Sierra Leone, les gens ont regard¨¦ un enregistrement des chants et des danses des Cubains, et ont d¨¦clar¨¦ avec joie ? Ils sont nous ! ? (? They are We ! ?) avant de joindre leurs voix aux chansons. Ils n¡¯avaient jamais oubli¨¦ leur famille perdue, et leurs descendants revenaient ¨¤ pr¨¦sent chez eux. C¡¯est ainsi qu¡¯ont commenc¨¦ les pr¨¦paratifs du plus grand festival de l¡¯histoire du village, terre d¡¯accueil pour leurs cousins. Emma Christopher et Sergio Leyva Seiglie ont produit le film. Le 27&²Ô²ú²õ±è;»å¨¦³¦±ð³¾²ú°ù±ð&²Ô²ú²õ±è;2014, They Are We a ¨¦t¨¦ pr¨¦sent¨¦ au Mus¨¦e am¨¦ricain d¡¯histoire naturelle de New York ¨¤ l¡¯occasion de Kwanzaa, une c¨¦l¨¦bration des influences de l¡¯h¨¦ritage africain sur la culture afro-am¨¦ricaine. En 2015, le programme des Nations Unies ? En m¨¦moire de l¡¯esclavage ? a sous-titr¨¦ le film en fran?ais, en espagnol et en portugais, afin qu¡¯il puisse ¨ºtre montr¨¦ ¨¤ un plus large public.

Le 9 septembre 2014, TULA, THE REVOLT, a ¨¦t¨¦ projet¨¦ ¨¤ l¡¯universit¨¦ Fordham de New York.  Tula, The Revolt est un long m¨¦trage international en langue anglaise sur le meneur d¡¯un grand soul¨¨vement d¡¯esclaves sur l¡¯?le de Cura?ao, une colonie n¨¦erlandaise, le 17 ao?t 1795.  Il raconte l¡¯histoire vraie d¡¯un homme qui a os¨¦ se dresser contre ses oppresseurs en menant son peuple dans une marche pacifique pour la libert¨¦, l¡¯¨¦galit¨¦ et la fraternit¨¦.  Il fut bient?t captur¨¦ et tortur¨¦ ¨¤ mort, mais gr?ce ¨¤ lui, les esclaves gagn¨¨rent certains droits sous le r¨¦gime colonial, et le mouvement pour la libert¨¦ s¡¯enclencha. La projection a ¨¦t¨¦ suivie d¡¯une discussion avec Danny Glover, acteur principal et ambassadeur de bonne volont¨¦ de l¡¯UNICEF ; Yuko Miki, professeure assistante d¡¯histoire ¨¤ l¡¯Universit¨¦ de Fordham ; et Natasha Lightfoot, professeure assistante d¡¯histoire ¨¤ l¡¯Universit¨¦ de Columbia. Stephanie James Wilson, Directrice ex¨¦cutive de la Commission Amistad du New Jersey, a anim¨¦ la discussion. Le film a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦ par Jeroen Leinders et produit par Jeroen Leinders et Dolph Van Stapele.

AKWANTU : THE JOURNEY, du r¨¦alisateur jama?cain-am¨¦ricain Roy Anderson, a ¨¦t¨¦ projet¨¦ dans les Centres d¡¯information et les Bureaux des Nations Unies ¨¤ Accra, Dar es-Salaam, Harare, Lagos, Minsk et Erevan en 2014. Le film documente la lutte pour la libert¨¦ des l¨¦gendaires Marrons de Jama?que, anciens esclaves africains qui ont pu fuir les plantations et les navires n¨¦griers pour former des communaut¨¦s dans certaines des r¨¦gions les plus inhospitali¨¨res de l¡¯?le. Mal arm¨¦s et en inf¨¦riorit¨¦ num¨¦rique, ces braves guerriers ont combattu le puissant Empire britannique pendant 80 ans et s¡¯en sont sortis victorieux, en cons¨¦quence de quoi deux trait¨¦s de paix ont ¨¦t¨¦ sign¨¦s entre les Britanniques et les Marrons en 1738 et 1739, ¨¦tablissant l¡¯autonomie des Marrons en Jama?que. Nulle part ailleurs dans le Nouveau Monde des Africains n¡¯avaient b¨¦n¨¦fici¨¦ d¡¯un tel degr¨¦ d¡¯autonomie, pr¨¨s de soixante ans avant la R¨¦volution ha?tienne, et plus de cent ans avant la Proclamation d¡¯¨¦mancipation qui a mis fin ¨¤ l¡¯esclavage aux ?tats-Unis. Le film a ¨¦t¨¦ produit par Action 4 Reel Filmworks, LLC.


2013

? Libres ¨¤ jamais : c¨¦l¨¦bration de l¡¯¨¦mancipation ?

 

En collaboration avec le D¨¦partement de l¡¯information des Nations Unies, le long m¨¦trage LINCOLN a ¨¦t¨¦ projet¨¦ le 20 mars 2013 ¨¤ la Mission des ?tats-Unis aupr¨¨s des Nations Unies. Le film couvre les quatre derniers mois de la vie d¡¯Abraham Lincoln et se concentre sur ses efforts en janvier 1865 pour faire adopter le treizi¨¨me amendement ¨¤ la Constitution des ?tats-Unis par la Chambre des repr¨¦sentants. Tony Kushner, laur¨¦at du prix Pulitzer et sc¨¦nariste nomm¨¦ aux Oscars, a pr¨¦sent¨¦ le film. Celui-ci a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦ par Steven Spielberg et distribu¨¦ par Walt Disney Studios Motion Pictures (Am¨¦rique du Nord) et 20th Century Fox (reste du monde).


2012

? Honorer les h¨¦ros, les r¨¦sistants et les survivants ?

 

Le film documentaire intitul¨¦ SLAVERY BY ANOTHER NAME : THE RE-ENSLAVEMENT OF BLACK PEOPLE IN AMERICA FROM THE CIVIL WAR TO WORLD WAR II a ¨¦t¨¦ projet¨¦ au Si¨¨ge de l¡¯ONU le 28 mars 2012. Tir¨¦ du livre du m¨ºme nom ¨¦crit par Douglas A. Blackmon, r¨¦compens¨¦ par le prix Pulitzer, le film remet en question la croyance selon laquelle l¡¯esclavage a pris fin aux ?tats-Unis avec la publication de la Proclamation d¡¯¨¦mancipation en 1863. Il d¨¦crit la mani¨¨re dont les Afro-Am¨¦ricains ont ¨¦t¨¦ contraints au travail forc¨¦ dans le Sud reconstructionniste apr¨¨s la guerre civile ainsi qu¡¯au XX{s+}e{e+} si¨¨cle. Apr¨¨s la projection, le producteur du film, Sam Pollard, a dirig¨¦ une s¨¦ance de questions et r¨¦ponses avec le public, au sein duquel se trouvaient des repr¨¦sentants d¡¯?tats Membres et de la soci¨¦t¨¦ civile ainsi que des ¨¦tudiants.


2011

? La traite transatlantique des esclaves : l¡¯h¨¦ritage vivant de 30 millions d¡¯histoires in¨¦dites ?

 

Au Si¨¨ge de l¡¯ONU le 21 mars 2011 s¡¯est tenue la projection du film prim¨¦ TRACES OF THE TRADE: A STORY FROM THE DEEP NORTH. Ce long-m¨¦trage de 86 minutes raconte l¡¯histoire de la plus grande famille de n¨¦griers des ?tats-Unis, la famille DeWolfe du Rhode Island. Il suit le parcours remarquable d¡¯un groupe de membres de cette famille, notamment le r¨¦alisateur-producteur, qui a retrac¨¦ le commerce triangulaire du Ghana ¨¤ Cuba puis ¨¤ Bristol, Rhode Island, et essay¨¦ de faire amende honorable concernant le r?le que leurs anc¨ºtres ont jou¨¦ dans l¡¯esclavage ainsi que l¡¯histoire et l¡¯h¨¦ritage de la traite secr¨¨te des esclaves ¨¤ la Nouvelle-Angleterre. Le film met en lumi¨¨re les histoires in¨¦dites des contributions que les esclaves africains ont apport¨¦es au d¨¦veloppement de l¡¯Am¨¦rique du Nord. Apr¨¨s la projection, une s¨¦ance de questions-r¨¦ponses a eu lieu entre le public, le Pr¨¦sident de l¡¯initiative du M¨¦morial permanent des victimes de la traite des esclaves et quatre membres de la famille DeWolfe, qui apparaissent dans le film. Le film est sorti pour la premi¨¨re fois lors du Festival du film de Sundance en janvier 2008.  Il a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦ par Katrina Browne, Alla Kovgan et Jude Ray.


2010

? La culture, expression de notre libert¨¦ ?

 

Le 23 mars 2010, au Si¨¨ge de l¡¯ONU s¡¯est tenue la projection du film SLAVE ROUTES : RESISTANCE, ABOLITION AND CREATIVE PROGRESS.  Ce documentaire de 100 minutes a abord¨¦ le manque persistant de connaissances sur certains aspects de la traite transatlantique des esclaves, notamment sur l¡¯¨¦tendue g¨¦ographique de ses effets, les pertes humaines en Afrique, le nombre de victimes lors du sinistre Passage du milieu, l¡¯influence de la d¨¦portation dans certains cas et le r?le de la traite des esclaves dans le d¨¦veloppement ¨¦conomique et industriel des pays impliqu¨¦s. Des repr¨¦sentants d¡¯?tats Membres, d¡¯organisations non gouvernementales (ONG) et d¡¯autres organisations de la soci¨¦t¨¦ civile ont assist¨¦ ¨¤ la projection. Les participants ont eu la rare occasion d¡¯entendre l¡¯enregistrement de d¨¦bats sur ces questions entre plus de 90 experts ayant particip¨¦ ¨¤ un symposium sur le m¨ºme sujet, organis¨¦ en 2008 par l¡¯Institut des affaires afro-am¨¦ricaines de l¡¯Universit¨¦ de New York pour marquer le bicentenaire de l¡¯abolition de la traite transatlantique des esclaves.  Des membres du personnel et des invit¨¦s de l¡¯Institut des affaires afro-am¨¦ricaines, o¨´ le documentaire a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦, ¨¦taient ¨¦galement pr¨¦sents, ainsi que la r¨¦alisatrice du documentaire, Jayne Cortez, dont les remarques lors de la projection ont attir¨¦ l¡¯attention du public sur la n¨¦cessit¨¦ d¡¯une plus grande sensibilisation et de plus de connaissances sur de nombreux aspects de la traite des esclaves. Le film a ¨¦t¨¦ produit par Manthia Diawara.