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ONU-FEMMES : L’Afrique obtient dix sièges au Conseil d’administration d’ONU-Femmes
Africa Renewal
Afrique Renouveau: 
Under-Secretary-General Michelle BacheletSecrétaire générale adjointe de l'ONU et patronne d'ONU-Femmes, la nouvelle agence de promotion de l'égalité des sexes et de l'autonomisation de la femme.
Photo: Photo ONU / Paulo Filgueiras

Dix pays africains ont été élus au Conseil d'administration de la nouvelle entité des Nations Unies pour l'égalité des sexes et l'autonomisation de la femme, aussi connue sous le nom d'ONU-Femmes. Cette élection, organisée en novembre par le Conseil économique et social des Nations Unies pour les 35 sièges (sur un total de 41) réservés aux membres élus, permet aux pays africains suivants de rejoindre l'organe de direction de la nouvelle institution: Angola, Cap Vert, Côte d'Ivoire, Éthiopie, Lesotho, Libye, Nigéria, République démocratique du Congo, République du Congo et Tanzanie.

Les autres membres élus du Conseil d'administration représentent l'Asie (10), l'Europe orientale (4), l'Amérique latine et les Caraïbes (6) et l'Europe occidentale (5). Les membres sont élus pour des mandats de deux ou trois ans. Les 6 sièges occupés par des membres non élus sont réservés aux principaux pays bailleurs de fonds.

ONU-Femmes sera dirigée par Michelle Bachelet, ancienne présidente de la République du Chili (2006-2010). Mme Bachelet avait auparavant été ministre de la Défense et ministre de la Santé dans son pays.

Pour rappel, ONU-Femmes a été créée le 2 juillet 2010 par l'Assemblée générale des Nations Unies afin de mieux promouvoir les droits de la femme. Cette nouvelle entité fusionne quatre organisations: le Fonds de développement des Nations Unies pour la femme (UNIFEM), la Division de la promotion de la femme ; le Bureau de la Conseillère spéciale pour la problématique hommes-femmes et l'Institut international de recherche et de formation pour la promotion de la femme (INSTRAW). Son budget annuel devrait se situer aux environs de 500 millions de dollars- soit le double des ressources combinées des quatre institutions auxquelles elle succède.

Selon le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida
Sida : ralentissement de l'épidémie

Selon le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), les nouvelles infections ont diminué de 20 % dans le monde au cours de la dernière décennie. Certains pays africains enregistrent une baisse encore plus importante. Dans son , ONUSIDA estime que 2,6 millions de personnes ont contracté le virus en 2009, soit 500 000 de moins qu'en 1999. En Éthiopie, en Zambie, au Zimbabwe et en Afrique du Sud, quatre pays africains parmi les cinq les plus atteints, le nombre de nouvelles infections a baissé de plus de 25 % depuis 2001.

Vingt-neuf autres pays africains ont stabilisé leurs taux d'infection – ce qui indique que les efforts d'éducation et de prévention portent des fruits, estime ONUSIDA. Grâce à un meilleur accès aux programmes de dépistage et de traitement, à des médicaments améliorés pour prévenir la transmission mère-enfant à la naissance, "nous sommes en train de briser la trajectoire de l'épidémie du sida" note M. Michel Sidibé, Directeur exécutif d'ONUSIDA. Les décès liés au sida baissent encore plus rapidement et sont passés de 2,1 millions en 2004 à 1,8 million l'année dernière.

Mais l'Afrique subsaharienne compte toujours presque 70 % des personnes vivant avec le VIH dans le monde et 72 % des décès liés au sida. " Le défi, aujourd'hui, consiste à savoir de quelle manière nous allons tous unir nos efforts pour accélérer les progrès," a déclaré M. Sidibé à l'occasion de la présentation du rapport.

ÉmigrÉs africains
Les envois de fonds des émigrés africains de nouveau à la hausse

Selon une étude de la Banque mondiale, après un fléchissement en 2009, les envois de fonds des émigrés africains vers le continent sont à nouveau en hausse. Fin 2010, les Africains travaillant hors d'Afrique auront envoyé un montant de 21,5 milliards de dollars, soit une hausse de 4,4 %. Celle-ci intervient après une baisse de 3,7 % enregistrée en 2008. La Banque mondiale prévoit aussi que les sommes envoyées atteindront 22 milliards de dollars en 2011 et 24 milliards en 2012 (voir graphique).

, la crise économique mondiale est la principale raison du ralentissement enregistré en 2009. En 2007, le montant total de l'argent envoyé par les migrants africains à leurs familles avait augmenté de 46,7 %, ce qui représentait à l'époque la croissance la plus élevée du monde dans ce domaine. Cette croissance avait ralenti à 14,9 % en 2008 avant de se contracter en 2009.

Les estimations et les prévisions de la Banque mondiale sont cependant basées sur des données incomplètes. "L'absence de données fiables et actualisées pour la plupart des pays africains rend l'analyse difficile", notent les auteurs de l'étude. Une grande partie des fonds envoyés par les émigrés des pays d'Afrique subsaharienne ne sont pas enregistrés pour deux raisons principales : premièrement, la majorité de ces transferts sont effectués par des canaux informels ; deuxièmement, environ la moitié seulement des pays de la région publient des rapports annuels réguliers sur ces envois de fonds. Certains ne fournissent aucune donnée dans ce domaine ; c'est le cas de la RD du Congo, de la Somalie et du Zimbabwe, pays pour lesquels ces flux représenteraient des montants importants.

Migrant remittances to Africa

l'environnement
Navires européens contre pêcheurs africains

Les flottes de pêche des pays de l'Union européenne qui opèrent sur les côtes de l'Afrique de l'Ouest menacent la survie des communautés de pêcheurs et les ressources marines de la région, affirme un de Greenpeace, l'organisation non gouvernementale de protection de l'environnement. Ces flottes ont la capacité de capturer deux à trois fois plus de poissons que le maximum que puisse supporter sans dommage l'écologie marine et elles ont déjà provoqué la raréfaction du poisson dans les eaux européennes. L'Afrique de l'Ouest court aujourd'hui le même danger, avertit Greenpeace, qui note que les bateaux de pêche européens constituent la plus grande partie des flottes étrangères présentes dans la région.

Entre février et avril 2010, un bateau de Greenpeace a surveillé les côtes de la Mauritanie et du Sénégal et identifié 61 navires européens sur un total de 93 navires étrangers (et un total de 126 bateaux présents). Le rapport cite également les communautés locales victimes de la diminution des stocks de poissons. "Avant, je pouvais attraper régulièrement environ 20 mérous en une journée, maintenant, je ne peux pas en attraper plus de deux," a déclaré à Greenpeace un pêcheur de Dakar au Sénégal.

Nations Unies et connu sous le nom de Partenariat RBM
Sénégal : le paludisme recule

En 2009, le Sénégal a enregistré une baisse de 41 % des cas de paludisme. Seules 175 000 personnes ont été victimes de la maladie cette année là, contre près de 300 000 personnes touchées en 2008, selon un rapport du Programme national de lutte contre le paludisme, membre du Partenariat mondial contre le paludisme soutenu par les Nations Unies et connu sous le nom de Partenariat RBM (Roll Back Malaria).

Le Sénégal est le premier pays d'Afrique de l'Ouest à enregistrer un succès aussi spectaculaire dans le combat contre une maladie qui tue chaque année plus de 900 000 personnes à travers le continent. Awa Marie Coll-Seck, Directrice exécutive du Partenariat RBM note que "cette amélioration place le Sénégal au même niveau que l'Érythrée, l'Éthiopie, le Rwanda et la Zambie qui ont aussi allégé considérablement le fardeau que représente le paludisme."

Selon le rapport, le succès du Sénégal repose sur ses efforts de prévention (distribution de moustiquaires traitées et épandage), sur des diagnostics rapides et des traitements efficaces (principalement la polythérapie à base d'artémisinine). Deux autres facteurs ont été tout aussi cruciaux, ajoute Mme Coll-Seck : la volonté politique des autorités sénégalaises et le financement adéquat des efforts mis en œuvre (à hauteur de 130 millions de dollars sur les cinq dernières années).

Nominations

Muburi-MuitaPhoto: Photo ONU / Mark Garten

Le Secrétaire général des Nations Unies a nommé M. Zachary Muburi-Muita (Kenya) à la tête du nouveau Bureau des Nations Unies auprès de l'Union africaine à Addis-Abeba (Éthiopie). M. Muburi-Muita, diplomate de carrière, a occupé entre autres fonctions celle d'ambassadeur du Kenya auprès de l'Organisation des Nations Unies.

Jack LangPhoto: Photo ONU / Evan Schneider

M. Jack Lang (France) a été nommé Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour les questions juridiques liées à la piraterie au large des côtes somaliennes. Au cours d'une longue carrière diversifiée, M. Lang a occupé les fonctions de ministre de la Culture, de président de la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale française et d'envoyé spécial du Président de la République française à Cuba et en République populaire démocratique de Corée.

OsotimehinPhoto: Photo ONU / Evan Schneider

À l'issue de consultations avec le Conseil d'administration du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), le Secrétaire général a nommé M. Babatunde Osotimehin (Nigéria) nouveau directeur de cette agence. Le Dr. Osotimehin, médecin de profession, a été ministre de la Santé du Nigéria de décembre 2008 à mars 2010 et a ensuite occupé les fonctions de doyen de l'école de médecine d'Ibadan. Il succède à Mme Thoraya Ahmed Obaid à la tête de l'agence.

ClosPhoto: Photo ONU / Devra Berkowitz

L'Assemblée générale des Nations Unies a élu M. Joan Clos (Espagne) au poste de Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) avec rang de secrétaire général adjoint. M. Clos a notamment occupé les postes de ministre espagnol de l'Industrie, du Tourisme et du Commerce et de maire de Barcelone. Il a également été président du Comité consultatif des Nations Unies sur les autorités locales. Il succède à Mme Anna Tibaijuka (Tanzanie) à la tête d'ONU-Habitat. Celle-ci préside à présent le Comité directeur du Conseil de concertation pour l'approvisionnement en eau et l'assainissement.

Martin MogwanjaPhoto: UNICEF / Ramoneda

Le Secrétaire général des Nations Unies a nommé M. Martin Mogwanja (Kenya) au poste de Directeur général adjoint du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF). M. Mogwanja a auparavant été Représentant de l'UNICEF en Ouganda, en République démocratique du Congo et au Pakistan.