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Le Programme d’action en faveur des pays les moins avancés pour la décennie 2011-2020 (Programme d’action d’Istanbul) a appelé à la mise en place d’une banque de technologie et d’un mécanisme de soutien à la science, à la technologie et à l’information, consacrés aux pays les moins avancés, qui contribueraient à améliorer la base de recherche scientifique et d’innovation des pays les moins avancés, à promouvoir la mise en réseau des chercheurs et des institutions de recherche, à aider les pays les moins avancés à accéder aux technologies critiques et à les utiliser, et à rassembler les initiatives bilatérales et le soutien des institutions multilatérales et du secteur privé, en s’appuyant sur les initiatives internationales déjà établies.

La pleine opérationnalisation de la était l’objet de la cible 17.8 des Objectifs de développement durable. La Banque de technologie, officiellement inaugurée en 2018, réalise des examens comparatifs dans le domaine de la science, des technologies et de l’innovation ainsi que des évaluations des besoins technologiques des PMA, en collaboration avec la CNUCED, l’Organisation des Nations Unies pour l’éduca tion, la science et la culture (UNESCO) et d’autres organisations; elle s’efforce de stimuler la production de recherches de haute qualité dans les PMA par le biais du renforcement des capacités et de la collaboration in ternationale en matière de recherche; elle s’emploie à renforcer les capacités des académies des sciences dans les PMA, en partenariat avec les réseaux régionaux d’académies, les commissions régionales et les banques régionales de développement.

Un certain nombre de nouvelles initiatives ont été lancées plus récemment, notamment le programme de partenariat pour l’accès aux technologies, en collaboration avec l’OMS, la CNUCED et le PNUD, afin de soutenir le transfert de technologies essentielles liées à la lutte contre la maladie à coronavirus (COVID-19) vers les PMA pour la fabrication d’équipements médicaux, de dispositifs médicaux et de kits de diagnostic ; des programmes de renforcement des capacités en matière de science, de technologies et d’innovation dans les PMA dans les domaines de la biotechnologie, en partenariat avec l’UNESCO et l’Académie mondiale des sciences pour l’avancement de la science dans les pays en développement et le Centre international pour le génie génétique et la biotechnologie ; un partenariat dans le domaine des technologies satellitaires avec le Bureau des affaires spatiales afin de former des experts dans les PMA et de renforcer les ca pacités d’utilisation des technologies satellitaires pour le développement ; des projets SDG Impact Accelerator au Bangladesh et en Ouganda, en partenariat avec la Turquie et le PNUD, afin de libérer les talents entrepreneuriaux et de tirer parti des technologies émergentes pour améliorer les moyens de subsistance ; un programme d’innovation visant à aider les PMA à exploiter leur avantage de derniers arrivés afin de tirer parti des technologies existantes par le biais de l’activité entrepreneuriale ainsi qu’à renforcer leur capacité à trouver, adapter et adopter des technologies éprouvées, prêtes à l’emploi et des technologies autochtones. La Banque de technologie a également rejoint l’Alliance for Affordable Internet, un partenariat avec la World Wide Web Foundation qui vise à garantir un accès équitable à l’Internet dans les PMA.

Que se passe-t-il après le reclassement ?

Après la sortie de la catégorie des PMA, les pays continuent à avoir accès à la Banque de technologie pendant une période de cinq ans.