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Plusieurs organisations multilatérales et régionales de développement, dont le système des Nations unies, consacrent une part importante de leurs ressources aux PMA. La plupart des organisations ne se basent pas sur le statut de PMA en tant que critère d’allocation des ressources et appliquent plut?t des critères étroitement corrélés aux critères qui définissent les PMA.

Système des Nations Unies. Les PMA sont une priorité pour le système des Nations Unies, comme en témoignent le Programme d'action d'Addis-Abeba, le Programme de développement durable à l'horizon 2030 et les programmes d'action successifs pour les PMA. La plupart de l'aide des entités des Nations Unies est allouée en fonction des besoins et des vulnérabilités des pays, mais il existe un certain nombre de mécanismes et de programmes pour soutenir les PMA, individuellement et en tant que catégorie. Voir également, en anglais,  (PDF) et Organisations. 

?tablissements financiers internationaux et régionaux. L’admissibilité au financement concessionnel des pays en développement par les établissements financiers régionaux et multilatéraux n’est généralement pas fonction de l’inclusion sur la liste des PMA d’un pays, 
mais d’autres facteurs tels que le RNB par habitant et la solvabilité. Par exemple, un financement concessionnel de l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale est accordé à tous les pays dont le revenu par habitant est inférieur à un certain seuil (1 185 USD pour l’exercice 2021). De même, les différents instruments de prêt du FMI sont adaptés aux besoins lies à la balance des paiements et à la situation particulière de ses membres. 

• La  classe les pays en groupes qui déterminent le type de financement offert. Ces groupes sont définis principalement en termes de revenus et de solvabilité. La Banque tient compte du statut de PMA en association avec ces autres critères, lorsqu’elle classe . 

D’autres organisations fournissent une grande partie de leurs ressources aux PMA sans que l?appartenance à la liste des PMA soit un facteur dans l?allocation des ressources :

• aide les pays en dessous d’un certain seuil de RNB par habitant et qui remplissent certaines conditions, évaluées par un groupe d’experts indépendants. Au-delà de ce seuil, les pays entrent dans une phase de transition vers l’autofinancement.
• Le , qui mobilise et investit des fonds visant à mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme en tant qu’épidémies, considère le RNB et un indice de charge de morbidité. 

Qu’advient-il après le reclassement ?

Les critères adoptés par la plupart des organisations multilatérales et régionales impliquent qu’une grande partie du soutien est alloué aux pays qui sont des PMA, mais pas sur la base de leur statut de PMA. Par conséquent, le reclassement n’entra?ne normalement pas de changements significatifs dans les conditions ou le volume de l’aide multilaterale et régionale ces institutions, à l’exception des mécanismes dédiés exclusivement aux PMA.  Plusieurs organisations se sont engagées à soutenir les pays dans le cadre d’une ? transition sans heurt ? hors de la catégorie.