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Changements climatiques

Dans la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, il est stipulé que ? [l]es Parties tiennent pleinement compte, dans leur action concernant le financement et le transfert de technologie, des besoins particuliers et de la situation spéciale des pays les moins avancés ? (art. 4. alinéa 9.). Cet accord a servi de base à l’établissement d’un programme de travail pour les PMA par la Conférence des Parties à la Convention en 2001, et à soutenir les dispositions de flexibilité étendues aux PMA en vertu de la Convention et de l’Accord de Paris. Un groupe d’experts des pays les moins avancés et le Fonds pour les pays les moins avancés (FPMA) ont été créés en 2001.

En outre,

• ? aide les PMA à négocier en bloc lors des négociations intergouvernementales dans le cadre des sessions de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, afin de représenter efficacement leurs besoins collectifs ?.  Le Groupe tient à jour une pour les négociateurs des PMA.
• En 2019, le Groupe PMA a lancé , une vision pour un avenir résilient au climat guidé par les principes d’inclusion, de participation, de justice et d’équité.
• vise à soutenir l’abandon des approches de ? statu quo ? au profit d’une réponse climatique plus efficace et ambitieuse. LIFE-AR est une initiative dirigée par les PMA, qui constitue l’un des principaux vecteurs de la réalisation de la Vision 2050 des PMA pour un avenir résilient au changement climatique.
• En octobre 2021, le groupe des PMA a lancé l, qui définit les priorités de la COP26. Voir aussi les .
• La aide les autorités gouvernementales locales des pays les moins avancés et d’autres pays en développement à accéder au financement climatique, au renforcement des capacités et au soutien technique dont elles ont besoin pour répondre au changement climatique et s’y adapter. Mécanisme standard et internationalement reconnu con?u et hébergé par le Fonds d'equipement des Nations Unies (UNCDF), LoCAL promeut les communautés résilientes au changement climatique et les économies locales.  LoCAL appartient aux pays participants, dont la plupart sont des PMA, avec des priorités définies lors du conseil d’administration annuel de LoCAL. Lors de la COP26, le groupe des PMA a reconnu LoCAL comme une initiative à long terme à l’appui des objectifs d’action climatique des PMA. Plus d’informations ici.
• Le vise à renforcer les capacités des PMA à s’adapter efficacement aux effets néfastes des changements climatiques en élaborant un programme de partage des connaissances et de renforcement des capacités Sud-Sud et Sud-Sud-Nord dans les universités et les instituts de formation des PMA pour lutter contre le changement climatique par la recherche, le partage des connaissances et l’éducation. Le consortium fonctionne par l’intermédiaire d’un système en étoile d’universités dans plusieurs PMA.
• (PMA REEEI) est un cadre stratégique pour conduire un changement transformateur entre les secteurs et une plate-forme de partage d’expériences, de meilleures pratiques et de diffusion des connaissances pour atteindre l’accès universel à l’énergie et accélérer la transition vers les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique dans tous les PMA.  L’initiative vise également à soutenir les efforts des PMA pour accéder à des financements dédiés au climat. Il est entièrement piloté par les PMA et soutenu par le Centre Sud. 
• de l’Union européenne a été con?ue pour aider les pays les plus vulnérables, en particulier les PMA et les PEID, à lutter contre le changement climatique.

 Accords environnementaux multilatéraux

Certains accords multilatéraux sur l'environnement tiennent compte des besoins particuliers des PMA ou leur donnent la priorité dans l'allocation des ressources. Dans la plupart des cas, les PMA sont considérés avec d'autres catégories de pays, en particulier les petits ?tats insulaires en développement :

Le FEM

Le système du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) pour une allocation transparente des ressources pour la septième période 
de reconstitution (FEM-7, 2019-2022) prévoit des planchers d’allocation plus élevés pour les PMA que pour les pays non-PMA.

Outre le Fonds pour les PMA (voir ci-dessus), l’allocation des ressources du Fonds d’affectation spéciale du FEM en faveur de la biodiversité, du changement climatique et de la dégradation des terres est fondée sur des indicateurs liés aux caractéristiques globalement pertinentes du pays dans les trois domaines cibles, des performances des pays et du PIB.  Après l’allocation sur la base de ces critères, des ajustements sont effectués pour s’assurer que les pays re?oivent une allocation minimale dans chacun de ces domaines. Il existe (PDF) pour les PMA dans l’allocation du Fonds d’affectation spéciale du FEM :

• Le FEM gère un programme pour la gestion des produits chimiques et des déchets dans les PMA et PEID (; )

Qu?advient-il lors du reclassement?

• Fonds pour les PMA (FPMA): Les pays reclassés ne peuvent pas bénéficier de nouveaux financements au titre du FPMA. Les projets approuvés jusqu’au reclassement continuent de recevoir un financement afin d’assurer la mise en ?uvre complète de ces projets. Les décaissements au titre du FPMA suivent un principe d'? accès équitable ?, ce qui signifie qu’il existe des plafonds sur le montant des fonds qu’un seul pays peut recevoir au cours d’une période de reconstitution spécifique et cumulatifs. Selon l’utilisation du fonds par le pays, le reclassement peut n’avoir aucun impact.  Les pays reclassés ont accès, pour l’élaboration et la mise en ?uvre de leurs plans d’adaptation nationaux, au Fonds spécial pour les changements climatiques et, surtout, au Fonds vert pour le climat (FVC). L’instrument directeur du FVC détermine que, dans l’allocation des ressources pour l’adaptation, il prend en considération les besoins urgents et immédiats des pays en développement qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques, notamment les PMA, les petits ?tats insulaires en développement et les ?tats africains, qui bénéficient de planchers d’allocation minimum. Le fonds vise à l’allocation d’un plancher de 50 % des fonds d’adaptation à ces pays.
• Le fait de ne plus appliquer les seuils minimaux d’allocation spécifiques aux PMA pour le Fonds d’affectation spéciale du FEM pourrait entra?ner une diminution des fonds pour les prochaines périodes en fonction des résultats de l’application des critères d’allocation primaires.
• Les pays reclassés pourraient ne pas être en mesure d’obtenir de nouveaux financements au titre des programmes spécifiques aux PMA (par exemple, pour les pays qui ne sont pas des PEID, dans le cadre du programme PMA/PEID pour la gestion des produits chimiques et des déchets).