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La plupart de l?aide technique et financière re?ue par les PMA se fait par l’intermédiaire de partenaires et de programmes qui ne sont pas consacrés exclusivement aux PMA. Les organisations et mécanismes suivants se consacrent exclusivement ou principalement aux PMA et aux pays récemment reclassés :

• Banque de technologie pour les pays les moins avancés
• Changements climatiques : programme de travail pour les pays les moins avancés, le groupe d’experts des pays les moins avancés et le Fonds pour les pays les moins avancés
• Financement du dernier kilomètre : Fonds d’équipement
• Programme de soutien aux investissements pour les pays les moins avancés  

En outre, plusieurs organisations du système des Nations Unies fournissent un appui substantiel aux PMA en tant que catégorie (en plus de leur soutien aux pays individuellement), y compris des services d’analyse des politiques et d’information, et le renforcement des capacités, entre autres . Par exemple (voir aussi Organisations, en anglais):

• Le Bureau du Haut Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits ?tats insulaires en développement (UN-OHRLLS)  Pays les moins avancés | Le Bureau de la Haute Représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits ?tats insulaires en développement (un.org) plaide en faveur des PMA au sein des Nations Unies et avec d’autres partenaires, aide les PMA à mobiliser des ressources et coordonne l’appui des Nations Unies aux PMA et au processus de reclassement, organise des conférences des Nations Unies sur les PMA et surveille la mise en ?uvre des programmes d’action en faveur des PMA  . Le Bureau a appuyé la création de la Banque de technologie et du Programme d’appui à l’investissement.
• Le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (DAES) fournit un soutien aux PMA sous la forme d’analyses, de services de données et d’information et de renforcement des capacités, ainsi qu’en soutenant les travaux du Comité des politiques de développement (CDP) dans ses délibérations sur l’inclusion et la graduation de la catégorie des PMA.
• La CNUCED aide les PMA à réaliser la transformation économique structurelle, à accro?tre la capacité de production, à réduire la pauvreté et à renforcer la résilience face aux facteurs défavorables. Il produit chaque année un ? Rapport sur les pays les moins avancés ? traitant des tendances et des questions d’intérêt pour les PMA, et fournit un appui substantiel au Cadre intégré renforcé.
• La CESAP aide les PMA en Asie et dans le Pacifique, en mettant particulièrement l’accent sur les questions de capacité de production, d’infrastructure, de commerce et de développement institutionnel. Il produit un rapport annuel sur les pays de la région Asie-Pacifique ayant des besoins spéciaux, qui couvre les PMA, les pays en développement sans littoral et les petits ?tats insulaires en développement.
• L’Organisation météorologique mondiale (OMM) dispose d’un ? Programme pourles pays les moins avancés? visant à renforcer lescapacités des Services météorologiques et hydrologiques nationaux dans les PMA.
• L’Union internationale des télécommunications (UIT) a un programme de travail pour les PMA, les pays en développement sans littoral et les PEID.
• L’Union postale universelle (UPU) dispose d’un programme spécial pour les PMA, qui comprend des activités d’assistance technique et des fonds pour l’achat de matériel.
• L’UNITAR offre des bourses aux ressortissants des PMA pour participer à son programme de diplomatie multilatérale et à des cours de formation diplomatique de base. Plus d’informations ici.
• L’Institut mondial de recherche en économie du développement de l’Université des Nations Unies (UNU-WIDER) fournit un éventail de recherches et de données sur les PMA (le dép?t en ligne contient ici). Des informations sur une variété de sujets pertinents pour les PMA peuvent également être trouvées dans le portefeuille de projets en ligne de l’UNU-WIDER. 

D’autres organisations ont des conditions spéciales pour l’assistance aux PMA:

• Les PMA sont exemptés de l’obligation de financer 5 % des budgets semestriels des projets au titre du Fonds de coopération technique (FCT) de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
• Les PMA ont des frais d’appui moins élevés pour le partage des co?ts pour les opérations des Volontaires des Nations Unies (VNU). Les frais minimaux de soutien au partage des co?ts publics pour les PMA sont de 3 % contre 8 % pour les autres pays en développement (bien qu’un certain nombre de facteurs influencent le taux appliqué, qui est négocié avec le pays).

Certains organismes et fonds ont des critères d’allocation des ressources qui favorisent les PMA:

• PNUD: Les principaux critères d’allocation des ressources de base du PNUD sont le revenu par habitant et la population. Une décision du Conseil d’administration du PNUD(no 95/23, par. 24PDF)fixe l’objectif de veiller à ce qu’au moins 60 % des ressources de base soient allouées aux PMA.
• L’UNICEF est également tenu par son Conseil d’administration d’allouer 60 % de ses ressources ordinaires aux PMA et 50 % aux pays d’Afrique subsaharienne (voir UNICEF (2016), ?PDF?valuationdes moyens d’améliorer la budgétisation axée sur les résultats et l’évaluation du système d’allocation des ressourcesPDF? ; UNICEF/2017/EB/4).
• Les critères d’allocation des ressources au cours de la septième période de reconstitution (9019-2022) du Fonds d’affectation spéciale du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) PDFpour la biodiversité, le changement climatique et la dégradation des terres sont fondés sur des indicateurs des ? avantages mondiaux ? (liés aux caractéristiques pertinentes du pays à l’échelle mondiale dans les trois zones cibles), des performances des pays et du PIB.  Après l’allocation sur la base de ces critères, des ajustements sont effectués pour s’assurer que les pays re?oivent une allocation minimale dans chacun de ces domaines.

Voir aussi, sur ce portail, programmes d’action en faveur des PMA,les dispositions visant à  soutenir les PMA dans leur participation aux forums internationaux et informations sur les bourses d’études et la coopération  multilatérale et régionale.

Que se passe-t-il lorsqu?un pays est reclassé

• Les pays ont accès à la Banque de technologie, au FEI et au Programme d’investissement pendant 5 ans après l’obtention de leur dipl?me.
• Les programmes du Conseil de sécurité peuvent continuer à être financés aux mêmes conditions pendant une période de trois ans. Le financement pour deux autres années peut être fourni sur une base de partage des co?ts 50/50 avec le gouvernement ou un tiers.
• LDCF (changement climatique): après l’obtention du dipl?me, les pays ne sont plus éligibles pour recevoir de nouveaux financements au titre de l’ADCF. Les projets approuvés avant et jusqu’à l’obtention du dipl?me continuent de recevoir du financement pour leur mise en ?uvre complète. Les décaissements au titre de la LDCF suivent un principe d'? accès équitable ?, ce qui signifie qu’il existe des plafonds sur le montant des fonds qu’un seul pays peut recevoir au cours d’une période de reconstitution spécifique et cumulatifs. Selon l’utilisation du fonds par le pays, la graduation peut n’avoir aucun impact.
• Il n’y a pas de dispositions de transition en douceur pour que le PNUD tienne compte du statut des PMA dans l’allocation des ressources. Toutefois, la règle s’applique à la catégorie des PMA et non aux PMA individuels.  Toute modification de l’allocation à des pays spécifiques serait reflétée dans le prochain cycle budgétaire et dépendrait d’autres facteurs, notamment les besoins des pays, la disponibilité des ressources et les allocations concurrentes.  Les ressources non essentielles sont allouées indépendamment du statut des PMA.
• L’UNICEF alloue des ressources en appliquant un système qui donne plus de poids aux pays ayant le RNB par habitant le plus bas, le taux de mortalité des moins de cinq ans le plus élevé et la plus grande population d’enfants. Il en résulte que les PMA sont naturellement les plus grands bénéficiaires (conformément à l’exigence d’allocation du Conseil d’administration), mais cela signifie également que la graduation elle-même n’affecte pas le montant des ressources allouées à un pays.

En dehors de ces instruments spécifiques aux PMA, en général, la graduation n’affecte pas de manière significative les programmes de soutien (voir également la coopération multilatérale et régionale au développement). La plupart des organisations continuent d’aider les pays dans leurs domaines de spécialisation, en fonction des besoins persistants et des vulnérabilités. De nombreux dipl?més des PMA peuvent s’attendre à ce que les programmes d’aide changent au fil du temps à mesure que les niveaux de revenu augmentent et que les variables prises en compte par ces partenaires s’améliorent durablement, mais pas à la suite de l’obtention du dipl?me des PMA. 

• Plusieurs organisations se sont engagées à aider les pays à sortir de la catégorie et l’UN-OHRLLS coordonne un groupe de travail interinstitutions à cet effet.